Sa nomination a été officialisée le 09 Novembre dernier à l’issue du Conseil des ministres. Keyssi Bousso a pris les commandes du Grand Théâtre de Dakar depuis plus d’un mois. Cet homme de culture n’était peut-être pas très connu au Sénégal et pourtant il a un parcours qui fait de lui l’un des artistes sénégalais les plus respectés dans le vieux continent.
Son Parcours…
Keyssi Bousso est né dans le Fouta plus exactement à Doumga Lao dans le département de Podor il y a plus de cinquante ans. Keyssi n’est pas son nom d’artiste comme beaucoup le pensent mais son vrai nom. Son homonyme fut un marabout des « Boussobé », la famille de Mame Diarra Bousso, mère de Serigne Touba. Un vrai Sénégalais donc.
Après l’obtention de son bac, Keyssi intègre l’Ecole des arts puis Mudra Afrique et devient un danseur. Cette formation va lui permettre de s’envoler vers l’Europe. Il conquit la Belgique, l’Italie, l’Angleterre et la Suède avec des spectacles de haute facture. L’artiste finit par s’installer définitivement en Belgique malgré les nombreuses sollicitations venant d’autres régions européennes.
Keyssi s’est fait rapidement un nom dans son pays adoptif et devient incontournable pour les artistes sénégalais et même africains vivant ou de passage en Belgique. Beaucoup d’artistes sénégalais comme Baaba Maal, Abou Diouba, Fatou Guéwel, Thione Seck sont plusieurs fois passés par lui pour assurer des spectacles en terre belge.
Pour dispenser son savoir et partager son expérience, il décide d’ouvrir des écoles de danse à Bruxelles et un peu partout dans ce pays. Keyssi a pu donc vivre de son art. Il est propriétaire d’une grande maison à Bruxelles, une maison très connue par les émigrés sénégalais en situation difficile dans ce pays. « Sa porte n’est jamais fermée », confie un Sénégalais vivant en Belgique. Keyssi, très hospitalier, accueille chaque année des centaines des Sénégalais et Africains qui viennent de poser leurs valises dans ce pays pour ensuite les aider et les orienter. « Beaucoup d’entre eux ont aujourd’hui réussi », dit-il avec fierté. Il a donc joué durant des années le rôle du ambassadeur africain en Belgique.
Malgré les trente-trois passés en Europe, Keyssi Bousso n’a pas oublié son pays, le Sénégal et surtout son Fouta natal. Pour preuve, l’homme n’a rien perdu de sa culture. Il maîtrise magnifiquement la langue halpoulaar et sa façon de s’habiller montre qu’il est toujours attaché à ses origines. D’ailleurs, il vient régulièrement en aide à son village et à la communauté rurale de Doumga Lao dans le Podor. Des livres, des panneaux solaires et d’autres matériels sont gracieusement mis à la disposition des populations de cette partie Nord du pays.
Ses relations avec le Président…
Keyssi Bousso a rencontré Macky Sall pour la première en 2008 à Paris. A cette période, l’actuel locataire du Palais sis à l’avenue Léopold Sédar Senghor était encore président de l’Assemblée nationale. Les deux hommes ont pu tisser des liens très étroits. Lorsque Macky Sall est poussé à la démission du perchoir de l’Assemblée, Keyssi décide de l’accompagner dans sa mission de conquérir le pouvoir et de mettre fin au régime de l’Alternance. Durant ses passages à Bruxelles, élisait domicile chez son ami Keyssi qui est devenu un membre influent de l’Alliance pour la République dans le Benelux. Il est même l’argentier du parti de Macky Sall dans cette partie de l’Europe. La bataille pour la conquête du pouvoir fut rude et longue mais finit par porter ses fruits. Le 25 mars 2012, Wade perd le pouvoir au profit de son ex Premier ministre.
Keyssi et le défi du Grand Théâtre..
Macky Sall a fait appel aux compétences de Keyssi Bousso pour diriger le Grand Théâtre inauguré en grande pompe en 2011 par Me Abdoulaye Wade. Quitter la Belgique après toutes années passées dans ce pays n’a pas du tout été facile. Surtout que l’artiste et promoteur de spectacle a fait toute sa carrière en Europe. Il y gagnait plus. Mais, son cœur a parlé. Il a décidé de rentrer au bercail et de relever un nouveau défi. Keyssi a pour mission autant l’entretien de ce bijou architectural que l’organisation des activités qui se déroulent dans ce théâtre destiné à être le haut lieu de l’expression culturelle et artistique sénégalaise, africaine mais aussi internationale. Une mission pas impossible pour cet homme simple, humble, généreux, travailleur et exigeant selon ses proches.
Son Parcours…
Keyssi Bousso est né dans le Fouta plus exactement à Doumga Lao dans le département de Podor il y a plus de cinquante ans. Keyssi n’est pas son nom d’artiste comme beaucoup le pensent mais son vrai nom. Son homonyme fut un marabout des « Boussobé », la famille de Mame Diarra Bousso, mère de Serigne Touba. Un vrai Sénégalais donc.
Après l’obtention de son bac, Keyssi intègre l’Ecole des arts puis Mudra Afrique et devient un danseur. Cette formation va lui permettre de s’envoler vers l’Europe. Il conquit la Belgique, l’Italie, l’Angleterre et la Suède avec des spectacles de haute facture. L’artiste finit par s’installer définitivement en Belgique malgré les nombreuses sollicitations venant d’autres régions européennes.
Keyssi s’est fait rapidement un nom dans son pays adoptif et devient incontournable pour les artistes sénégalais et même africains vivant ou de passage en Belgique. Beaucoup d’artistes sénégalais comme Baaba Maal, Abou Diouba, Fatou Guéwel, Thione Seck sont plusieurs fois passés par lui pour assurer des spectacles en terre belge.
Pour dispenser son savoir et partager son expérience, il décide d’ouvrir des écoles de danse à Bruxelles et un peu partout dans ce pays. Keyssi a pu donc vivre de son art. Il est propriétaire d’une grande maison à Bruxelles, une maison très connue par les émigrés sénégalais en situation difficile dans ce pays. « Sa porte n’est jamais fermée », confie un Sénégalais vivant en Belgique. Keyssi, très hospitalier, accueille chaque année des centaines des Sénégalais et Africains qui viennent de poser leurs valises dans ce pays pour ensuite les aider et les orienter. « Beaucoup d’entre eux ont aujourd’hui réussi », dit-il avec fierté. Il a donc joué durant des années le rôle du ambassadeur africain en Belgique.
Malgré les trente-trois passés en Europe, Keyssi Bousso n’a pas oublié son pays, le Sénégal et surtout son Fouta natal. Pour preuve, l’homme n’a rien perdu de sa culture. Il maîtrise magnifiquement la langue halpoulaar et sa façon de s’habiller montre qu’il est toujours attaché à ses origines. D’ailleurs, il vient régulièrement en aide à son village et à la communauté rurale de Doumga Lao dans le Podor. Des livres, des panneaux solaires et d’autres matériels sont gracieusement mis à la disposition des populations de cette partie Nord du pays.
Ses relations avec le Président…
Keyssi Bousso a rencontré Macky Sall pour la première en 2008 à Paris. A cette période, l’actuel locataire du Palais sis à l’avenue Léopold Sédar Senghor était encore président de l’Assemblée nationale. Les deux hommes ont pu tisser des liens très étroits. Lorsque Macky Sall est poussé à la démission du perchoir de l’Assemblée, Keyssi décide de l’accompagner dans sa mission de conquérir le pouvoir et de mettre fin au régime de l’Alternance. Durant ses passages à Bruxelles, élisait domicile chez son ami Keyssi qui est devenu un membre influent de l’Alliance pour la République dans le Benelux. Il est même l’argentier du parti de Macky Sall dans cette partie de l’Europe. La bataille pour la conquête du pouvoir fut rude et longue mais finit par porter ses fruits. Le 25 mars 2012, Wade perd le pouvoir au profit de son ex Premier ministre.
Keyssi et le défi du Grand Théâtre..
Macky Sall a fait appel aux compétences de Keyssi Bousso pour diriger le Grand Théâtre inauguré en grande pompe en 2011 par Me Abdoulaye Wade. Quitter la Belgique après toutes années passées dans ce pays n’a pas du tout été facile. Surtout que l’artiste et promoteur de spectacle a fait toute sa carrière en Europe. Il y gagnait plus. Mais, son cœur a parlé. Il a décidé de rentrer au bercail et de relever un nouveau défi. Keyssi a pour mission autant l’entretien de ce bijou architectural que l’organisation des activités qui se déroulent dans ce théâtre destiné à être le haut lieu de l’expression culturelle et artistique sénégalaise, africaine mais aussi internationale. Une mission pas impossible pour cet homme simple, humble, généreux, travailleur et exigeant selon ses proches.