A quelques jours de mes 25 ans, je suis une jeune femme qui a priori, a tout pour être heureuse : bonnes études, job plutôt sympa, parents aimants, des amis, une passion. Je suis une éternelle optimiste, très souriante, positive, à l'écoute des autres et généreuse.
Pourtant il y a quelque chose de brisé en moi : je ne crois pas du tout, pas une seconde, que je puisse être aimée, avoir une relation de couple, bien que j'en rêve éperdument. Je n'ai jamais eu de copain, malgré les hommes qui auraient voulu le devenir, et qui me plaisaient beaucoup, dont un que j'ai vraiment aimé. Comment en arrive-t-on là?
Quand je repense à mon enfance, je me dis qu'elle a été plutôt heureuse, financièrement, culturellement. Cependant quand j’analyse ma situation, j'ai peut-être des raisons de douter du modèle désastreux de couple qu’incarnent mes parents. Ma mère acceptait tout de mon père, un homme brillant et charismatique mais aussi très sanguin et torturé qui vivait à l'étranger et multipliait les conquêtes d'aussi loin que je me souvienne. Ma mère s'enfermait pour pleurer dans la salle de bains.
Mon père ne s'est vraiment intéressé à moi qu' à partir du moment où j'ai commencé à travailler. Avant, nous ne nous parlions presque pas. En revanche, physiquement il manquait de pudeur. Longtemps il m’a poussée à prendre mon bain avec lui ou à faire la sieste avec lui même s'il n'a jamais eu de geste déplacé, je suis sûre que c'était de la maladresse.
Par ailleurs, un de mes cousins plus âgé est allé un peu loin en mimant des relations sexuelles avec moi, j'avais 7 ans et lui 12, nous étions nus dans un lit et je devais me "frotter" sur lui, je me souviens que je croyais pouvoir être enceinte suite à ça. Je ne me rappelle pas s’il y a eu pénétration…
Ces évènements mis bout à bout pourraient peut-être être analysés. Mais je trouve ça tellement facile de disséquer des morceaux de son passé et d'être auto-complaisant. Je déteste l'auto-apitoiement. Je n’ai jamais raconté tout cela.
Chacun est responsable d'être heureux, je devrais l'être, c'est à moi de faire ce qu'il faut pour, mais qu'est-ce qui bloque?
Depuis mon enfance, j’ai un fantasme, qui n'a rien de sexuel. J'ai toujours rêvé que l'on me sauve d'une agression et que l'on me protège. Je voudrais pleurer, blottie dans les bras de quelqu'un, ce qui est pour le moins étrange quand on sait que je ne montre jamais de signe de faiblesse. D'ailleurs quand on me demande de parler de moi, j'en suis incapable.
Je voudrais juste savoir comment avancer dans ma vie.
Pourtant il y a quelque chose de brisé en moi : je ne crois pas du tout, pas une seconde, que je puisse être aimée, avoir une relation de couple, bien que j'en rêve éperdument. Je n'ai jamais eu de copain, malgré les hommes qui auraient voulu le devenir, et qui me plaisaient beaucoup, dont un que j'ai vraiment aimé. Comment en arrive-t-on là?
Quand je repense à mon enfance, je me dis qu'elle a été plutôt heureuse, financièrement, culturellement. Cependant quand j’analyse ma situation, j'ai peut-être des raisons de douter du modèle désastreux de couple qu’incarnent mes parents. Ma mère acceptait tout de mon père, un homme brillant et charismatique mais aussi très sanguin et torturé qui vivait à l'étranger et multipliait les conquêtes d'aussi loin que je me souvienne. Ma mère s'enfermait pour pleurer dans la salle de bains.
Mon père ne s'est vraiment intéressé à moi qu' à partir du moment où j'ai commencé à travailler. Avant, nous ne nous parlions presque pas. En revanche, physiquement il manquait de pudeur. Longtemps il m’a poussée à prendre mon bain avec lui ou à faire la sieste avec lui même s'il n'a jamais eu de geste déplacé, je suis sûre que c'était de la maladresse.
Par ailleurs, un de mes cousins plus âgé est allé un peu loin en mimant des relations sexuelles avec moi, j'avais 7 ans et lui 12, nous étions nus dans un lit et je devais me "frotter" sur lui, je me souviens que je croyais pouvoir être enceinte suite à ça. Je ne me rappelle pas s’il y a eu pénétration…
Ces évènements mis bout à bout pourraient peut-être être analysés. Mais je trouve ça tellement facile de disséquer des morceaux de son passé et d'être auto-complaisant. Je déteste l'auto-apitoiement. Je n’ai jamais raconté tout cela.
Chacun est responsable d'être heureux, je devrais l'être, c'est à moi de faire ce qu'il faut pour, mais qu'est-ce qui bloque?
Depuis mon enfance, j’ai un fantasme, qui n'a rien de sexuel. J'ai toujours rêvé que l'on me sauve d'une agression et que l'on me protège. Je voudrais pleurer, blottie dans les bras de quelqu'un, ce qui est pour le moins étrange quand on sait que je ne montre jamais de signe de faiblesse. D'ailleurs quand on me demande de parler de moi, j'en suis incapable.
Je voudrais juste savoir comment avancer dans ma vie.