’’Nous ne voulions pas que le Sénégal soit engagé dans une spirale de crise de confiance. Le Sénégal doit garder la confiance internationale car il le mérite’’, a dit M. Rufin, à l’occasion de la signature d’une Convention de financement de 850 millions de FCFA portant sur l’assainissement des finances publiques du Sénégal.
Comme la plupart des pays du monde, le Sénégal a subi de plein fouet les effets et l’impact de la crise financière mondiale et cela a occasionné des conséquences importantes sur sa situation macro-économique.
Pour apporter des réponses efficaces aux facteurs exogènes qui plombent l’économie sénégalaise, la France va à compter du 19 décembre accorder ‘’cet important prêt’’ au Sénégal pour l’aider à relever et redresser son économie et son image, a notamment dit M. Ruffin.
’’Non seulement, a-t-il ajouté, le Sénégal doit garder la confiance des autres, bailleurs et institutions financières, mais il doit également garder la vigueur du secteur privé. Il est important que les différents segments de ce secteur puissent continuer à financer l’économie’’.
Le diplomate a précisé que l’enveloppe de 82 milliards de FCFA consentie par l’Agence française de développement (AFD) est conditionnée à l’approbation par le FMI le 19 décembre prochain de la deuxième revue du programme ‘’Instrument de soutien à la politique économique’’ (ISPE) conclu entre le FMI et le Sénégal en novembre 2007.
L’octroi de l’enveloppe relève aussi de la mise en place d’un financement du FMI sous forme d’une fiscalité de protection contre les chocs exogènes, a souligné l’ambassadeur non sans revenir sur les motivations de cette aide exceptionnelle de la France qui se fera en deux tranches.
Sur les trois raisons principales ayant dicté la démarche de son pays, M. Rufin a énoncé la situation macro-économique du Sénégal affecté par des chocs externes ces dernières années et aggravée par des causes spécifiques à ce pays.
A partir de là, a-t-il dit, le Sénégal devra s’engager à collaborer sans restriction avec le FMI dans le cadre du programme ISPE pour corriger les faiblesses budgétaires, comme il devra aussi se soumettre au plus vite à la réduction de sa dette intérieure.
L’ambassadeur a ainsi relevé que la totalité du prêt consenti sera utilisé par le Sénégal pour payer les arriérés dus au secteur privé. Le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, a pour sa part lui salué le geste de la France à l’endroit du Sénégal et assuré de la diligence qu’apportera son département à l’utilisation correcte des fonds alloués.
Abdoulaye Diop a par ailleurs annoncé la signature prochaine d’un autre accord de financement consenti par l’Agence française de développement (AFD) au profit de Senelec.
source aps
Comme la plupart des pays du monde, le Sénégal a subi de plein fouet les effets et l’impact de la crise financière mondiale et cela a occasionné des conséquences importantes sur sa situation macro-économique.
Pour apporter des réponses efficaces aux facteurs exogènes qui plombent l’économie sénégalaise, la France va à compter du 19 décembre accorder ‘’cet important prêt’’ au Sénégal pour l’aider à relever et redresser son économie et son image, a notamment dit M. Ruffin.
’’Non seulement, a-t-il ajouté, le Sénégal doit garder la confiance des autres, bailleurs et institutions financières, mais il doit également garder la vigueur du secteur privé. Il est important que les différents segments de ce secteur puissent continuer à financer l’économie’’.
Le diplomate a précisé que l’enveloppe de 82 milliards de FCFA consentie par l’Agence française de développement (AFD) est conditionnée à l’approbation par le FMI le 19 décembre prochain de la deuxième revue du programme ‘’Instrument de soutien à la politique économique’’ (ISPE) conclu entre le FMI et le Sénégal en novembre 2007.
L’octroi de l’enveloppe relève aussi de la mise en place d’un financement du FMI sous forme d’une fiscalité de protection contre les chocs exogènes, a souligné l’ambassadeur non sans revenir sur les motivations de cette aide exceptionnelle de la France qui se fera en deux tranches.
Sur les trois raisons principales ayant dicté la démarche de son pays, M. Rufin a énoncé la situation macro-économique du Sénégal affecté par des chocs externes ces dernières années et aggravée par des causes spécifiques à ce pays.
A partir de là, a-t-il dit, le Sénégal devra s’engager à collaborer sans restriction avec le FMI dans le cadre du programme ISPE pour corriger les faiblesses budgétaires, comme il devra aussi se soumettre au plus vite à la réduction de sa dette intérieure.
L’ambassadeur a ainsi relevé que la totalité du prêt consenti sera utilisé par le Sénégal pour payer les arriérés dus au secteur privé. Le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, a pour sa part lui salué le geste de la France à l’endroit du Sénégal et assuré de la diligence qu’apportera son département à l’utilisation correcte des fonds alloués.
Abdoulaye Diop a par ailleurs annoncé la signature prochaine d’un autre accord de financement consenti par l’Agence française de développement (AFD) au profit de Senelec.
source aps