"Trois prières pour un seul événement religieux au Sénégal, ce n’est pas normal. Cela traduit même un échec pour les guides religieux [musulmans] du pays et c’est à eux seuls qu'il faut imputer la responsabilité", a dit l'imam Tall, en présence de nombreux fidèles venus célébrer la prière de la Korité, à la "Mosquée omarienne", à Dakar.
Dans son sermon, il s'est insurgé contre cette mésentente entre chefs religieux. "C'est une grande honte pour notre pays. C'est inadmissible. C'est comme s'il n'y a plus de confiance entre les musulmans du Sénégal", a-t-il martelé.
"Ce qui se passe au Sénégal est honteux. Pourquoi y a-t-il, à la fin de chaque mois de Ramadan, un débat sur l’apparition du croissant lunaire ? Quand est-ce que nous nous entendrons sur une seule date pour la célébration de l’Aïd al-Fitr ?", s’est interrogé Thierno Seydou Mountaga Tall.
"Il faut mettre fin à ce problème. Pour y arriver, puisque nous ne nous faisons pas confiance, entre musulmans, nous devons impliquer les préfets et les sous-préfets dans la retransmission de l’information sur l’apparition ou non de la lune, partout dans le territoire national", a-t-il suggéré.
A son avis, les autorités administratives doivent s'impliquer dans la résolution de ce problème. "Les préfets et sous-préfets doivent contribuer dans cette affaire et mettre un terme à ce débat honteux", a-t-il dit.
Des membres de la communauté "ibadourahmane" du Sénégal ont célébré la fête de Korité, samedi. Une autre frange de la communauté musulmane comprenant la Famille omarienne a célébré cette fête dimanche, surtout à Matam (nord), Médina Gounass (sud), Kaolack (centre) et Dakar.
La majorité des musulmans sénégalais célèbrera la fête de l’Aïd al-Fitr (Korité) lundi, la lune n’étant aperçue nulle part dans le territoire national, selon la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC).
Vendredi soir, la Commission d’observation du croissant lunaire (COCL) avait commencé à scruter le croissant lunaire, 24 heures avant la CONACOC, organe officiel chargé de cette opération.
La CONACOC, créée à la fin des années 1990 dans l’objectif d’amener les musulmans à s'accorder sur les mêmes dates pour entamer ou mettre fin au jeûne musulman, a commencé l’observation de la lune samedi.
Au Sénégal, les musulmans avaient démarré le Ramadan en deux vagues successives, montrant qu'ils peinent encore à s’accorder sur ce point.
Pour les responsables de la COCL, portée sur les fonts baptismaux en 2011 par la Coordination des musulmans de Dakar (CMD), la journée de vendredi correspondait au 29ème jour du mois de Ramadan, soit un jour de moins pour la CONACOC, dont dépend une grande partie de la communauté musulmane du Sénégal.
La CONACOC comprend notamment les représentants des différents khalifes généraux, des associations islamiques et des imams.
APS
Dans son sermon, il s'est insurgé contre cette mésentente entre chefs religieux. "C'est une grande honte pour notre pays. C'est inadmissible. C'est comme s'il n'y a plus de confiance entre les musulmans du Sénégal", a-t-il martelé.
"Ce qui se passe au Sénégal est honteux. Pourquoi y a-t-il, à la fin de chaque mois de Ramadan, un débat sur l’apparition du croissant lunaire ? Quand est-ce que nous nous entendrons sur une seule date pour la célébration de l’Aïd al-Fitr ?", s’est interrogé Thierno Seydou Mountaga Tall.
"Il faut mettre fin à ce problème. Pour y arriver, puisque nous ne nous faisons pas confiance, entre musulmans, nous devons impliquer les préfets et les sous-préfets dans la retransmission de l’information sur l’apparition ou non de la lune, partout dans le territoire national", a-t-il suggéré.
A son avis, les autorités administratives doivent s'impliquer dans la résolution de ce problème. "Les préfets et sous-préfets doivent contribuer dans cette affaire et mettre un terme à ce débat honteux", a-t-il dit.
Des membres de la communauté "ibadourahmane" du Sénégal ont célébré la fête de Korité, samedi. Une autre frange de la communauté musulmane comprenant la Famille omarienne a célébré cette fête dimanche, surtout à Matam (nord), Médina Gounass (sud), Kaolack (centre) et Dakar.
La majorité des musulmans sénégalais célèbrera la fête de l’Aïd al-Fitr (Korité) lundi, la lune n’étant aperçue nulle part dans le territoire national, selon la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC).
Vendredi soir, la Commission d’observation du croissant lunaire (COCL) avait commencé à scruter le croissant lunaire, 24 heures avant la CONACOC, organe officiel chargé de cette opération.
La CONACOC, créée à la fin des années 1990 dans l’objectif d’amener les musulmans à s'accorder sur les mêmes dates pour entamer ou mettre fin au jeûne musulman, a commencé l’observation de la lune samedi.
Au Sénégal, les musulmans avaient démarré le Ramadan en deux vagues successives, montrant qu'ils peinent encore à s’accorder sur ce point.
Pour les responsables de la COCL, portée sur les fonts baptismaux en 2011 par la Coordination des musulmans de Dakar (CMD), la journée de vendredi correspondait au 29ème jour du mois de Ramadan, soit un jour de moins pour la CONACOC, dont dépend une grande partie de la communauté musulmane du Sénégal.
La CONACOC comprend notamment les représentants des différents khalifes généraux, des associations islamiques et des imams.
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