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Khalilou Fadiga, meneur de jeu des « Lions »:« Je veux essayer d’amener ma pierre à l’édifice »

Ecarté de la tanière depuis trois ans maintenant, pour diverses raisons, Khalilou Fadiga 34 ans est de retour. Il a été convoqué par Lamine Ndiaye pour « sauver » le Sénégal qui doit impérativement battre la Gambie le 11 octobre prochain dans une rencontre comptant pour les éliminatoires combinées de la Can et du Mondial 2010. Interrogé par nos confrères de Rfi, le « Gaucher magique » des Lions refuse d’être vu comme un « messie ». Pour Khali, seule compte la victoire du Sénégal. Sud quotidien vous publie l’intégralité de cette entrevue.


Rédigé par leral.net le Mardi 7 Octobre 2008 à 06:16 | | 0 commentaire(s)|

Khalilou Fadiga, meneur de jeu des « Lions »:« Je veux essayer d’amener ma pierre à l’édifice »
Sur son retour...

Nous (Lamine Ndiaye et lui, Ndlr) avons eu des discussions positives. Je m’attendais à cette convocation parce que nous en avions déjà discuté. Quand j’ai le fax, c’était juste une confirmation. Parce que nous en avions parlé quelques semaines auparavant.

Lourde responsabilité, beaucoup de pression, vous êtes attendu comme le messie pour ce match contre la Gambie. Il ne faut pas se le gâcher ?

Non je ne le vois pas sur cet angle-là. Pour moi le plus important, c’est de participer à la bonne marche de l’équipe. Et essayer d’amener ma pierre à l’édifice. Le plus important c’est de remporter la victoire. Ce n’est pas le retour de Khalidou Fadiga. Je pense que les gars sont conscients de la valeur de l’enjeu de samedi après-midi.

Revenons sur ces trois, quatre années de galère. L’opération au cœur. Plusieurs blessures. Vous avez perdu votre maman. J’imagine que ce sont des moments difficiles que vous avez vécu ces dernières années ?

Oui ce sont des moments difficiles. Mais ces moments qui m’ont renforcé dans abnégation. Je veux dire dans mon combat de tous les jours. C’est vrai que ça n’a pas été très facile, mais avec le soutien des personnes qui m’ont toujours aidé, qui étaient là au moment où je comptais sur eux. Ça m’a donné du boum au cœur. Je pense que c’est grâce à ces choses-là que je suis là actuellement.

On va encore parler de ces années de galère, de l’Inter de Milan où vous n’avez pas pu malheureusement poser vos baluchons. Comme enseignement qu’avez-vous tiré de ces moments-là ?

Comme je l’ai dit c’était très difficile. Mais bon, je suis une personne qui a reçu une certaine éducation au niveau de la combativité, au niveau de l’abnégation, de ne rien laisser tombé. Lorsque j’ai appris le problème que j’avais. Lorsqu’on m’a confirmé qu’il y a une manière de résoudre le souci que j’avais. Nous avons directement pris la décision de le faire avec ma famille, mes amis et des gens qui me sont proches. De fil en aiguille les choses se sont bien passées. Je suis revenu au football depuis un certain temps. Il y a eu ensuite d’autres blessures qui ont été dues au physique c’est-à-dire tendon d’Achille. Mais ça ce sont des choses qui peuvent arriver à tout le monde. Mais je ne le souhaite à personne. A force de travailler, avec beaucoup d’abnégation, je suis revenu au haut niveau. Ça fait un bon bout de temps que je joue à tous les matches. Voilà, je suis content, je suis heureux d’être dans le football parce que c’est la chose qui me donne du plaisir.

Quel regard de l’extérieur portez-vous sur l’équipe nationale minée par les clans, par l’indiscipline. Bref l’esprit de 2002 a disparu ?

Je suis quelqu’un qui juge que par rapport à ce que je vois. Etant donné que je n’étais pas sur place, il me serait difficile de porter de porter un jugement sur l’équipement nationale à l’heure actuelle.

Aujourd’hui que faut-il faire concrètement pour retrouver l’esprit de 2002 comme certains le préconisent ?

Laissez moi d’abord commencer mes premiers pas avec l’équipe nationale. Et puis par la suite nous en discuterons après le match de samedi. A l’heure actuelle, franchement, il serait indécent pour moi, de pouvoir porter un jugement sur quelque chose où je n’ai pas été présent. Et puis, je ne suis pas quelqu’un qui porte des préjugés sur les soi-disants

Vous êtes confiants pour le match de samedi ?

Très confiant. J’ai toujours été confiant par rapport à l’équipe nationale. Je suis toujours confiant lorsque je foule la pelouse. Nous avons des capacités. Nous avons des qualités techniques et tactiques qui font que nous pouvons arriver à nos fins par rapport à l’équipe gambienne. Mais il faudra remonter les manches et surtout faire le maximum pour le match de samedi.

(Sources Rfi)

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