Pour finir, Khaf a dégagé les perspectives, comment il entrevoit Ndakaaru dans dix ans. Il s’agira, indique-t-il, «en synergie avec l’État, de réorganiser (Ndakaaru) en profondeur sur le plan de l’urbanisme, de l’occupation spatiale et de la construction, avec l’aménagement d’artères larges, propres et boisées, afin de canaliser l’urbanisation anarchique». Il pense qu’il faudra s’appesantir sur la vocation de porte d’entrée et de «hub» de la capitale, qui est tout à la fois «une ville pour le tourisme, un centre d’affaires et un carrefour culturel». Par sa situation géographique, Ndakaaru ne peut pas être une ville industrielle, pense le maire qui parle d’«aberration» en donnant l’exemple de la corniche de Hann, la plus belle de la capitale et qui est occupée par des usines : «Si, de là où il se trouve, Senghor voit ce qu’elle est devenue, il doit se retourner dans sa tombe».
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