La rencontre qu’ils ont tenue, dimanche dernier, avec la presse, était l’occasion de dénoncer toutes ces difficultés auxquelles ils restent confrontés dans l’exercice de leurs activités, dans la commune de Kaolack, où ils disent avoir rempli leur devoir. Autrement dit, la taxe municipale qu’on leur exige et les autres papiers administratifs dont ils doivent se munir pour exercer leurs activités.
«Au moment où la plupart de nos frères et sœurs continuent encore de braver les océans pour se rendre en Europe ou périr, nous avons préféré rester chez nous, travailler et contribuer au développement de notre pays. Mais nous peinons à atteindre cet objectif, car harcelés de tous bords par nos propres autorités, comme des malpropres ou des exclus de la société. Alors que chacun parmi nous pouvait se jeter dans le banditisme ou autres activités d’incohérence ou d’irresponsabilité bannies par la société, nous avons choisi ce type de transport pour gagner honnêtement notre vie», a lancé le président de l’association, Khalifa Diop, devant les représentants des différents secteurs de conducteurs de tricycles.
Pour lui, les conducteurs de tricycles sont tous détenteurs d’un permis de conduire, sauf dans de rares exceptions. Et tous ont muté leurs engins pour un montant de 80.000 FCfa. Chaque mois, ils payent 5000 FCfa pour l’assurance et 6000 FCfa de droit à la municipalité.
«Mais, pour des raisons inconnues, nous perdons quotidiennement pas moins de 10.000 FCfa au niveau des postes de montage, où nous sommes contraints à verser 1000 FCfa, au niveau de chacun de ces postes». Ainsi déterminés à mettre un terme à toutes ces pratiques jugées «arbitraires», les conducteurs de tricycles disent avoir constaté que ce sont des faits qui motivent le plus souvent le départ risqué des jeunes vers l’étranger.
Ils invitent cependant leur ministre de tutelle, à corriger les dispositions en vigueur sur la présente carte grise. Autrement dit, revoir le nombre le nombre de passagers autorisés et le porter à deux (2) au lieu d’un passager, comme indiqué sur l’actuelle carte. Tout en n’écartant pas la possibilité de monter à la vitesse supérieure dans leur lutte, si aucune solution n’est apportée à leur problème, ces jeunes réclament pour autant des «assises régionales ou nationales», pour freiner ce genre de blocages dans ce nouveau secteur. Une forme de transport qui se veut prospère et qui contribue aujourd’hui, au programme national de l’emploi, mieux, à la politique de fixation des jeunes dans leurs terroirs.
Sud Quotidien
«Au moment où la plupart de nos frères et sœurs continuent encore de braver les océans pour se rendre en Europe ou périr, nous avons préféré rester chez nous, travailler et contribuer au développement de notre pays. Mais nous peinons à atteindre cet objectif, car harcelés de tous bords par nos propres autorités, comme des malpropres ou des exclus de la société. Alors que chacun parmi nous pouvait se jeter dans le banditisme ou autres activités d’incohérence ou d’irresponsabilité bannies par la société, nous avons choisi ce type de transport pour gagner honnêtement notre vie», a lancé le président de l’association, Khalifa Diop, devant les représentants des différents secteurs de conducteurs de tricycles.
Pour lui, les conducteurs de tricycles sont tous détenteurs d’un permis de conduire, sauf dans de rares exceptions. Et tous ont muté leurs engins pour un montant de 80.000 FCfa. Chaque mois, ils payent 5000 FCfa pour l’assurance et 6000 FCfa de droit à la municipalité.
«Mais, pour des raisons inconnues, nous perdons quotidiennement pas moins de 10.000 FCfa au niveau des postes de montage, où nous sommes contraints à verser 1000 FCfa, au niveau de chacun de ces postes». Ainsi déterminés à mettre un terme à toutes ces pratiques jugées «arbitraires», les conducteurs de tricycles disent avoir constaté que ce sont des faits qui motivent le plus souvent le départ risqué des jeunes vers l’étranger.
Ils invitent cependant leur ministre de tutelle, à corriger les dispositions en vigueur sur la présente carte grise. Autrement dit, revoir le nombre le nombre de passagers autorisés et le porter à deux (2) au lieu d’un passager, comme indiqué sur l’actuelle carte. Tout en n’écartant pas la possibilité de monter à la vitesse supérieure dans leur lutte, si aucune solution n’est apportée à leur problème, ces jeunes réclament pour autant des «assises régionales ou nationales», pour freiner ce genre de blocages dans ce nouveau secteur. Une forme de transport qui se veut prospère et qui contribue aujourd’hui, au programme national de l’emploi, mieux, à la politique de fixation des jeunes dans leurs terroirs.
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