L'émissaire international en Syrie Kofi Annan a qualifié de "décevantes jusqu'ici" les réponses de Damas à ses propositions de médiation dans la crise syrienne, ont indiqué vendredi des diplomates. S'adressant au Conseil de sécurité de l'ONU par vidéoconférence depuis Genève, vendredi 16 mars, il a indiqué qu'il "continuait de discuter" malgré tout et qu'il allait envoyer à Damas des représentants pour parler d'une éventuelle mission d'observation, ont ajouté ces diplomates, sans donner de précisions sur cette mission.
M. Annan avait rencontré le week-end dernier à Damas le président Bachar Al-Assad dans le cadre d'une mission axée sur la nécessité "d'un arrêt immédiat des violences et des meurtres, d'un accès aux organisations humanitaires et d'un dialogue" politique. Il a reçu mercredi une réponse de M. Assad à ses propositions de règlement mais a souligné avoir demandé des éclaircissements. Selon Reuters, Kofi Annan va envoyer une délégation à Damas pour évoquer un déploiement d'observateurs internationaux.
DAMAS DÉTERMINÉ À LUTTER CONTRE LE "TERRORISME"
La Syrie a assuré vendredi qu'elle coopérerait avec l'émissaire international Kofi Annan, qui doit rendre compte à l'ONU dans la journée de sa mission à Damas, mais a réaffirmé sa détermination à combattre les "terroristes" à qui elle attribue les violences dans le pays. "Le gouvernement syrien est déterminé à protéger ses citoyens en désarmant les terroristes et continue à chercher une solution politique à la crise en coopérant avec l'émissaire spécial Kofi Annan", selon une lettre du ministère des affaires étrangères adressée à l'ONU et au chef du Conseil de sécurité et reproduite par l'agence officielle SANA.
Dans cette lettre, la Syrie invite également "tous les pays et organisations qui luttent contre le terrorisme (…) à faire pression sur toutes les parties connues pour qu'elles cessent de soutenir le terrorisme et pour mettre un terme à l'effusion de sang (…) conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur la lutte contre le terrorisme". La Syrie "a fait le choix de la voie du dialogue national pour résoudre le problème auquel elle fait face, en faisant participer des courants de l'opposition et des indépendants au processus visant à (…) un retour de la sécurité et de la stabilité en Syrie".
SOURCE:lemonde.f
M. Annan avait rencontré le week-end dernier à Damas le président Bachar Al-Assad dans le cadre d'une mission axée sur la nécessité "d'un arrêt immédiat des violences et des meurtres, d'un accès aux organisations humanitaires et d'un dialogue" politique. Il a reçu mercredi une réponse de M. Assad à ses propositions de règlement mais a souligné avoir demandé des éclaircissements. Selon Reuters, Kofi Annan va envoyer une délégation à Damas pour évoquer un déploiement d'observateurs internationaux.
DAMAS DÉTERMINÉ À LUTTER CONTRE LE "TERRORISME"
La Syrie a assuré vendredi qu'elle coopérerait avec l'émissaire international Kofi Annan, qui doit rendre compte à l'ONU dans la journée de sa mission à Damas, mais a réaffirmé sa détermination à combattre les "terroristes" à qui elle attribue les violences dans le pays. "Le gouvernement syrien est déterminé à protéger ses citoyens en désarmant les terroristes et continue à chercher une solution politique à la crise en coopérant avec l'émissaire spécial Kofi Annan", selon une lettre du ministère des affaires étrangères adressée à l'ONU et au chef du Conseil de sécurité et reproduite par l'agence officielle SANA.
Dans cette lettre, la Syrie invite également "tous les pays et organisations qui luttent contre le terrorisme (…) à faire pression sur toutes les parties connues pour qu'elles cessent de soutenir le terrorisme et pour mettre un terme à l'effusion de sang (…) conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur la lutte contre le terrorisme". La Syrie "a fait le choix de la voie du dialogue national pour résoudre le problème auquel elle fait face, en faisant participer des courants de l'opposition et des indépendants au processus visant à (…) un retour de la sécurité et de la stabilité en Syrie".
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