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L’APR tisse son hégémonie

Longtemps «frustrés» par la minceur supposée de leur poids dans l'attelage gouvernementale, les militants et responsables de l'Alliance pour la République étendent leur pouvoir sur le pays et voient leurs ministres passer de 11 à 15 dans l'équipe «Mimi»1.


Rédigé par leral.net le Mardi 3 Septembre 2013 à 22:19 | | 1 commentaire(s)|

L’APR tisse son hégémonie
Les militants de l’Alliance pour la République qui s’offusquaient du fait que le président Macky Sall avait «trop servi» ses alliés de Benno Bokk Yakkar dans le gouvernement à leur détriment devraient sans doute se réjouir. Car, les «apéristes» ont raflé la plus grande part du… cheval dans le gouvernement dirigé par Aminata Touré. De 11, le nombre de ministre Apr passe à 15, augmentant du coup la taille d'un gouvernement passé de 30 à 32 ministres.

Il y a les ministres reconduits, souvent avec changement de poste. Ce sont Augustine Tine (Forces armées), Mankeur Ndiaye (Affaires étrangères), Abdoulaye Daouda Diallo (Intérieur), Thierno Alassane Sall (Infrastruc tures, Transport terrestre et Désen clavement), Abdoulaye Bibi Baldé (Plan), Benoît Sambou (Jeunesse, Emploi, Promotion des valeurs civiques), Mary Teuw Niane (Ensei gne ment supérieur et Recherche), Aly Ngouye Ndiaye (Industrie et Mines), Abdou Latif Coulibaly (Promotion de la Bonne gouvernance, chargé des relations avec les Institutions, porte-parole du gouvernement), Oumar Youm (Aménagement du territoire et Collectivités locales), Mbagnick Ndiaye (Sport et Vie associative), Mamadou Talla (Formation professionnelle, Apprentissage et Artisanat).

Trois entrées du côté de l’Apr. Il s’agit de Diène Farba Sarr (Promotion des investissements et des partenariats), Mor Ngom (Environnement et Développement durable), Anta Sarr (Femme, Famille et Enfance).

Naturellement, cette hausse du quota du parti présidentiel s’est faite au détriment des alliés de BBB qui a vu son nombre diminuer avec le limogeage de Youssou Ndour, désormais ex-ministre du Tourisme. Le Roi du Mbalax, acteur important lors de la chute de l’ancien président Abdoulaye Wade, devra se consoler avec le poste de ministre conseiller auprès du président de la République.

Si le souci du président Macky Sall est d’«accélérer la cadence» dans la prise en charge des préoccupations des Sénégalais, il n’a pas cependant voulu prendre le risque de se fâcher avec ses alliés dans un contexte de morosité économique où il a plus que besoin de soutien politique. D'où l'utilité de conserver (pour l’instant) les ministres de Rewmi (?), en l’occurrence Pape Diouf (Hydraulique et Assainissement) et Oumar Guèye (Tourisme et Transport aérien) qui lui ont déjà juré «fidélité et loyauté» au détriment de leur (ex?) mentor Idrissa Seck.

EnQuête



1.Posté par B.COULIBALY le 04/09/2013 12:10 | Alerter
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La fonction de Ministre est fortement dévaluée dans notre pays. Les critères qui prévalent dans la reconduction d’un Ministre obéissent certainement à des règles inaccessibles au profane que je suis. Les raisons politiques qui ont obligé le Président à se séparer de Madame Mariama SARR relèvent, à mon avis, de conjectures aporétiques.
Sa mise à l’écart prématurée est une erreur de casting politique. Le Président est arrivé à un tournant important de son mandat à la tête de l’Etat du Sénégal. Les citoyens de son pays sont exigeants en termes de perspectives. Les orientations politiques de son action seront désormais examinées avec une attention soutenue par plusieurs segments de la société sénégalaise.
Pour la visibilité de cette action politique, l’importance des relais communicationnels est stratégique. C’est pourquoi la présence à ses côtés, de responsables suffisamment porteurs de perspectives est une exigence politique qui disqualifie les emportements et les situations de communication marquées par une impréparation manifeste.

Madame SARR justifie la pratique de la politique dans nos contrées par sa sobriété et l’image du politiquement correct qui est la sienne et les valeurs associées à cette image.
La République ne saurait impunément se passer de personnes qui apportent à leurs concitoyens des raisons politiques d’espérer en la République

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