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Kaolack-insécurité, occupation anarchique et manque d'assainissement : Ces maux qui hantent les commerçants du marché central

Lors d'une rencontre tenue avec la presse, samedi dernier, les différents délégués du Marché central de Kaolack, réunis autour du collectif " And Takhawu marché central " réclament de meilleures conditions afin de pouvoir mener convenablement leurs activités.


Rédigé par leral.net le Mercredi 20 Avril 2022 à 10:14 | | 0 commentaire(s)|

Kaolack-insécurité, occupation anarchique et manque d'assainissement : Ces maux qui hantent les commerçants du marché central
Malgré les multiples efforts concédés par le nouveau maire élu Serigne Mboup dans le cadre du programme d'assainissement ouvert à ce cadre multi opérationnel de spéculation, les commerçants du marché central de Kaolack continuent encore de déplorer l'envahissement dont ils sont souvent victimes pendant les moments de fête (Korité et Tabaski) par d'autres spéculateurs venus de toutes les régions du pays sans exception.

D'intenses moments d'échanges certes, mais qui portent grandement préjudice aux commerçants sédentaires dont les rentrées financières diminuent lamentablement. Simplement parce que les clients qu'ils avaient souvent l'habitude de voir ne viennent plus pour des causes d'accès, mais surtout du fait que les produits qu'ils offrent peuvent être facilement trouvés à l'étalage et à moindre coût. Une situation qui fait qu'à chaque période de grande commercialisation, les bénéfices se réduisent et des pertes énormes se confirment à leur endroit.

Les tentatives pour rencontrer le maire Serigne Mboup et discuter avec lui de ces sujets sont restées vaines et les commerçants ne savent plus à quel saint se vouer. Mais aussi les dispositions inclusives à prendre pour s'abriter définitivement de ces désagréments.

Car, en marge des problèmes déjà cités, les commerçants du marché central réclament pour autant le curage du réseau de drainage des eaux usées, un personnel de sécurité plus présent, un éclairage permanent des allées, mais surtout l'arrêt de la diffusion d'audios et d'informations non fondées sur les réalités du marché, qu'ils qualifient de diffamatoires et pour laquelle ils décident de poursuivre les auteurs en justice.
Sud Quotidien