Le nouveau ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures veut marquer son magistère, en faisant des résultats. «C’est pourquoi Karim Wade veut se doter de tous les moyens nécessaires pour y parvenir», confie un de ses proches. Et ce ne sont pas les travailleurs de l’aéroport qui nous démentiront. Car, en date du 14 mai 2009, par le biais d’une note circulaire n° 00005687, Karim Wade s’est adressé aux directeurs généraux, directeurs, chefs de service et conseillers techniques de l’aéroport, pour «Informations sur l’organisation et le fonctionnement des services du ministère.» Et comme pour se justifier, le ministre d’Etat affirme que c’est pour faciliter l’accomplissement des missions qui lui sont dévolues, qu’il demande de faire parvenir à son Cabinet, une note détaillée complétée d’un tableau en annexe, reprenant les informations suivantes. Dans le même registre, le ministre d’Etat veut, d’abord, un «bref rappel des missions du service qu’occupent ces responsables, un rapport d’activités détaillé, les priorités de leur service, les dossiers urgents, l’organigramme, les contraintes liées à l’exécution du service, notamment les problèmes organisationnels, matériels et autres, et enfin une proposition pour l’amélioration des performances du service». Jusque-là, il n’y a pas de péril en la demeure des travailleurs de l’aéroport… Mais, c’est la phrase : «De plus, vous ferez parvenir les Curriculum Vitae à jour de tous les cadres du service, en précisant leur statut, les fonctions occupées et la durée de leur séjour», qui est à l’origine de la panique.
Certains syndicalistes applaudissent, d’autres râlent
Si, pour certains syndicalistes, la démarche du nouveau ministre est logique et salutaire, pour d’autres, on commence à se poser des questions. Sur ce plan, une source basée à l’aéroport révèle qu’il y a eu beaucoup d’injustices imputables aux politiques. Car, pour caser leur clientèle, ils ont recruté des personnes qui n’ont pas les diplômes requis et les ont installées à des postes de responsabilité. Ce qui se fait ressentir dans le travail, mais aussi dans le budget de l’aéroport. Et, pour notre source, cela ne fait aucun doute : le nouveau ministre veut assainir le milieu, pour partir sur de nouvelles bases. Mais ça commence déjà à râler avec certains agents qui ne comprennent pas qu’on leur demande leur Cv, alors qu’ils l’ont déjà déposé dans des dossiers qui sont à l’aéroport.
source l'observateur
Certains syndicalistes applaudissent, d’autres râlent
Si, pour certains syndicalistes, la démarche du nouveau ministre est logique et salutaire, pour d’autres, on commence à se poser des questions. Sur ce plan, une source basée à l’aéroport révèle qu’il y a eu beaucoup d’injustices imputables aux politiques. Car, pour caser leur clientèle, ils ont recruté des personnes qui n’ont pas les diplômes requis et les ont installées à des postes de responsabilité. Ce qui se fait ressentir dans le travail, mais aussi dans le budget de l’aéroport. Et, pour notre source, cela ne fait aucun doute : le nouveau ministre veut assainir le milieu, pour partir sur de nouvelles bases. Mais ça commence déjà à râler avec certains agents qui ne comprennent pas qu’on leur demande leur Cv, alors qu’ils l’ont déjà déposé dans des dossiers qui sont à l’aéroport.
source l'observateur