Les opérations d'immatriculation des deux roues se poursuivent mais très timidement selon le président des conducteurs de moto-taxis de la région de Kaolack et secrétaire général de la fédération nationale des taxis motos, Ada Niang. D’après lui, la principale cible constituée des conducteurs de vélo-taxi n’a pas pu procéder à cette exigence de leur ministère de tutelle suite aux complications notées dans la procédure d’immatriculation.
En effet, il explique que : « sur dix jakartamen seul un est parti s’occuper de l' immatriculation de son engin au service des mines ». Une situation qui risque, à son avis, d'entraîner des difficultés dans le court terme puisque le délai de gratuité des opérations d’immatriculation est de seulement trois mois et a démarré depuis….
Il expose le véritable problème qui fait que les conducteurs des deux roues, notamment les vélos taxis peinent à faire immatriculer leurs motos. Pour déposer les pièces nécessaires à l’immatriculation des vélos taxis, dit-il, les services des mines exigent l’original de la déclaration de douane attestée par une quittance de dédouanement de la moto alors que «l’ écrasante majorité des jakartamen ne dispose que de la copie ».
Selon lui, la pratique est que, au moment du dédouanement des motos, les fournisseurs procèdent à un dédouanement global du conteneur. Ce qui leur donne droit à la seule quittance originale. Des lors, celui-ci, pour écouler sa cargaison de motos, ne livre a chacun des acheteurs qu’une copie de ladite quittance .
Ainsi, si l’on suit la logique de Ada Niang même avec un récépissé, et un certificat de mise en consommation (CMC) livrés à la vente, la déclaration de douane faisant défaut, la mutation est rejetée. Et il souligne qu'il est presque impossible de retrouver le fournisseur pour tenter de régulariser ça surtout qu' il a tellement de cargaisons dédouanées qu’il peine à identifier quelle moto était dans quel conteneur.
Il s' y ajoute parfois qu’une moto passe par plusieurs commerçants ou revendeurs qui habitent dans des localités aussi éloignées les unes des autres. Ce qui fait qu’il est quasi impossible de retrouver le vendeur qui à son tour risque de ne pas retracer le fournisseur pour obtenir sa pièce d' identité en vue de muter la moto aux noms de ceux qui sont prêts à débourser les 30.000 exigés.
Eu égard à tout cela, le président de l’association des conducteurs de mototaxi de Kaolack, suggère la mise en place de mesures d’accompagnements pour que les opérations d'immatriculation aboutissent avant la date butoir.
Concrètement, « il faut un allègement des frais d’ obtention de la quittance de la douane jusqu’à la fin de la période de gratuité car, il est de 30.000 FCFA, très cher , additionné aux 28.000FCFA versés au service des mines pour la plaque d’immatriculation ».
Avec cela il est possible de se rattraper mais faudrait il également que le délai de gratuité fixé par les autorités soit prolongé de 7 mois , soit un délai d’un an ». Sans quoi, prévient-il, des problèmes seront notés après ce délai de trois mois car presque personne n’à réussi à immatriculer sa moto-taxi.
Ainsi, Ada se veut clair: pas question, au-delà du délai que les autorités tentent, quoi que ce soit pour les empêcher de conduire leurs motos, seules sources de revenus des jakartamen. Il a même prédit un soulèvement populaire des conducteurs des deux roues si une quelconque décision allant dans le sens de freiner leurs activités serait prise.
En conclusion, considérant que les chiffres annoncés par le premier ministre Ousmane Sonko sur le nombre de deux roues immatriculées sont faux, le secrétaire général national de la fédération des constructeurs de motos taxis l’invite à mener une enquête sérieuse sur la question en vue d’obtenir les bonnes statistiques.
S EnQuete
En effet, il explique que : « sur dix jakartamen seul un est parti s’occuper de l' immatriculation de son engin au service des mines ». Une situation qui risque, à son avis, d'entraîner des difficultés dans le court terme puisque le délai de gratuité des opérations d’immatriculation est de seulement trois mois et a démarré depuis….
Il expose le véritable problème qui fait que les conducteurs des deux roues, notamment les vélos taxis peinent à faire immatriculer leurs motos. Pour déposer les pièces nécessaires à l’immatriculation des vélos taxis, dit-il, les services des mines exigent l’original de la déclaration de douane attestée par une quittance de dédouanement de la moto alors que «l’ écrasante majorité des jakartamen ne dispose que de la copie ».
Selon lui, la pratique est que, au moment du dédouanement des motos, les fournisseurs procèdent à un dédouanement global du conteneur. Ce qui leur donne droit à la seule quittance originale. Des lors, celui-ci, pour écouler sa cargaison de motos, ne livre a chacun des acheteurs qu’une copie de ladite quittance .
Ainsi, si l’on suit la logique de Ada Niang même avec un récépissé, et un certificat de mise en consommation (CMC) livrés à la vente, la déclaration de douane faisant défaut, la mutation est rejetée. Et il souligne qu'il est presque impossible de retrouver le fournisseur pour tenter de régulariser ça surtout qu' il a tellement de cargaisons dédouanées qu’il peine à identifier quelle moto était dans quel conteneur.
Il s' y ajoute parfois qu’une moto passe par plusieurs commerçants ou revendeurs qui habitent dans des localités aussi éloignées les unes des autres. Ce qui fait qu’il est quasi impossible de retrouver le vendeur qui à son tour risque de ne pas retracer le fournisseur pour obtenir sa pièce d' identité en vue de muter la moto aux noms de ceux qui sont prêts à débourser les 30.000 exigés.
Eu égard à tout cela, le président de l’association des conducteurs de mototaxi de Kaolack, suggère la mise en place de mesures d’accompagnements pour que les opérations d'immatriculation aboutissent avant la date butoir.
Concrètement, « il faut un allègement des frais d’ obtention de la quittance de la douane jusqu’à la fin de la période de gratuité car, il est de 30.000 FCFA, très cher , additionné aux 28.000FCFA versés au service des mines pour la plaque d’immatriculation ».
Avec cela il est possible de se rattraper mais faudrait il également que le délai de gratuité fixé par les autorités soit prolongé de 7 mois , soit un délai d’un an ». Sans quoi, prévient-il, des problèmes seront notés après ce délai de trois mois car presque personne n’à réussi à immatriculer sa moto-taxi.
Ainsi, Ada se veut clair: pas question, au-delà du délai que les autorités tentent, quoi que ce soit pour les empêcher de conduire leurs motos, seules sources de revenus des jakartamen. Il a même prédit un soulèvement populaire des conducteurs des deux roues si une quelconque décision allant dans le sens de freiner leurs activités serait prise.
En conclusion, considérant que les chiffres annoncés par le premier ministre Ousmane Sonko sur le nombre de deux roues immatriculées sont faux, le secrétaire général national de la fédération des constructeurs de motos taxis l’invite à mener une enquête sérieuse sur la question en vue d’obtenir les bonnes statistiques.
S EnQuete