«Je viens de rencontrer Karim Wade. Il se porte bien» a déclaré Abdoulaye Baldé depuis Paris le vendredi dernier. «Karim a le moral solide. Il n’est pas atteint par cette défaite» a laissé entendre le futur Maire de Ziguinchor. Ces propos sont suffisants pour prouver la détermination de Karim Wade à succéder à son père, Président de la République. Abdoulaye Baldé qui tient et croit toujours à «l’option Karim» pourrait lui-même être le challenger de Me Wade pour assurer la relève pensent certains proches de Karim Wade.
Juste après la défaite annoncée de la Coalition, Hassan Bâ Conseiller spécial du Président de la République et bras droit de Karim Wade a, de son côté, fait une déclaration qui confirme cet engagement du Président de l’Anoci à briguer le suffrage des sénégalais. Selon Hassan Bâ, «cette défaite est un signal» et «les leçons seront tirées sans complaisance pour avancer». Leur conviction intime c’est que la plus part des responsables de la Génération du concret qui se sont faits investir sur d’autres listes, ont obtenu de bons résultats lors de ces scrutins. Mais déclarant que Idrissa Seck est incontournable, Hassan Bâ ignorait peut être que le Maire de Thiès ne jouera jamais les seconds derrière Karim. Le Président de Rewmi viendra pour être le timonier de la barque libérale.
Le Conseiller en Communication du fils du Président Wade, Cheikh Diallo n’est pas moins déterminé que son frère Karim Wade dans son combat pour la prise du Pouvoir. Il a été parmi les premiers proches de Karim Wade à se prononcer sur cette défaite. Juste après le départ du fils du Président pour Paris pour «des urgences familiales», Cheikh Diallo a reconnu les erreurs commises et a, avec plus de nuances, accusé les libéraux d’être à l’origine de cette défaite. L’exemple donné par Cheikh Diallo de la défaite de Nicolas Sarkozy et Balladur contre Jacques Chirac lors des élections de 1995, prouve encore une fois que les proches de Karim Wade n’entendent pas abdiquer . Mais ont-ils une idée de la profondeur des plaies causées par cette défaite de la Coalition, de la perte connue par Karim Wade dans son propre bureau de vote, de cet échec qui marque le leader de la Génération du concret. Existe-t-il, dans le monde, un candidat au poste de Président de la République qui n’a pas de base politique ou qui peine a gagner non pas une Ville, non pas un quartier ou un Centre de vote, mais un bureau de vote, une urne ?
KARIM PERD SON EXAMEN DE PASSAGE
Et pourtant, Karim Wade lui-même, lors d’une émission sur une radio de la place, a déclaré qu’il n’est pas un perdant. «Je ne suis pas un perdant. J’ai toujours gagné dans ma vie. Il est hors de question que je perde » a-t-il déclaré en faisant allusion à sa prochaine candidature
A Paris, le Président de la Génération du concret et son ami Abdoulaye Baldé auraient discuté de la situation politique du pays et du projet politique. Le fils du Président s’est, comme plus que jamais, rendu compte de la force politique d’Abdoulaye Baldé qui se positionne comme un homme incontournable dans le dispositif politique et dans la bataille de succession. Mais les obstacles sont nombreux.
L’architecture du prochain Gouvernement nous informera davantage sur le schéma retenu par le Président Wade pour sauver son projet politique . Il est probable qu’Abdoulaye Baldé ne jouera pas les seconds rôles dans cette prochaine équipe et que tous ces responsables de la Génération du concret qui se sont distingués lors des élections locales seront positionnés dans l’appareil d’Etat. La réalité politique semble être qu’aujourd’hui, le Président Wade songe plus à partir qu’à se maintenir à la tête du pays. Mais pour ce faire, il lui faudrait des hommes sur lesquels il peut compter pour gérer son héritage. Par contre , d’autres estiment que «l’option Karim » n’est plus à l’ordre du jour auprès du Président étant donné le retour annoncé du Maire de Thiès dont on connaît l’ opposition à la Génération du concret. Il n’est pas non plus exclu que Karim Wade et Idrissa Seck soient obligés de trouver un modus vivendi pour sauver qui peut l’être.
RETOUR DE IDRISSA SECK, ECHEC DE KARIM WADE
Au niveau du Pds, la « défaite » a fait tressaillir certains caciques libéraux qui pensent que le Pouvoir risque de leur passer entre les doigts si rien n’est fait. Il faut donc songer aux correctifs avant qu’il ne soit tard.
Les libéraux dans leur écrasante majorité sont prêts à se retrouver autour d’un homme que le Président Wade choisira pour sauver leur régime face à un Benno Siggil Sénégal très en verve et manifestement engagé à maintenir la pression jusqu’à 2012. Après les élections, les discours ont fondamentalement varié tant du côté de la Génération du concret que du Pds. Abdoulaye Baldé a estimé que la Génération du concret doit se fondre dans le Pds. Une option politique appuyée par Moussa Sy maire des Parcelles Assainies qui ne s’oppose pas au choix de Karim Wade mais insiste pour que tout se se fasse au sein du Pds. Abdoulaye Faye l’Administrateur du Parti estime, lui, que Idrissa Seck et Macky Sall sont incontournables.
Par ailleurs, le Président de l’Anoci n’entend pas laisser le gain politique des travaux réalisés dans le cadre de l’Anoci entre les mains d’Idrissa Seck. Ces réalisations faites pour les besoins du Sommet islamique constituent pour le fils du Président « l’escalier » qui devrait propulser Karim vers la station suprême. Le Président de la République a prolongé la durée de vie de l’Anoci et a pris la décision de confier à Karim la réalisation du tronçon «Pikine/Diamniadio ». Ce n’est pas un acte fortuit. Karim Wade montre, à travers ces chantiers, aux Sénégalais qu’il sait faire avant de solliciter leurs suffrages. Idrissa Seck en a fait autant avec les Chantiers de Thiès qu’il a utilisés contre Me Abdoulaye Wade et son régime.
CHOC DES AMBITIONS PRESIDENTIELLES
L’ option Karim Wade se heurte cependant aux ambitions présidentielles d’Idrissa Seck qui n’a jamais fait mystère de son ambition d’être le quatrième Président du Sénégal. Karim Wade lors de son interview sur RFM, s’était pourtant farouchement, opposé au retour de l’ancien Premier Ministre aux côtés de son père. Ses proches, en l’occurrence Abdoulaye Baldé, Awa Ndiaye Ministre de la Femme, Mamadou Lamine Keïta, Ministre de la Jeunesse et Babacar Gaye Ministre Directeur de Cabinet Politique se sont également tous opposés à ce retour.. D e son côté, le Comité Directeur du Pds ne s’est jamais prononcé officiellement sur le retour ou non du maire de Thiès qui a perdu plus de 40.000 voix dans le département de Thiès. Certains hauts responsables du Pds sont aujourd’hui convaincus que le retour d’Idrissa Seck ne fera qu’amplifier la division au sein de l’équipe libérale. En vérité, le Président Wade qui s’est rendu durant la campagne à Thiès sans recevoir Idrissa Seck qu’il dit être de retour dans son parti, n’a jamais songé à une probable victoire de la Coalition And Ligey Sénégal sur la Coalition Sopi 2009. Plus de 400 millions CFA auraient été distribués dans cette Commune de Thiès en plus de véhicules 4X4. Hassan Bâ lui-même qui a travaillé sur le cas de la Commune s’est radicalement planté car jusqu’au jour du scrutin, il croyait dur comme fer à la défaite de Idrissa Seck. Cette croyance il l’a partagée avec le Président Wade qui n’a pas jugé utile de rencontrer Idrissa Seck lors de sa visite à Thiès. «Abdou Fall est mon représentant à Thiès » a laissé entendre le Secrétaire Général National du Pds. Une pierre jetée dans le jardin de Idrissa Seck.
Le Maire de Thiès tout comme Karim Wade veut être quatrième Président de la République du Sénégal. Le choc des ambitions est réel dans le camp présidentiel. Karim Wade maintient ses ambitions présidentielles, Idrissa Seck n’entend pas lui laisser le champ libre. Le Président Wade fait, donc, face à un dilemme politique apparemment insoluble. Même si Idrissa Seck s’affiche comme une solution pour sauver le pouvoir libéral, le maire de Thiès n’inspire pas totale confiance au Président qui préférerait naturellement voir son fils avoir l’épaisseur politique nécessaire pour prendre la relève.
QUEL SCHEMA POUR CONSERVER LE POUVOIR ?
Le Président de la République n’a pas de solution toute faite pour pourvoir quitter paisiblement le pouvoir l’esprit tranquille, lui qui souhaitait que le Pds resté à la tête du pays pendant « 50 ans ».
Par ailleurs, au sein de la Génération du concret, tout passera par un audit de la gestion politique de l’équipe qui entoure le fils du Président. Une réunion d’évaluation devrait se tenir entre Karim Wade, Abdoulaye Baldé, Hassan Bâ, Awa Ndiaye, Cheikh Diallo, Innocence Ntap Ndiaye, Babacar Thiam, Baba Wone, Abdoulaye Racine Kane et Madior Sylla...
Nous sources nous signalent aussi que le Président Wade s’attellera tout prochainement à la tenue d’un Congrès pour confier la direction du Parti à un leader que les militants de la base au sommet choisiront.
Un Premier Ministre politique corsera les dissensions internes qui ont rendu instable le Pds depuis 2000. Les départs de tous les Premiers Ministres politiques de Me Wade ont été rythmés par des querelles de clochers et des démissions multiples.
rewmi.com
Juste après la défaite annoncée de la Coalition, Hassan Bâ Conseiller spécial du Président de la République et bras droit de Karim Wade a, de son côté, fait une déclaration qui confirme cet engagement du Président de l’Anoci à briguer le suffrage des sénégalais. Selon Hassan Bâ, «cette défaite est un signal» et «les leçons seront tirées sans complaisance pour avancer». Leur conviction intime c’est que la plus part des responsables de la Génération du concret qui se sont faits investir sur d’autres listes, ont obtenu de bons résultats lors de ces scrutins. Mais déclarant que Idrissa Seck est incontournable, Hassan Bâ ignorait peut être que le Maire de Thiès ne jouera jamais les seconds derrière Karim. Le Président de Rewmi viendra pour être le timonier de la barque libérale.
Le Conseiller en Communication du fils du Président Wade, Cheikh Diallo n’est pas moins déterminé que son frère Karim Wade dans son combat pour la prise du Pouvoir. Il a été parmi les premiers proches de Karim Wade à se prononcer sur cette défaite. Juste après le départ du fils du Président pour Paris pour «des urgences familiales», Cheikh Diallo a reconnu les erreurs commises et a, avec plus de nuances, accusé les libéraux d’être à l’origine de cette défaite. L’exemple donné par Cheikh Diallo de la défaite de Nicolas Sarkozy et Balladur contre Jacques Chirac lors des élections de 1995, prouve encore une fois que les proches de Karim Wade n’entendent pas abdiquer . Mais ont-ils une idée de la profondeur des plaies causées par cette défaite de la Coalition, de la perte connue par Karim Wade dans son propre bureau de vote, de cet échec qui marque le leader de la Génération du concret. Existe-t-il, dans le monde, un candidat au poste de Président de la République qui n’a pas de base politique ou qui peine a gagner non pas une Ville, non pas un quartier ou un Centre de vote, mais un bureau de vote, une urne ?
KARIM PERD SON EXAMEN DE PASSAGE
Et pourtant, Karim Wade lui-même, lors d’une émission sur une radio de la place, a déclaré qu’il n’est pas un perdant. «Je ne suis pas un perdant. J’ai toujours gagné dans ma vie. Il est hors de question que je perde » a-t-il déclaré en faisant allusion à sa prochaine candidature
A Paris, le Président de la Génération du concret et son ami Abdoulaye Baldé auraient discuté de la situation politique du pays et du projet politique. Le fils du Président s’est, comme plus que jamais, rendu compte de la force politique d’Abdoulaye Baldé qui se positionne comme un homme incontournable dans le dispositif politique et dans la bataille de succession. Mais les obstacles sont nombreux.
L’architecture du prochain Gouvernement nous informera davantage sur le schéma retenu par le Président Wade pour sauver son projet politique . Il est probable qu’Abdoulaye Baldé ne jouera pas les seconds rôles dans cette prochaine équipe et que tous ces responsables de la Génération du concret qui se sont distingués lors des élections locales seront positionnés dans l’appareil d’Etat. La réalité politique semble être qu’aujourd’hui, le Président Wade songe plus à partir qu’à se maintenir à la tête du pays. Mais pour ce faire, il lui faudrait des hommes sur lesquels il peut compter pour gérer son héritage. Par contre , d’autres estiment que «l’option Karim » n’est plus à l’ordre du jour auprès du Président étant donné le retour annoncé du Maire de Thiès dont on connaît l’ opposition à la Génération du concret. Il n’est pas non plus exclu que Karim Wade et Idrissa Seck soient obligés de trouver un modus vivendi pour sauver qui peut l’être.
RETOUR DE IDRISSA SECK, ECHEC DE KARIM WADE
Au niveau du Pds, la « défaite » a fait tressaillir certains caciques libéraux qui pensent que le Pouvoir risque de leur passer entre les doigts si rien n’est fait. Il faut donc songer aux correctifs avant qu’il ne soit tard.
Les libéraux dans leur écrasante majorité sont prêts à se retrouver autour d’un homme que le Président Wade choisira pour sauver leur régime face à un Benno Siggil Sénégal très en verve et manifestement engagé à maintenir la pression jusqu’à 2012. Après les élections, les discours ont fondamentalement varié tant du côté de la Génération du concret que du Pds. Abdoulaye Baldé a estimé que la Génération du concret doit se fondre dans le Pds. Une option politique appuyée par Moussa Sy maire des Parcelles Assainies qui ne s’oppose pas au choix de Karim Wade mais insiste pour que tout se se fasse au sein du Pds. Abdoulaye Faye l’Administrateur du Parti estime, lui, que Idrissa Seck et Macky Sall sont incontournables.
Par ailleurs, le Président de l’Anoci n’entend pas laisser le gain politique des travaux réalisés dans le cadre de l’Anoci entre les mains d’Idrissa Seck. Ces réalisations faites pour les besoins du Sommet islamique constituent pour le fils du Président « l’escalier » qui devrait propulser Karim vers la station suprême. Le Président de la République a prolongé la durée de vie de l’Anoci et a pris la décision de confier à Karim la réalisation du tronçon «Pikine/Diamniadio ». Ce n’est pas un acte fortuit. Karim Wade montre, à travers ces chantiers, aux Sénégalais qu’il sait faire avant de solliciter leurs suffrages. Idrissa Seck en a fait autant avec les Chantiers de Thiès qu’il a utilisés contre Me Abdoulaye Wade et son régime.
CHOC DES AMBITIONS PRESIDENTIELLES
L’ option Karim Wade se heurte cependant aux ambitions présidentielles d’Idrissa Seck qui n’a jamais fait mystère de son ambition d’être le quatrième Président du Sénégal. Karim Wade lors de son interview sur RFM, s’était pourtant farouchement, opposé au retour de l’ancien Premier Ministre aux côtés de son père. Ses proches, en l’occurrence Abdoulaye Baldé, Awa Ndiaye Ministre de la Femme, Mamadou Lamine Keïta, Ministre de la Jeunesse et Babacar Gaye Ministre Directeur de Cabinet Politique se sont également tous opposés à ce retour.. D e son côté, le Comité Directeur du Pds ne s’est jamais prononcé officiellement sur le retour ou non du maire de Thiès qui a perdu plus de 40.000 voix dans le département de Thiès. Certains hauts responsables du Pds sont aujourd’hui convaincus que le retour d’Idrissa Seck ne fera qu’amplifier la division au sein de l’équipe libérale. En vérité, le Président Wade qui s’est rendu durant la campagne à Thiès sans recevoir Idrissa Seck qu’il dit être de retour dans son parti, n’a jamais songé à une probable victoire de la Coalition And Ligey Sénégal sur la Coalition Sopi 2009. Plus de 400 millions CFA auraient été distribués dans cette Commune de Thiès en plus de véhicules 4X4. Hassan Bâ lui-même qui a travaillé sur le cas de la Commune s’est radicalement planté car jusqu’au jour du scrutin, il croyait dur comme fer à la défaite de Idrissa Seck. Cette croyance il l’a partagée avec le Président Wade qui n’a pas jugé utile de rencontrer Idrissa Seck lors de sa visite à Thiès. «Abdou Fall est mon représentant à Thiès » a laissé entendre le Secrétaire Général National du Pds. Une pierre jetée dans le jardin de Idrissa Seck.
Le Maire de Thiès tout comme Karim Wade veut être quatrième Président de la République du Sénégal. Le choc des ambitions est réel dans le camp présidentiel. Karim Wade maintient ses ambitions présidentielles, Idrissa Seck n’entend pas lui laisser le champ libre. Le Président Wade fait, donc, face à un dilemme politique apparemment insoluble. Même si Idrissa Seck s’affiche comme une solution pour sauver le pouvoir libéral, le maire de Thiès n’inspire pas totale confiance au Président qui préférerait naturellement voir son fils avoir l’épaisseur politique nécessaire pour prendre la relève.
QUEL SCHEMA POUR CONSERVER LE POUVOIR ?
Le Président de la République n’a pas de solution toute faite pour pourvoir quitter paisiblement le pouvoir l’esprit tranquille, lui qui souhaitait que le Pds resté à la tête du pays pendant « 50 ans ».
Par ailleurs, au sein de la Génération du concret, tout passera par un audit de la gestion politique de l’équipe qui entoure le fils du Président. Une réunion d’évaluation devrait se tenir entre Karim Wade, Abdoulaye Baldé, Hassan Bâ, Awa Ndiaye, Cheikh Diallo, Innocence Ntap Ndiaye, Babacar Thiam, Baba Wone, Abdoulaye Racine Kane et Madior Sylla...
Nous sources nous signalent aussi que le Président Wade s’attellera tout prochainement à la tenue d’un Congrès pour confier la direction du Parti à un leader que les militants de la base au sommet choisiront.
Un Premier Ministre politique corsera les dissensions internes qui ont rendu instable le Pds depuis 2000. Les départs de tous les Premiers Ministres politiques de Me Wade ont été rythmés par des querelles de clochers et des démissions multiples.
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