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King Fahd palace : Un business de 100 milliards menace la cohésion de l’Etat

Conflit d’intérêts. Délit d’initié. Un peu de tout cela à la fois. L’ancien hôtel Méridien-Président et actuel King Fahd Palace fait l’objet de toutes les convoitises. Lorsque Le Pays au Quotidien prévenait, dans son édition n°238 du jeudi 03 mai 2012, que Mamadou Racine Sy perdrait ce fleuron de 100 milliards, nous avons reçu des réactions courroucées.


Rédigé par leral.net le Vendredi 27 Juillet 2012 à 00:25 | | 3 commentaire(s)|

King Fahd palace : Un business de 100 milliards menace la cohésion de l’Etat
Naguère fleuron de l’hôtellerie sénégalaise, l’ancien Méridien-Président est gracieusement offert par le Royaume d'Arabie Saoudite, à la veille du premier Sommet de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), tenu à Dakar en 1992. Au départ, la gestion revient à la chaîne des hôtels «Le Méridien», alors propriétaire de l’hôtel Méridien de Ngor, devenu Ngor Diarama. Fondé en 1972 par Air-France, qui souhaite offrir à ses clients un «chez-eux loin de chez eux», Le Méridien devient un groupe de renommée internationale. Après une croissance rapide au fil des années, cette prestigieuse enseigne passe aux mains de différents investisseurs avant que la marque ne soit rachetée, en 2005, par Starwood Hotels & Resorts, groupe hôtelier américain comptant plus de 120 luxueux établissements répartis dans 50 pays à travers le monde.

Mais depuis son inauguration, en dehors des séjours des hôtes de marque de la République, l'Hôtel Méridien-Président ne rapporte pas grand-chose à l'Etat. Ses prestigieuses installations - fierté des visiteurs et étrangers - sont gagnées par la vétusté et le manque d’entretien. Etant entendu que la rénovation, la maintenance et l'entretien sont à la charge de l'Etat et non du gestionnaire. C’est alors qu’arrive le second Sommet de l’OCI, une aubaine pour ce vieux joyau. Il y gagne une belle seconde jeunesse. Mais, face à l’improductivité galopante, le chef de l’Etat sortant, Me Abdoulaye Wade, en fait une cession aux « hôteliers les plus dynamiques du marché africain ». C’est ainsi que le 31 décembre 2011, l’Etat décide de retirer la gestion de l’hôtel au groupe Starwood pour la confier à Mamadou Racine Sy. Dans quelles conditions cette rétrocession est faite ? «Mystère et boule de gomme», assurent des insurgés de la nouvelle gestion. Une question qui taraude l’esprit des employés soucieux de la préservation de leur emploi, est de savoir «qui représente les intérêts de l’Etat ?» En fait, le comité de gestion sortant est composé des représentants du ministère du Tourisme, des Finances, de la Primature et de la Présidence de la République ; mais il est dissout. A ce jour, «il n’y a ni Conseil d’administration, ni Comité de gestion, ni aucune structure mise en place pour assurer le contrôle de l’entreprise», regrette une partie du personnel, qui brandit la menace de paralyser l’hôtel et de «créer un incident diplomatique», dès la prochaine rencontre de chefs d’Etat et de gouvernement. Autant de raisons pour que l’Etat ouvre grandement les yeux sur ce « bijou national».

Vous avez dit préférence nationale ?

La confiance placée par Abdoulaye Wade en Racine Sy n’excluait pas le contrôle. Les accusations du personnel sont sans appel : «mauvaise gestion, gabegie, baisse de la qualité, fuite des clients vers les autres concurrents». Le ministre de la Culture et du Tourisme, Youssou Ndour, a dansé plus vite que la musique en annonçant l’ouverture d’un nouvel appel d’offres international pour réattribuer la gestion. Mais, des soupçons ont accompagné immédiatement le projet de l’artiste interplanétaire. Ses irréductibles adversaires voient dans la démarche une intention «de passer le micro» à des amis milliardaires. «Youssou Ndour chante pour le groupe Accor, qui gère déjà le Novotel et le Pullman», tranche notre interlocuteur actif dans le milieu hôtelier. «Le Groupe français voudrait le Méridien pour l'exploiter sous le label Sofitel». Ce florissant groupe bénéficie du soutien franc et massif de «Youssou Ndour et de Jean Pierre-Pierre Bloch qui serait à la tête du lobby».

Mais rien ne permet de dire que l’encore «Roi du Mbalax» sortira vainqueur de ce combat. Car - en plus de Racine Sy, qui compte sur la puissante corporation des hôteliers du Sénégal dont il dirige le syndicat patronal - il y a le candidat du Premier ministre. « Abdoul Mbaye ne verrait pas d’inconvénient à ramener le groupe Starwood (ex-gérant) dont il fut le banquier à la CBAO et à la BST. Il a des relations étroites avec le «Monsieur Afrique» du groupe, Hassan Ahdab, vice-président pour l’Afrique et Océan Indien de Starwood». [Voire par ailleurs]. Enfin, une voix prépondérante dans ce dossier, le président Macky Sall himself. Il ne soutient personne. Son souci : renflouer les caisses de l’Etat. Sur conseil du ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Kane, « il serait prêt à vendre purement et simplement l'hôtel pour environ 100 milliards de francs cfa». Le business n’est pas un péché, dit-on. Mais un Etat qui se respecte ne gère pas d’hôtel. Quant au Roi You, il se défend de vouloir liquider l’actuelle gestionnaire. «Le dossier, c’est nous qui l’avons en main. Pour l’instant, il n’y a pas d’attribution définitive. Nous sommes en train d’y travailler et quand nous arriverons à une conclusion, nous lancerons un appel d’offres et confierons la gestion au meilleur». Cependant, il donne de la voix basse : «Pour le moment, c’est Racine Sy qui est là. Mais, il ne s’agit point de liquider un Sénégalais en faveur des étrangers ou de privilégier un quelconque opérateur en faveur des Sénégalais». Des propos qui battent en brèche la «préférence nationale». Son estimé contradicteur Mamadou Racine Sy fait, comme d’habitude, le mort devant la presse. Nous avons essayé de le joindre sur son téléphone portable, dans l’après-midi d’avant-hier. Le même stratagème : il renvoie malicieusement la ligne à son assistante qui sert, avec courtoisie, la rengaine habituelle : «M. Sy n’est pas encore au bureau, je l’informerai dès qu’il sera là».

Lesenegalais



1.Posté par Press le 27/07/2012 03:11 | Alerter
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It’s Ramadan time in the Gambia. People are finding it hard to feed their families. Almost all the basic food commodities are out of reach. Prices have gone up. It’s too exorbitant for the poor man to afford a bag of rice, meat, sugar, onion, and bread. Everyone here in Banjul is dissatisfied with President Jammeh's leadership. Jammeh talks too much, brags a lot about his successes as a leader, and yet the Gambia and her people are dying of hunger.

Just at the beginning of the Ramadan, there was an acute shortage of onion in the country. People struggle to buy onions in our markets. Importers said they have been told not to import onions because Jammeh is the primary importer through his KGI affiliates business empires. Gambians have to wait for Jammeh’s onions to arrive in town to be able to buy onions.

Jammeh’s onions have just docked in our seaport. Jammeh is selling a bag of onion for D750 dalasi—that is an average monthly salary for a security guard here in Banjul. In some places, a bag of onion is being sold for D800 dalasi. The business market has been hijacked by Jammeh and his mafia partners in town. There is no level playing field for competition.

People break their fast in the evening without cold water, good food on the table, and other refreshments. NAWEC, as usual, can hardly provide a good solid eight hours of an uninterrupted electricity supply. The energy firm is busy servicing Kanilai, the State House, and other business entities affiliated with Jammeh, when our people are paying for services they never enjoyed.

Just today, a senior security chief told me that Jammeh’s leadership is a curse to the country and her people. The Security Chief said what is happening is that: there are few people enjoying life, when 95 percent of the country is living under abject poverty. He said almost all the security agencies in this country are facing the economic mess perpetrated by Jammeh and his cronies.

“ There are folks praying for the downfall of President Jammeh. They hate this man to the core. To be honest with you, no one here likes Jammeh. By mouth they can pretend, but what they said behind closed doors is completely different. This will come to light, when this regime ceases to exist,” the Security Chief warns.


2.Posté par leer na le 27/07/2012 07:02 | Alerter
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3.Posté par HOTELIER le 27/07/2012 11:33 | Alerter
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RACINE SY N'EST POINT LE BON CHOIX POUR UNE STRUCTURE DE CETTE TAILLE.
TOUS LES PROS DU SECTEUR CONNAISSENT RACINE ET SES RAAAACINERIE,
ET L'ETAT POUR NE PAS ETRE COMPLICE DE MALFAITEURS SUR CE CONTRAT DOIT LANCER UN APPEL D'OFFRE ET DONNER LA GESTION AU PLUS MÉRITANT, QU'IL SOIT CONGOLAIS, BELGE OU RICAIN , CE QUI COMPTE C'EST UNE TRANSACTION CORRECTE POUR LES INTÉRÊTS DU PEUPLE;
JE LE RÉPÉTÉ NE PAS REVOIR CE CONTRAT, SERAIT L'ACTE 1 DE MAL GOUVERNANCE SOUS MACKY.
JE VEILLE;

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