Il était attendu lundi dernier par les conseillers du Conseil économique et social (Ces) à l’ouverture de la première session de l’institution. Mais, il avait fait faux bon au grand dam des conseillers qui avaient préparés des questions sur la situation énergétique dont la solution tarde à être trouvée par les responsables en charge du secteur.
Après des pressions des membres de son entourage en plus des informations rapportées par la presse au lendemain de l’ouverture de la session, Karim a accepté de se présenter devant les conseillers afin de s’expliquer. Et c’est finalement, le vendredi qu’il sera auditionné à fond afin qu’il fournisse des explications et livre des garanties nécessaires aux populations sur la distribution de l’énergie.
D’ailleurs, la communication du ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, nous dit-on, portera sur le secteur de l’énergie en général et sera suivie de débats. Un face à face avec les conseillers qui s’annonce intéressant et riche en enseignement, car, certains membres de cette institution ne « comptent pas faire comme les députés qui passent tout leur temps à faire des éloges à chaque fois qu’ils ont un ministre de la République devant eux au lieu de poser des questions qui intéressent les populations ». D’ailleurs, aucun conseiller ne compte rater ce rendez-vous avec le patron de l’Energie au Sénégal. Certains conseillers entendent interpeller Karim sur d’autres sujets qui n’ont rien à voir avec le plan Takkal qui a d’ailleurs été décrié par les syndicats de la Senelec. Il s’agit, de l’affaire Itoc-Senelec. En effet, depuis deux mois, le tanker Green-Point est amarré non loin de Dakar.
Dans son ventre, 33 000 tonnes de fuel attendent d’être déchargées. La Senelec manque de combustible pour approvisionner ses centrales, mais ne parvient pas à obtenir que la cargaison lui soit livrée. Itoc réclame un reliquat de 2,8 milliards de F Cfa que la Senelec lui doit. En outre, après plusieurs demandes restées sans réponse, Itoc a réclamé, à l’arrivée en rade de Dakar du Green-Point, le 13 décembre dernier, des garanties de paiement (traites avalisées ou lettres de crédit) avant de le faire décharger. Sujet que les conseillers ne veulent pas épargner dans ce débat.
Mais, de sources concordantes, Karim Wade a demandé à Ousmane Masseck Ndiaye de canaliser les conseillers afin qu’ils se limitent à poser des questions uniquement sur le plan « Takkal ». Une liste d’intervenants a été d’ailleurs arrêtée dans ce sens. Elle était limitée à 16 conseillers pour le premier rendez-vous manqué de lundi dernier. Elle pourrait légèrement évoluer d’ici vendredi prochain. Et le président du Conseil économique et social n’entend donner la parole qu’aux conseillers qui figurent sur la liste. Une manière de contrer ceux qui veulent à tout prix faire entendre leur voix.
Lundi à l’ouverture, le Président Ousmane Masseck Ndiaye avait justifié l’absence de Karim en indiquant qu’ »il est parti représenter le président de la République au Koweït, mais il est disposé à faire sa présentation à son retour ». On rappelle que la semaine dernière, le ministre avait demandé à rencontrer les présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat et du Conseil Economique et social, pour présenter et partager avec les membres de ces trois institutions le « plan Takkal » (lumière en wolof), conçu pour résoudre la crise énergétique qui secoue le Sénégal depuis plusieurs années.
Sambou BIAGUI
lepointdujour.sn
Après des pressions des membres de son entourage en plus des informations rapportées par la presse au lendemain de l’ouverture de la session, Karim a accepté de se présenter devant les conseillers afin de s’expliquer. Et c’est finalement, le vendredi qu’il sera auditionné à fond afin qu’il fournisse des explications et livre des garanties nécessaires aux populations sur la distribution de l’énergie.
D’ailleurs, la communication du ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, nous dit-on, portera sur le secteur de l’énergie en général et sera suivie de débats. Un face à face avec les conseillers qui s’annonce intéressant et riche en enseignement, car, certains membres de cette institution ne « comptent pas faire comme les députés qui passent tout leur temps à faire des éloges à chaque fois qu’ils ont un ministre de la République devant eux au lieu de poser des questions qui intéressent les populations ». D’ailleurs, aucun conseiller ne compte rater ce rendez-vous avec le patron de l’Energie au Sénégal. Certains conseillers entendent interpeller Karim sur d’autres sujets qui n’ont rien à voir avec le plan Takkal qui a d’ailleurs été décrié par les syndicats de la Senelec. Il s’agit, de l’affaire Itoc-Senelec. En effet, depuis deux mois, le tanker Green-Point est amarré non loin de Dakar.
Dans son ventre, 33 000 tonnes de fuel attendent d’être déchargées. La Senelec manque de combustible pour approvisionner ses centrales, mais ne parvient pas à obtenir que la cargaison lui soit livrée. Itoc réclame un reliquat de 2,8 milliards de F Cfa que la Senelec lui doit. En outre, après plusieurs demandes restées sans réponse, Itoc a réclamé, à l’arrivée en rade de Dakar du Green-Point, le 13 décembre dernier, des garanties de paiement (traites avalisées ou lettres de crédit) avant de le faire décharger. Sujet que les conseillers ne veulent pas épargner dans ce débat.
Mais, de sources concordantes, Karim Wade a demandé à Ousmane Masseck Ndiaye de canaliser les conseillers afin qu’ils se limitent à poser des questions uniquement sur le plan « Takkal ». Une liste d’intervenants a été d’ailleurs arrêtée dans ce sens. Elle était limitée à 16 conseillers pour le premier rendez-vous manqué de lundi dernier. Elle pourrait légèrement évoluer d’ici vendredi prochain. Et le président du Conseil économique et social n’entend donner la parole qu’aux conseillers qui figurent sur la liste. Une manière de contrer ceux qui veulent à tout prix faire entendre leur voix.
Lundi à l’ouverture, le Président Ousmane Masseck Ndiaye avait justifié l’absence de Karim en indiquant qu’ »il est parti représenter le président de la République au Koweït, mais il est disposé à faire sa présentation à son retour ». On rappelle que la semaine dernière, le ministre avait demandé à rencontrer les présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat et du Conseil Economique et social, pour présenter et partager avec les membres de ces trois institutions le « plan Takkal » (lumière en wolof), conçu pour résoudre la crise énergétique qui secoue le Sénégal depuis plusieurs années.
Sambou BIAGUI
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