Le ministre des Relations extérieures angolais, George Chicoty. DR
Sur la crise ivoirienne, l'Angola, allié de longue date de Laurent Gbagbo, annonce qu'il approuve les recommandations de l'Union africaine. Celles-ci, faites à l'issue du travail du panel des cinq chefs d'Etat africains, demandent notamment la formation d'un gouvernement d'union nationale avec Alassane Ouattara à sa tête. Se démarquant de nombreux pays de la communauté internationale, Luanda avait pourtant fait savoir il y a quelques mois que, pour elle, le seul président légitime en Côte d'Ivoire était Laurent Gbagbo car son élection avait été validée par le Conseil constitutionnel.
Le ministre angolais des Affaires étrangères explique quelle est aujourd'hui la position de son pays. George Chicoty : « On n’a rien à sanctionner, simplement nous sommes d’accord avec la position du Conseil de sécurité. Nous allons la respecter, c'est celle-là, et il n’y a pas d’autres positions de l’Angola sur la Côte d’Ivoire ».
« Nous pensons néanmoins qu’il ne serait pas juste que des protagonistes qui ne font pas partie d'une discussion commencent à dire par exemple, comme on l'entend, qu’on envoie des troupes, on envoie des armes et qu'on cherche à attaquer » précise le minsitre.
« Je crois qu’on ne peut pas aggraver la situation de la Côte d’Ivoire plus qu’elle ne l’est. Ce que nous sommes en train de dire, c’est que la Côte d’Ivoire a besoin de se retrouver, et que personne n’a le droit, ni d’envoyer des armes, ni de plus en plus s’entretuer. Donc, nous pensons qu’il faut que l’ingérence cesse pour la Côte d’Ivoire. L’Angola n’a pas envoyé d'armes en Côte d’Ivoire, n’a pas l’intention de le faire et ne le fera pas », martèle George Chicoty.
Aujourd'hui, donc, l'Angola se range à l'avis de l'Union africaine et demande à ce qu'une solution négociée soit trouvée entre les protagonistes ivoiriens. Pour l'Angola cependant, pas question de faire pression sur Laurent Gbagbo pour qu'il accepte de partir et encore moins de couper les ponts établis entre Abidjan et Luanda, comme le précise George Chicoty : « Nous avons encore des relations fraternelles avec le président Gbagbo et nous allons continuer »...
Le ministre angolais des Affaires étrangères explique quelle est aujourd'hui la position de son pays. George Chicoty : « On n’a rien à sanctionner, simplement nous sommes d’accord avec la position du Conseil de sécurité. Nous allons la respecter, c'est celle-là, et il n’y a pas d’autres positions de l’Angola sur la Côte d’Ivoire ».
« Nous pensons néanmoins qu’il ne serait pas juste que des protagonistes qui ne font pas partie d'une discussion commencent à dire par exemple, comme on l'entend, qu’on envoie des troupes, on envoie des armes et qu'on cherche à attaquer » précise le minsitre.
« Je crois qu’on ne peut pas aggraver la situation de la Côte d’Ivoire plus qu’elle ne l’est. Ce que nous sommes en train de dire, c’est que la Côte d’Ivoire a besoin de se retrouver, et que personne n’a le droit, ni d’envoyer des armes, ni de plus en plus s’entretuer. Donc, nous pensons qu’il faut que l’ingérence cesse pour la Côte d’Ivoire. L’Angola n’a pas envoyé d'armes en Côte d’Ivoire, n’a pas l’intention de le faire et ne le fera pas », martèle George Chicoty.
Aujourd'hui, donc, l'Angola se range à l'avis de l'Union africaine et demande à ce qu'une solution négociée soit trouvée entre les protagonistes ivoiriens. Pour l'Angola cependant, pas question de faire pression sur Laurent Gbagbo pour qu'il accepte de partir et encore moins de couper les ponts établis entre Abidjan et Luanda, comme le précise George Chicoty : « Nous avons encore des relations fraternelles avec le président Gbagbo et nous allons continuer »...