Jeeba, c’est un plaisir de vous recevoir. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je suis un artiste sénégalais né à Thiès, la deuxième plus grande région du Sénégal, je suis originaire d’une famille peulh. J’ai débuté ma carrière musicale (solo) en2017 en créant ma propre structure de management « Abadane Daiman ».
Qui est-ce qui vous a motivé à faire de la musique et à quel âge avez-vous démarré ?
J’ai très tôt baigné dans l‘ambiance de la musique de l’époque et cela depuis tout petit. J’avais pour habitude d‘écouter à longueur de journée des classiques de la musique sénégalaise. C’est ainsi que j’ai commencé́ à écrire mes premiers textes que j’expérimentais lors des bals de fin d’année appelés communément ici « Fosco ». Par la suite, j’ai intègré un groupe de rap avant de me concentrer sur mes études universitaires. C’est à partir de cette période que j’ai, peu à peu, entrepris des discussions avec des amis pour lancer ma carrière solo.
Avez-vous pris des cours de musique pour essayer de vous améliorer ?
Non, je suis plutôt un jeune qui a voyagé très tôt. Et, mon parcours scolaire m’a conduit à vivre plusieurs expériences lesquelles m’ont permis de croire à mon potentiel. Je suis le résultat d’une passion nimbée de travail de longue haleine. Je n’ai jamais eu l’opportunité de travailler et de me former dans la musique. Tout est venu avec le temps et les idées.
Pouvez-vous nous parler de vos sources d’inspiration ?
Je ne suis pas un artiste qui s’inspire des autres. D’ailleurs, à vrai dire je n’ai pas de grand idoles comme on a l’habitude de voir. Cependant, j’apprécie énormément la musique de Youssou Ndour et Baaba Maal. Ce sont des légendes qui nous ont bien évidemment marqué.
Vous vous attendiez à ce succès ?
Effectivement ! J’ai toujours cru que notre travail toucherait autant de sensibilité.
En dehors de la musique avez-vous des projets en solo ?
Présentement je me concentre que sur un seul projet ma musique et rien d’autre. Toutefois, je dois dire qu’en dehors de la musique, j’adore plutôt découvrir de nouveaux lieux pour vivre de nouvelles expériences.
Quelles sont vos relations avec les autres artistes et quel commentaire faites-vous sur la révolution du Mbalakh par la nouvelle génération ?
Avec les autres artistes, nous avons des relations qui sont très saines. Par ailleurs, c’est bien de voir que plusieurs artistes au Sénégal ont fini par comprendre qu’il est possible de pouvoir s’imposer dans cette musique. Il y’a un vrai changement dans le milieu et cela c’est parce que les gens ne sont plus focalisés sur les genres musicaux traditionnels. On voit des artistes diversifier leur musique en apportant de nouvelles couleurs. Et ça, c’est bénéfique et ça portera nécessairement ses fruits.
Vivez-vous de votre musique ?
Oui, c’est difficile la plupart du temps mais on essaye quand même.
Le monde traverse une crise sanitaire depuis plus de 8 mois maintenant. La pandémie du coronavirus a-t-elle eu des conséquences dans votre carrière ?
Je ne dirais pas ma carrière mais elle nous a empêchés de travailler comme on le voulait. Nous prions pour que ça s’arrête et que les activités reprennent. Je profite de cette occasion pour encore sensibiliser les sénégalais. Qu’ils continuent à respecter les mesures barrières et tous ensemble nous vaincrons la Covid-19.
Vous allez sortir, ce vendredi, une vidéo. De quoi il s’agit exactement ?
Plus qu’un hommage. C’est un hymne qui appuie la place des femmes dans notre société. Elle était indispensable et elles le sont devenues de plus en plus. La réalité est qu’aujourd’hui nous devons davantage croire aux potentialités des femmes et croire qu’un jour qu’elles auront elles aussi leur place au palais de la République. Ma chanson est un condensé d’émotions qui scandent les qualités de la femme sénégalaise en particulier et décrit son évolution dans le temps et l’espace. Je suis fier de donner autant d’importance aux femmes qui m’ont toujours porté dans leur cœur.
Un mot sur l’émigration clandestine
Ce choix est extrêmement difficile. Le contexte social n’est bien évidemment pas favorable mais je demande à ses jeunes de rester dans notre pays et de croire en leur pouvoir de changement.
Rewmi
Je suis un artiste sénégalais né à Thiès, la deuxième plus grande région du Sénégal, je suis originaire d’une famille peulh. J’ai débuté ma carrière musicale (solo) en2017 en créant ma propre structure de management « Abadane Daiman ».
Qui est-ce qui vous a motivé à faire de la musique et à quel âge avez-vous démarré ?
J’ai très tôt baigné dans l‘ambiance de la musique de l’époque et cela depuis tout petit. J’avais pour habitude d‘écouter à longueur de journée des classiques de la musique sénégalaise. C’est ainsi que j’ai commencé́ à écrire mes premiers textes que j’expérimentais lors des bals de fin d’année appelés communément ici « Fosco ». Par la suite, j’ai intègré un groupe de rap avant de me concentrer sur mes études universitaires. C’est à partir de cette période que j’ai, peu à peu, entrepris des discussions avec des amis pour lancer ma carrière solo.
Avez-vous pris des cours de musique pour essayer de vous améliorer ?
Non, je suis plutôt un jeune qui a voyagé très tôt. Et, mon parcours scolaire m’a conduit à vivre plusieurs expériences lesquelles m’ont permis de croire à mon potentiel. Je suis le résultat d’une passion nimbée de travail de longue haleine. Je n’ai jamais eu l’opportunité de travailler et de me former dans la musique. Tout est venu avec le temps et les idées.
Pouvez-vous nous parler de vos sources d’inspiration ?
Je ne suis pas un artiste qui s’inspire des autres. D’ailleurs, à vrai dire je n’ai pas de grand idoles comme on a l’habitude de voir. Cependant, j’apprécie énormément la musique de Youssou Ndour et Baaba Maal. Ce sont des légendes qui nous ont bien évidemment marqué.
Vous vous attendiez à ce succès ?
Effectivement ! J’ai toujours cru que notre travail toucherait autant de sensibilité.
En dehors de la musique avez-vous des projets en solo ?
Présentement je me concentre que sur un seul projet ma musique et rien d’autre. Toutefois, je dois dire qu’en dehors de la musique, j’adore plutôt découvrir de nouveaux lieux pour vivre de nouvelles expériences.
Quelles sont vos relations avec les autres artistes et quel commentaire faites-vous sur la révolution du Mbalakh par la nouvelle génération ?
Avec les autres artistes, nous avons des relations qui sont très saines. Par ailleurs, c’est bien de voir que plusieurs artistes au Sénégal ont fini par comprendre qu’il est possible de pouvoir s’imposer dans cette musique. Il y’a un vrai changement dans le milieu et cela c’est parce que les gens ne sont plus focalisés sur les genres musicaux traditionnels. On voit des artistes diversifier leur musique en apportant de nouvelles couleurs. Et ça, c’est bénéfique et ça portera nécessairement ses fruits.
Vivez-vous de votre musique ?
Oui, c’est difficile la plupart du temps mais on essaye quand même.
Le monde traverse une crise sanitaire depuis plus de 8 mois maintenant. La pandémie du coronavirus a-t-elle eu des conséquences dans votre carrière ?
Je ne dirais pas ma carrière mais elle nous a empêchés de travailler comme on le voulait. Nous prions pour que ça s’arrête et que les activités reprennent. Je profite de cette occasion pour encore sensibiliser les sénégalais. Qu’ils continuent à respecter les mesures barrières et tous ensemble nous vaincrons la Covid-19.
Vous allez sortir, ce vendredi, une vidéo. De quoi il s’agit exactement ?
Plus qu’un hommage. C’est un hymne qui appuie la place des femmes dans notre société. Elle était indispensable et elles le sont devenues de plus en plus. La réalité est qu’aujourd’hui nous devons davantage croire aux potentialités des femmes et croire qu’un jour qu’elles auront elles aussi leur place au palais de la République. Ma chanson est un condensé d’émotions qui scandent les qualités de la femme sénégalaise en particulier et décrit son évolution dans le temps et l’espace. Je suis fier de donner autant d’importance aux femmes qui m’ont toujours porté dans leur cœur.
Un mot sur l’émigration clandestine
Ce choix est extrêmement difficile. Le contexte social n’est bien évidemment pas favorable mais je demande à ses jeunes de rester dans notre pays et de croire en leur pouvoir de changement.
Rewmi