Khalifa Sall a beau avoir été inculpé pour détournement de fonds à la mairie de Dakar, ce qu’il conteste et être incarcéré à la prison de Rebeuss depuis le 7 mars, il a été élu député sur la liste nationale de Mankoo Taxawu Senegaal.
Cette situation inédite risque de virer très vite a l’imbroglio juridique : comment le maire de la capitale peut-il siéger à l’Assemblée nationale, tout en étant en détention ?
Ses proches estiment que son élection devrait mettre fin à sa détention, pour des raisons tant politiques que juridiques. "Maintenant que Khalifa Sall est élu député, il bénéficie de l’immunité et doit donc être remis en liberté", soutient Me Seydou Diagne, son avocat.
« Être élu député ne lui garantit rien et n’est pas synonyme d’impunité », rétorque Me Baboucar Cisse, le représentant de l’Etat dans cette affaire.
Les faits qui lui sont reprochables sont bien antérieurs à son mandat. Le seul moyen pour lui, de retrouver la liberté reste le même : payer la caution qui a été fixée par la justice, soit 1,8 milliards FCFA (2,7 millions d’euros). Une option dont le maire de Dakar et son entourage ne veulent pas entendre parler. Pour eux, ce serait un aveu de culpabilité.
Pour Khalifa Sall, la pilule est plus dure à avaler. Incarcéré depuis le 7 mars après son inculpation pour détournement présumé de fonds dans sa municipalité, le frondeur socialiste, qui clame son innocence, espérait l’emporter dans son bastion de Dakar et asseoir sa stature nationale en vue de 2019.
D’après les résultats provisoires, il n’est en tête dans aucun département et a surtout perdu la bataille de la capitale, à 3000 voix près, face à Bby. Ce score très serre est contesté par les lieutenants du maire, qui dénonce un’ ’vol’’ et déposé un recours en nullité devant la commission nationale des élections.
Seule source de satisfaction pour Mankoo Taxawu Senegaal, elle remporterait quelques sièges sur la liste nationale dont un pour Khalifa Sall, désormais député tout étant en prison
Jeune Afrique
Cette situation inédite risque de virer très vite a l’imbroglio juridique : comment le maire de la capitale peut-il siéger à l’Assemblée nationale, tout en étant en détention ?
Ses proches estiment que son élection devrait mettre fin à sa détention, pour des raisons tant politiques que juridiques. "Maintenant que Khalifa Sall est élu député, il bénéficie de l’immunité et doit donc être remis en liberté", soutient Me Seydou Diagne, son avocat.
« Être élu député ne lui garantit rien et n’est pas synonyme d’impunité », rétorque Me Baboucar Cisse, le représentant de l’Etat dans cette affaire.
Les faits qui lui sont reprochables sont bien antérieurs à son mandat. Le seul moyen pour lui, de retrouver la liberté reste le même : payer la caution qui a été fixée par la justice, soit 1,8 milliards FCFA (2,7 millions d’euros). Une option dont le maire de Dakar et son entourage ne veulent pas entendre parler. Pour eux, ce serait un aveu de culpabilité.
Pour Khalifa Sall, la pilule est plus dure à avaler. Incarcéré depuis le 7 mars après son inculpation pour détournement présumé de fonds dans sa municipalité, le frondeur socialiste, qui clame son innocence, espérait l’emporter dans son bastion de Dakar et asseoir sa stature nationale en vue de 2019.
D’après les résultats provisoires, il n’est en tête dans aucun département et a surtout perdu la bataille de la capitale, à 3000 voix près, face à Bby. Ce score très serre est contesté par les lieutenants du maire, qui dénonce un’ ’vol’’ et déposé un recours en nullité devant la commission nationale des élections.
Seule source de satisfaction pour Mankoo Taxawu Senegaal, elle remporterait quelques sièges sur la liste nationale dont un pour Khalifa Sall, désormais député tout étant en prison
Jeune Afrique