« La mondialisation de l’économie est en marche et d’aucuns pensent que cette marche ne peut qu’aboutir à l’écrasement des pays pauvres en général, exsangues déjà, et de l’Afrique en particulier. La mondialisation apparaît en effet comme un processus irréversible par lequel, dans un monde sans frontières, les institutions et les mœurs vont progressivement s’unifier autour d’une culture planétaire face à la quelle les identités africaines ne sauraient résister ».
Cette déclaration émane de la directrice de l’Ecole doctorale des Etudes sur l’Homme et la société (Ethos) Ramatoulaye Dia Mbengue. Selon Madame Mbengue, qui s’exprimait hier mardi à l’occasion de l’ouverture du Colloque francophone des doctorants en Philosophie et Sciences sociales, « cette mondialisation ravalerait l’Afrique au rang de simple spectateur, voire d’innocente victime d’un sacrifice à l’autel d’intérêts idéologiques, politiques, économiques qui la dépassent ». Et d’ajouter « au-delà du domaine économique qui constitue la face la plus visible de la mondialisation, la révolution des Tics qui place tous les pays sous le regard des uns et des autres, aura pour conséquences d’ériger cet auditoire universel en un tribunal qui ne pardonne aucune violation des droits hommes et des citoyens ».
Ainsi face à tout cela Madame Mbengue a souligné que « c’est pour dire non à la marginalisation de l’Afrique » mais également « pour nous obliger à nous demander quelle alternative l’Afrique pourrait opposer à une mondialisation destructrice pour en faire une mondialisation à hauteur d’homme et à visage humain » ; que ce colloque a été organisé. Il est à noter que ce colloque de 3 jours (du 5 au 7 ), est co-organisé par l’Ecole doctorale des études sur l’Homme ; la société, la formation doctorale philosophie et rationalités et le laboratoire d’Etudes et de recherches philosophiques sociales contemporaines sur l’Afrique et le monde ; en hommage au défunt Professeur Sémou Pathé Guèye. Il permettra aux différents participants en provenance d’horizons divers de perfectionner leurs outils de recherche et de converger leurs points de vue.
Cette déclaration émane de la directrice de l’Ecole doctorale des Etudes sur l’Homme et la société (Ethos) Ramatoulaye Dia Mbengue. Selon Madame Mbengue, qui s’exprimait hier mardi à l’occasion de l’ouverture du Colloque francophone des doctorants en Philosophie et Sciences sociales, « cette mondialisation ravalerait l’Afrique au rang de simple spectateur, voire d’innocente victime d’un sacrifice à l’autel d’intérêts idéologiques, politiques, économiques qui la dépassent ». Et d’ajouter « au-delà du domaine économique qui constitue la face la plus visible de la mondialisation, la révolution des Tics qui place tous les pays sous le regard des uns et des autres, aura pour conséquences d’ériger cet auditoire universel en un tribunal qui ne pardonne aucune violation des droits hommes et des citoyens ».
Ainsi face à tout cela Madame Mbengue a souligné que « c’est pour dire non à la marginalisation de l’Afrique » mais également « pour nous obliger à nous demander quelle alternative l’Afrique pourrait opposer à une mondialisation destructrice pour en faire une mondialisation à hauteur d’homme et à visage humain » ; que ce colloque a été organisé. Il est à noter que ce colloque de 3 jours (du 5 au 7 ), est co-organisé par l’Ecole doctorale des études sur l’Homme ; la société, la formation doctorale philosophie et rationalités et le laboratoire d’Etudes et de recherches philosophiques sociales contemporaines sur l’Afrique et le monde ; en hommage au défunt Professeur Sémou Pathé Guèye. Il permettra aux différents participants en provenance d’horizons divers de perfectionner leurs outils de recherche et de converger leurs points de vue.
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