C’est son dernier rêve que l'Etat vient de lui arracher. Il s’agit du désir du maire de Dakar, Khalifa Sall, de procéder à un emprunt obligataire. En effet, d’après EnQuête, le Ministère de l’Economie et des Finances a opposé un niet catégorique au lancement d’un emprunt obligataire d’un montant de 41,6 millions de dollars, soit 20 milliards de francs Cfa dans l’espace Uemoa. Pourtant, le lundi 16 février 2015, les membres du Conseil municipal de Dakar avaient autorisé l’édile de la capitale sénégalaise à procéder à ce lancement.
Motif invoqué : les modifications opérées par l’Acte 3 de la décentralisation, estimant que s’il y a défaut de paiement, l’Etat sera le premier responsable.
Pour rappel, cette opération devait être soutenue par la Fondation Bill Gates et l’Usaid. Et l’Usaid s’était engagé à garantir la moitié de l’emprunt, soit 10 milliards, et le reste devait être remboursé par la mairie, à hauteur de 2 milliards par an dans son budget.
Mais à peine les Services du ministre Amadou Bâ ont-ils brandi leur argumentaire que la Mairie de Dakar a réfuté celui-ci.
Pour la Municipalité, si un bailleur aussi crédible que l’USAID accepte de s’associer à cette opération, si d’autres bailleurs de fonds avalisent, et que le marché lui-même se prépare à cet emprunt obligataire, c’est parce qu’il y a du sérieux derrière.
Actusen.com
Motif invoqué : les modifications opérées par l’Acte 3 de la décentralisation, estimant que s’il y a défaut de paiement, l’Etat sera le premier responsable.
Pour rappel, cette opération devait être soutenue par la Fondation Bill Gates et l’Usaid. Et l’Usaid s’était engagé à garantir la moitié de l’emprunt, soit 10 milliards, et le reste devait être remboursé par la mairie, à hauteur de 2 milliards par an dans son budget.
Mais à peine les Services du ministre Amadou Bâ ont-ils brandi leur argumentaire que la Mairie de Dakar a réfuté celui-ci.
Pour la Municipalité, si un bailleur aussi crédible que l’USAID accepte de s’associer à cette opération, si d’autres bailleurs de fonds avalisent, et que le marché lui-même se prépare à cet emprunt obligataire, c’est parce qu’il y a du sérieux derrière.
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