En pleine confiance après un début de saison épatant, ponctué de quatre victoires en autant de matches, Marseille a signé un cinquième succès de rang ce dimanche soir. En s'imposant logiquement sur la pelouse (synthétique) de Nancy (1-0), les Phocéens, performants individuellement et collectivement, ont fait tomber un record vieux de 80 ans, lorsque, lors de la saison 1932-1933, ils avaient battu successivement Lille, Nîmes, le Racing et Mulhouse, avant de terminer la saison sur le podium.
Leader du Championnat avec deux unités d'avance sur Lyon, Marseille a su faire preuve de patience et de maîtrise pour l'emporter. S'ils se sont parfois montré maladroits, comme sur ce face à face mal négocié (19e) ou ce tir trop enlevé (23e) d'André-Pierre Gignac, les Marseillais ont parfois manqué de réussite. Après avoir vu Vincent Muratori repousser sur sa ligne une frappe d'André Ayew (11e), les Phocéens, supérieurs dans tous les compartiments du jeu, se sont heurtés à un héroïque Guy Roland N'Dy Assembe. Le portier nancéien a réalisé deux superbes parades (14e, 33e) devant André-Pierre Gignac avant de sauver à bout portant (21e) un tir puissant de l'attaquant marseillais.
Les frères Ayew décisifs
Mais s'est finalement Jordan Ayew, sur un centre tendu et bien travaillé de son frère aîné André, qui a logiquement trouvé l'ouverture (53e). Malgré un semblant de réaction, symbolisé par une frappe dangereuse de Lossemy Karaboué (56e), Nancy, outrageusement dominé, n'a quasiment rien tenté. Marseille, déterminé, a lui rendu une belle copie. Mais Elie Baup, «réaliste, pragmatique», l'a une nouvelle fois rappelé cette semaine, «quand vous gagnez tout le temps, obligatoirement vous êtes toujours plus près de perdre.» A ses joueurs de repousser au maximum cette inéluctable échéance.
Leader du Championnat avec deux unités d'avance sur Lyon, Marseille a su faire preuve de patience et de maîtrise pour l'emporter. S'ils se sont parfois montré maladroits, comme sur ce face à face mal négocié (19e) ou ce tir trop enlevé (23e) d'André-Pierre Gignac, les Marseillais ont parfois manqué de réussite. Après avoir vu Vincent Muratori repousser sur sa ligne une frappe d'André Ayew (11e), les Phocéens, supérieurs dans tous les compartiments du jeu, se sont heurtés à un héroïque Guy Roland N'Dy Assembe. Le portier nancéien a réalisé deux superbes parades (14e, 33e) devant André-Pierre Gignac avant de sauver à bout portant (21e) un tir puissant de l'attaquant marseillais.
Les frères Ayew décisifs
Mais s'est finalement Jordan Ayew, sur un centre tendu et bien travaillé de son frère aîné André, qui a logiquement trouvé l'ouverture (53e). Malgré un semblant de réaction, symbolisé par une frappe dangereuse de Lossemy Karaboué (56e), Nancy, outrageusement dominé, n'a quasiment rien tenté. Marseille, déterminé, a lui rendu une belle copie. Mais Elie Baup, «réaliste, pragmatique», l'a une nouvelle fois rappelé cette semaine, «quand vous gagnez tout le temps, obligatoirement vous êtes toujours plus près de perdre.» A ses joueurs de repousser au maximum cette inéluctable échéance.