"Depuis une semaine nous ne pouvons plus travailler correctement parce que sans carburant aucune pirogue ne peut parcourir certaines distances", a souligné Abdou Karim Sall, secrétaire général de l’association des jeunes pêcheurs de Joal-Fadiouth.
Il a signalé, dans un entretien avec l’APS, que cette situation fait que l’essentiel des pirogues sont amarrés. Selon lui, Ngaparou, dans la même zone, se trouve également dans la même situation.
"Mercredi, vers les coups de 20 h, une station d’essence sise à Joal a reçu sept mille litres d’essence mais avant 23 h il n’y avait plus une seule goutte là-bas", a noté le jeune pêcheur.
D’habitude, a expliqué Abdou Karim Sall, les pêcheurs achetaient uniquement de l’essence "sous-douane" destinée uniquement aux pirogues, mais à cause de cette pénurie, ils sont obligés de mélanger le "super" avec de l’huile de moteur, pour faire fonctionner les moteurs hors-bord.
"Aujourd’hui, puisque nous ne pouvons même plus trouver l’essence super au niveau des stations services, la solution qui sied c’est d’amarrer les pirogues, en attendant que les choses reviennent à la normale", a-t-il dit.
Selon lui, environ 90% des embarcations sénégalaises spécialisées dans la pêche aux sardinelles (yaboye) sont actuellement en campagne à Joal-Fadiouth, la seule zone poissonneuse du pays en cette période de l’année.
"Au-delà de Joal-Fadiouth, c’est donc tout le Sénégal de la pêche artisanale qui est paralysée à cause de cette triste pénurie de carburant", a-t-il signalé.
A signaler que 150.00 tonnes de poissons sont débarquées annuellement à Joal-Fadiouth, avec un chiffre d’affaires de 18 milliards de francs CFA.
Des pays de la sous-région comme le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry et le Mali sont approvisionnés en produits de mer transformés provenant de cette partie du Sénégal.
Aps
Thiedo
Il a signalé, dans un entretien avec l’APS, que cette situation fait que l’essentiel des pirogues sont amarrés. Selon lui, Ngaparou, dans la même zone, se trouve également dans la même situation.
"Mercredi, vers les coups de 20 h, une station d’essence sise à Joal a reçu sept mille litres d’essence mais avant 23 h il n’y avait plus une seule goutte là-bas", a noté le jeune pêcheur.
D’habitude, a expliqué Abdou Karim Sall, les pêcheurs achetaient uniquement de l’essence "sous-douane" destinée uniquement aux pirogues, mais à cause de cette pénurie, ils sont obligés de mélanger le "super" avec de l’huile de moteur, pour faire fonctionner les moteurs hors-bord.
"Aujourd’hui, puisque nous ne pouvons même plus trouver l’essence super au niveau des stations services, la solution qui sied c’est d’amarrer les pirogues, en attendant que les choses reviennent à la normale", a-t-il dit.
Selon lui, environ 90% des embarcations sénégalaises spécialisées dans la pêche aux sardinelles (yaboye) sont actuellement en campagne à Joal-Fadiouth, la seule zone poissonneuse du pays en cette période de l’année.
"Au-delà de Joal-Fadiouth, c’est donc tout le Sénégal de la pêche artisanale qui est paralysée à cause de cette triste pénurie de carburant", a-t-il signalé.
A signaler que 150.00 tonnes de poissons sont débarquées annuellement à Joal-Fadiouth, avec un chiffre d’affaires de 18 milliards de francs CFA.
Des pays de la sous-région comme le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry et le Mali sont approvisionnés en produits de mer transformés provenant de cette partie du Sénégal.
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