Chaque matin, dès l'aube, les éleveurs et leurs familles s'évertuent à aider les animaux à se lever, car cloués au sol par la faim.
L'absence d'herbe, de pâturage et d'aliments de bétail bien que subventionnés par l'Etat du Sénégal, déciment les animaux à petit feu. L'aliment est devenu introuvable.
La situation est la même dans les communes de Ndiaffate, Keur Socé et Latmingué. Des centaines de vaches et de chevaux ont péri à cause de la faim. Le sac de foin coûte entre 5.000 et 6.000 FCfa; le sac d'aliment de bétail (subventionné) s'échange à 5.200 FCfa.
Face à cette situation, où le monde rural n'a que cette lourde période de soudure en ligne de mire, le cheptel devra guetter sa mort d'ici la reprise normale des pluies.
Abdoulaye Diallo, Leral.net Kaolack
L'absence d'herbe, de pâturage et d'aliments de bétail bien que subventionnés par l'Etat du Sénégal, déciment les animaux à petit feu. L'aliment est devenu introuvable.
La situation est la même dans les communes de Ndiaffate, Keur Socé et Latmingué. Des centaines de vaches et de chevaux ont péri à cause de la faim. Le sac de foin coûte entre 5.000 et 6.000 FCfa; le sac d'aliment de bétail (subventionné) s'échange à 5.200 FCfa.
Face à cette situation, où le monde rural n'a que cette lourde période de soudure en ligne de mire, le cheptel devra guetter sa mort d'ici la reprise normale des pluies.
Abdoulaye Diallo, Leral.net Kaolack