L'intervention des rapporteurs, publiée pour la première fois le 8 juillet 2020, et rappelé aujourd’hui, avait exprimé leurs préoccupations quant à la libération temporaire de Habré en avril 2020, « en violation des normes internationales » et avait souligné qu’il était « essentiel » que Habré soit maintenu en détention, étant donné la gravité des crimes pour lesquels il a été condamné.
Dans leur lettre au gouvernement du Sénégal, les Rapporteurs sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition, sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, sur le droit à la santé et sur la torture avaient exprimé : « nos plus graves préoccupations quant à la libération temporaire de l'ancien président du Tchad, M. Hissène Habré, dans le contexte de la pandémie COVID-19, sans justification apparente de santé publique, en violation des normes internationales concernant la responsabilité des violations flagrantes des droits de l'homme. …Nous soulignons que le maintien en détention de M. Habré est essentiel pour lui permettre de répondre à des graves crimes qu'il a commis et pour garantir l'accès des victimes à la justice et à la réparation, tout en assurant l'intégrité physique du détenu ».
Pour rappel. en décembre 2019, alors que les partisans de Hissène Habré insistaient pour qu’il soit remis en liberté, le Comité des Nations-Unies contre la torture a écrit au gouvernement du Sénégal, pour souligner qu’une «i[ libération prématurée d’auteurs des crimes internationaux les plus graves, n’est pas conforme aux obligations [du Sénégal] ]i» telles que définies par la Convention de l’ONU contre la torture, dont l’obligation de réprimer les actes de torture et d’autres mauvais traitements par des peines prenant en compte la gravité de leur nature. Le rapporteur du Comité a mis en garde contre le recours à « une mesure déguisée d’amnistie » et déclaré que « si d’aventure, l’état de santé de Hissène Habré ne permettait pas le maintien en détention de celui-ci, il fallait que ce soit avéré ».
Dans leur lettre au gouvernement du Sénégal, les Rapporteurs sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition, sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, sur le droit à la santé et sur la torture avaient exprimé : « nos plus graves préoccupations quant à la libération temporaire de l'ancien président du Tchad, M. Hissène Habré, dans le contexte de la pandémie COVID-19, sans justification apparente de santé publique, en violation des normes internationales concernant la responsabilité des violations flagrantes des droits de l'homme. …Nous soulignons que le maintien en détention de M. Habré est essentiel pour lui permettre de répondre à des graves crimes qu'il a commis et pour garantir l'accès des victimes à la justice et à la réparation, tout en assurant l'intégrité physique du détenu ».
Pour rappel. en décembre 2019, alors que les partisans de Hissène Habré insistaient pour qu’il soit remis en liberté, le Comité des Nations-Unies contre la torture a écrit au gouvernement du Sénégal, pour souligner qu’une «i[ libération prématurée d’auteurs des crimes internationaux les plus graves, n’est pas conforme aux obligations [du Sénégal] ]i» telles que définies par la Convention de l’ONU contre la torture, dont l’obligation de réprimer les actes de torture et d’autres mauvais traitements par des peines prenant en compte la gravité de leur nature. Le rapporteur du Comité a mis en garde contre le recours à « une mesure déguisée d’amnistie » et déclaré que « si d’aventure, l’état de santé de Hissène Habré ne permettait pas le maintien en détention de celui-ci, il fallait que ce soit avéré ».