J'ai fini par comprendre que son comportement avec les femmes était vraiment tendancieux. Je suis pourtant aller voir une psychiatre pour en parler, mais elle m'a fait seulement comprendre qu'il ne savait pas mettre de limite. J'ai voulu rompre plusieurs fois, mais il finissait toujours par me convaincre que j'étais la femme de sa vie. Qu'allait-il devenir tout seul sans moi ? A force de vivre dans le stress et la suspicion, mon corps et mon esprit se sont fatigués. Je n'avais plus la force de résister. Mon fils est parti vivre chez son père, et mon manipulateur pervers m'a bien fait comprendre que lui n'était pour rien dans cet événement. Pourtant un déclic s'est fait dans mon esprit et j'ai défendu bec et ongles mes enfants. J'ai récupéré mon fils et j'ai interdit à cet homme de toucher à un cheveu de mes enfants en paroles et en gestes. Ce qu'il a fait. Néanmoins, je restais sur mes gardes, surveillant qu'il ne les agresse pas.
Moi qui au début de notre relation était accro au sexe, je n'arrivais plus à trouver de plaisir. Il refusait que nous ayons des préliminaires justifiant qu'il ne pouvait attendre. Petit à petit, j'ai complètement perdu le désir, nos rapports étaient insipides. Je n'en pouvais plus. J'ai fini par découvrir qu'il me trompait avec ses patientes, qu'il leur proposait des relations sexuelles comme traitement. Je ne lui ai rien dit de ma découverte. Mais j'ai mis deux mois pour le faire partir. Entre temps, j'ai bien cru que j'allais tomber au fond du gouffre. Je ne ressentais plus que le néant au fond de moi. Je suis allée voir une psychologue qui m'a dit presque tout de suite que j'avais affaire à un pervers. Je suis tombée des nues. Comment avais-je pu tomber dans les griffes d'un homme pareil ? Cela m'a donné du courage pour le faire partir et pour supporter ensuite le harcèlement qu'il m'a fait subir.
psychologies.