Il en fut ainsi face au couplage et découplage des élections de 2007 où l’opposition eut l’occasion rêvée de réellement montrer son ancrage dans la défense des valeurs fondatrices de la République car offense à celle-ci ne pouvait pas être plus grande. Elle baissa la nuque comme le gamin, fils à papa, à qui l’aîné, nullard et camarade de classe, prit de force le petit pain à la récréation sans qu’il n’eût mots dire. Il en fut aussi de la sorte lors du vote de la loi Ezzan que du bruit et du tintamarre pour au final faire comme si jamais on ne s’indigna et tout récemment avec le statu de la Renaissance qui valut tant de sueurs, tant de cris, tant de dénonciations pour qu’il soit, aujourd’hui parait il, fréquemment visité et certainement par les mêmes qui critiquait son édification. Il en a eu d’autres pour lesquels il y eut des désapprobations des plus audibles et qui sont restées, hélas, sans suite.
Voilà pourquoi je reste convaincu qu’il en sera ainsi si wade décidait de se représenter en 2012 ou de coupler les deux élections pour 2011 ou 2014. Se seront les mêmes causes pour les mêmes effets. Nous nous indignons des actes que posent Wade, mais le premier à blâmer ne serait il pas, nous même, le peuple ? Ce peuple d’où est issu cette poltronne d’opposition qui ne l’est visiblement que de nom. Ce peuple qui crie sur tous les toits qu’il ne veut pas de la dévolution monarchique du pouvoir et qui n’est jamais présent quand des associations, des partis politiques ou de simples citoyens appellent à marcher pour les tares dont il souffre et qu’il dénonce, avec violence, dans les gran’places et dans les salons feutrés. Ce peuple que j’aperçus, sauter entre des prières afin de traverser une eau verdâtre stagnante depuis l’hivernage 2005 qui finissait de rompre la quiétude de la banlieue dakaroise et qui alla voter en 2007 pour le candidat qui l’avait mis dans cette situation et qui n’avait proposé aucune solution durable, est plus coupable que Wade et son régime gaspilleur et laxiste depuis la mise à l’écart de certains responsables PDS. Il l’est, cependant, moins que l’opposition qui devait être le porte étendard de la résistance.
A côté de tout ceci, j’en vois qui jubile déjà et je me demande s’ils comprennent grand-chose de tout le je m’en foutisme auquel ce régime s’adonne depuis 2004 et de la passiveté légendaire du peuple sénégalais. Evidemment, ils n’ont rien compris et n’auront que leurs yeux pour pleurer quand cette opposition qu’ils semblent tant chérir courbera, comme d’habitude, l’échine pour accepter stoïquement le chemin que Wade voudra que le Sénégal prenne : Wade fils successeur de Wade père.
Heureusement, il existe des personnes qui ne laisseront pas aboutir ce foutu projet monarchique qui nous a valu les plus sordides complots contre des Hommes d’Etat. Ils seront debout comme ils l’ont toujours été pour dire à qui de droit que le peuple en a marre. Ils n’auront pas besoin de couverture républicaine parce que quand l’intérêt supérieur de la Nation prévaut il n’y a plus de calcul qui vaille pour ces vaillants soldats des libertés individuelles. Ils se battront même s’ils doivent y laisser leurs vies qu’importe si le peuple suive ou pas. Ils ont un devoir historique à accomplir et rien ni personne ne pourront les empêcher de le faire. L’alternance ne peut être faite au-delà de ceux par qui elle était venue et qui ont, aujourd’hui, la responsabilité historique de rectifier le tire. La vraie alternance donc ne peut être faite par des transhumants et des venus de nul part encore moins par ces pusillanimes que le peuple finissait de vomir et de mettre sur la touche, pour incompétence, un 19 Mars 2000. Que ceux doivent comprendre ceci le comprennent donc.
Sankar
sankraa@yahoo.fr
Voilà pourquoi je reste convaincu qu’il en sera ainsi si wade décidait de se représenter en 2012 ou de coupler les deux élections pour 2011 ou 2014. Se seront les mêmes causes pour les mêmes effets. Nous nous indignons des actes que posent Wade, mais le premier à blâmer ne serait il pas, nous même, le peuple ? Ce peuple d’où est issu cette poltronne d’opposition qui ne l’est visiblement que de nom. Ce peuple qui crie sur tous les toits qu’il ne veut pas de la dévolution monarchique du pouvoir et qui n’est jamais présent quand des associations, des partis politiques ou de simples citoyens appellent à marcher pour les tares dont il souffre et qu’il dénonce, avec violence, dans les gran’places et dans les salons feutrés. Ce peuple que j’aperçus, sauter entre des prières afin de traverser une eau verdâtre stagnante depuis l’hivernage 2005 qui finissait de rompre la quiétude de la banlieue dakaroise et qui alla voter en 2007 pour le candidat qui l’avait mis dans cette situation et qui n’avait proposé aucune solution durable, est plus coupable que Wade et son régime gaspilleur et laxiste depuis la mise à l’écart de certains responsables PDS. Il l’est, cependant, moins que l’opposition qui devait être le porte étendard de la résistance.
A côté de tout ceci, j’en vois qui jubile déjà et je me demande s’ils comprennent grand-chose de tout le je m’en foutisme auquel ce régime s’adonne depuis 2004 et de la passiveté légendaire du peuple sénégalais. Evidemment, ils n’ont rien compris et n’auront que leurs yeux pour pleurer quand cette opposition qu’ils semblent tant chérir courbera, comme d’habitude, l’échine pour accepter stoïquement le chemin que Wade voudra que le Sénégal prenne : Wade fils successeur de Wade père.
Heureusement, il existe des personnes qui ne laisseront pas aboutir ce foutu projet monarchique qui nous a valu les plus sordides complots contre des Hommes d’Etat. Ils seront debout comme ils l’ont toujours été pour dire à qui de droit que le peuple en a marre. Ils n’auront pas besoin de couverture républicaine parce que quand l’intérêt supérieur de la Nation prévaut il n’y a plus de calcul qui vaille pour ces vaillants soldats des libertés individuelles. Ils se battront même s’ils doivent y laisser leurs vies qu’importe si le peuple suive ou pas. Ils ont un devoir historique à accomplir et rien ni personne ne pourront les empêcher de le faire. L’alternance ne peut être faite au-delà de ceux par qui elle était venue et qui ont, aujourd’hui, la responsabilité historique de rectifier le tire. La vraie alternance donc ne peut être faite par des transhumants et des venus de nul part encore moins par ces pusillanimes que le peuple finissait de vomir et de mettre sur la touche, pour incompétence, un 19 Mars 2000. Que ceux doivent comprendre ceci le comprennent donc.
Sankar
sankraa@yahoo.fr