Venues principalement de Nioro commune et Kaolack commune, ces caravanes il faut le dire avaient comme point de jonction la commune de Ndoffane qui a abrité la cérémonie de restitution officielle. Outre les raisons liées à la poursuite du programme « Ngnongal » dans la zone centre, ces deux caravanes avaient aussi la mission de sensibiliser le plus largement possible les populations des zones les plus reculées, d’échanger et partager avec les autorités administratives et locales des deux départements pour un examen commun et une réponse adéquate aux questions relatives aux droits de protection pour l’enfant. Aussi ces caravanes étaient organisées pour bâtir une forte mobilisation autour de ces mêmes questions.
Ainsi pendant deux (2) jours, ces caravanes ont parcouru plusieurs villages de Kaolack et Nioro. Les acteurs qui travaillent sur la question de l’enfant, les maîtres coraniques, les parents, les enfants, les organisations communautaires de base (OCB), les ONG, ont tous été saisis durant ces deux journées de sensibilisation. Des moments forts qui ont été l’occasion pour les milliers et les milliers d’enfants de clamer tout haut leur slogan devant leurs parents « papa, maman aidez et protégez nous ».
Une demande qui ne sera répondue que durant les mois à venir car, même si des efforts considérables ont été apportés ça et là par les acteurs investis, la situation de vulnérabilité des enfants constitue toujours une problématique sans solution complète dans le centre du pays. A Fatick par exemple, le travail des filles n’est pas totalement éradiqué.
Les jeunes filles continuent toujours à s’exiler vers les villes où elles continuent encore d’exercer le métier de domestique. Même avec le salaire dérisoire tiré de cette activité, la plupart de ces filles quittent leurs lieux d’habitation tôt le matin pour rentrer tard dans la soirée. Certaines passent même la nuit chez leur patronne et se retrouvent alors dans l’obligation de travailler la nuit, donc à des heures supplémentaires qui ne sont jamais rémunérées.
Au moment de l’hivernage venu, c’est la même situation, des enfants qui soutiennent leurs parents dans les travaux champêtres. La saison sèche arrivée ce sont ces mêmes enfants qui vont chercher l’herbe aux troupeaux, et cela leur porte souvent préjudice pour suivre normalement leurs cours dans les classes et disposer d’une scolarisation normale. Pour « Enda Jeunesse Action », cette situation doit impérativement disparaître.
En dehors des comités techniques de suivi (CTS) installés au niveau de chaque département, et des espaces et autres cadres de protection installés au niveau de chaque quartier dans les villes, des comités d’actions communautaires (CAC) pour l’enfance sont également opérationnels dans le quartier. Leurs missions consistent à surveiller le quartier, et intervenir à chaque fois qu’un cas d’enfant en situation de vulnérabilité se présente devant eux.
SUDONLINE.SN
Ainsi pendant deux (2) jours, ces caravanes ont parcouru plusieurs villages de Kaolack et Nioro. Les acteurs qui travaillent sur la question de l’enfant, les maîtres coraniques, les parents, les enfants, les organisations communautaires de base (OCB), les ONG, ont tous été saisis durant ces deux journées de sensibilisation. Des moments forts qui ont été l’occasion pour les milliers et les milliers d’enfants de clamer tout haut leur slogan devant leurs parents « papa, maman aidez et protégez nous ».
Une demande qui ne sera répondue que durant les mois à venir car, même si des efforts considérables ont été apportés ça et là par les acteurs investis, la situation de vulnérabilité des enfants constitue toujours une problématique sans solution complète dans le centre du pays. A Fatick par exemple, le travail des filles n’est pas totalement éradiqué.
Les jeunes filles continuent toujours à s’exiler vers les villes où elles continuent encore d’exercer le métier de domestique. Même avec le salaire dérisoire tiré de cette activité, la plupart de ces filles quittent leurs lieux d’habitation tôt le matin pour rentrer tard dans la soirée. Certaines passent même la nuit chez leur patronne et se retrouvent alors dans l’obligation de travailler la nuit, donc à des heures supplémentaires qui ne sont jamais rémunérées.
Au moment de l’hivernage venu, c’est la même situation, des enfants qui soutiennent leurs parents dans les travaux champêtres. La saison sèche arrivée ce sont ces mêmes enfants qui vont chercher l’herbe aux troupeaux, et cela leur porte souvent préjudice pour suivre normalement leurs cours dans les classes et disposer d’une scolarisation normale. Pour « Enda Jeunesse Action », cette situation doit impérativement disparaître.
En dehors des comités techniques de suivi (CTS) installés au niveau de chaque département, et des espaces et autres cadres de protection installés au niveau de chaque quartier dans les villes, des comités d’actions communautaires (CAC) pour l’enfance sont également opérationnels dans le quartier. Leurs missions consistent à surveiller le quartier, et intervenir à chaque fois qu’un cas d’enfant en situation de vulnérabilité se présente devant eux.
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