Devant la barre de la Chambre criminelle, la mère de l’accusé a expliqué aux magistrats que la matinée du 31 octobre 2019, vers 10 h, elle avait demandé à Haly Cissé de faire le linge. Vu que le tas était énorme, elle a fait appel à sa fille Diarra, pour venir l’aider.
‘’C’est ainsi que son fils Boubacar Ndao s’est énervé et a commencé à hausser le ton et à proférer des injures’’, a expliqué Sana Bâ. C’est sur ces entrefaites que son petit frère Moussa Ndao est intervenu, en lui demandant de cesser les injures. Il s’en est suivi la bagarre au cours de laquelle l’accusé a administré trois violents coups de coupe-coupe à son petit frère.
‘’Je n’avais pas l’intention de tuer mon frère’’
Interrogé, Boubacar Ndao a reconnu les faits, tout en déclarant qu’il n’a jamais eu l’intention de tuer son frère germain. Il poursuit qu’il a agi sous le coup de la colère, après avoir reçu deux coups de gourdin de son cadet. ‘’Je m’apprêtais à aller dans la brousse pour chercher du bois mort, c’est pourquoi j’avais un coupe-coupe’’.
D’après lui, c'est sa maman qui a demandé à son frère de l’agresser, parce qu’elle n’a pas apprécié le fait qu’il ait donné de l’argent à deux de ses amis venus solliciter son aide. ‘’Au nom de Dieu, je n’avais pas l’intention de le tuer. J’ai riposté en ne faisant pas attention aux parties du corps qui ont reçu les coups’’, a-t-il soutenu.
Ses déclarations n’ont pas convaincu le procureur. Abdou Khadre Diop a requis 20 ans de réclusion criminelle contre Boubacar Ndao. D’après le maître des poursuites, l’accusé avait l’intention de donner la mort à son petit frère, car les parties visées du corps, à savoir le bras, la tête et le dos, prouvent à suffisance la détermination de l’accusé d’ôter la vie à Moussa Ndao. De plus, le certificat de genre de mort conclut que la victime est décédée des suites d’un traumatisme cranio-encéphalique, suite à de graves blessures qui ont atteint le cerveau.
Une peine de 20 ans jugée trop lourde par l’avocat de l’accusé. Me Prosper Djiba a plaidé l’acquittement, parce que son client n’avait pas l’intention de tuer son frère de même sang. Mais il a agi par légitime défense. L’avocat a ajouté que son client vivait en parfaite harmonie, avec l’ensemble des membres de la famille.
Après plus d’une heure de délibéré, la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Kolda a donné son délibéré : 10 ans de prison ferme contre Boubacar Ndao. L’avocat du jeune cultivateur n’a pas l’intention de faire appel.
EnQuête
‘’C’est ainsi que son fils Boubacar Ndao s’est énervé et a commencé à hausser le ton et à proférer des injures’’, a expliqué Sana Bâ. C’est sur ces entrefaites que son petit frère Moussa Ndao est intervenu, en lui demandant de cesser les injures. Il s’en est suivi la bagarre au cours de laquelle l’accusé a administré trois violents coups de coupe-coupe à son petit frère.
‘’Je n’avais pas l’intention de tuer mon frère’’
Interrogé, Boubacar Ndao a reconnu les faits, tout en déclarant qu’il n’a jamais eu l’intention de tuer son frère germain. Il poursuit qu’il a agi sous le coup de la colère, après avoir reçu deux coups de gourdin de son cadet. ‘’Je m’apprêtais à aller dans la brousse pour chercher du bois mort, c’est pourquoi j’avais un coupe-coupe’’.
D’après lui, c'est sa maman qui a demandé à son frère de l’agresser, parce qu’elle n’a pas apprécié le fait qu’il ait donné de l’argent à deux de ses amis venus solliciter son aide. ‘’Au nom de Dieu, je n’avais pas l’intention de le tuer. J’ai riposté en ne faisant pas attention aux parties du corps qui ont reçu les coups’’, a-t-il soutenu.
Ses déclarations n’ont pas convaincu le procureur. Abdou Khadre Diop a requis 20 ans de réclusion criminelle contre Boubacar Ndao. D’après le maître des poursuites, l’accusé avait l’intention de donner la mort à son petit frère, car les parties visées du corps, à savoir le bras, la tête et le dos, prouvent à suffisance la détermination de l’accusé d’ôter la vie à Moussa Ndao. De plus, le certificat de genre de mort conclut que la victime est décédée des suites d’un traumatisme cranio-encéphalique, suite à de graves blessures qui ont atteint le cerveau.
Une peine de 20 ans jugée trop lourde par l’avocat de l’accusé. Me Prosper Djiba a plaidé l’acquittement, parce que son client n’avait pas l’intention de tuer son frère de même sang. Mais il a agi par légitime défense. L’avocat a ajouté que son client vivait en parfaite harmonie, avec l’ensemble des membres de la famille.
Après plus d’une heure de délibéré, la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Kolda a donné son délibéré : 10 ans de prison ferme contre Boubacar Ndao. L’avocat du jeune cultivateur n’a pas l’intention de faire appel.
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