Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a fait savoir que le Conseil de paix et de sécurité (CPS) préparait un rapport sur ce putsch organisé par de jeunes officiers jeudi dans ce pays d'Afrique de l'ouest. "L'UA condamne fermement cet acte de rébellion, qui hypothèque sérieusement la légalité constitutionnelle et constitue un revers notoire pour le Mali et pour les processus démocratiques sur le continent", déclare M. Ping dans un communiqué reçu à la Pana.
Les putschistes, qui ont rapidement formé le Conseil national de redressement de la démocratie et de restauration de l'Etat (CNRDRE), et désigné le capitaine Amadou Sanogo comme leur leader, ont lancé leur offensive, mercredi 21 mars, pour protester contre la gestion par le gouvernement de la rébellion dans le nord du pays. Ils ont ensuite attaqué le Palais présidentiel pour déloger le président démocratiquement élu.
"La rébellion n'a aucune justification, compte tenu de l'existence au Mali d'institutions démocratiques qui offrent un cadre pour s'exprimer librement et examiner toute revendication légitime", note M. Ping. "La Commission réaffirme le principe de tolérance zéro de l'Afrique envers tout changement anticonstitutionnelle de gouvernement et son rejet total de toute prise du pouvoir par la force", souligne-t-il, invitant les mutins à mettre immédiatement fin à leur action et à se soumettre à la légalité constitutionnelle.
Le CPS va probablement exclure les responsables du coup d'Etat et suspendre le Mali des instances de l'UA, refusant ainsi à la junte toute forme de légitimité et le soutien diplomatique dont ils ont tant besoin.
PANA
Les putschistes, qui ont rapidement formé le Conseil national de redressement de la démocratie et de restauration de l'Etat (CNRDRE), et désigné le capitaine Amadou Sanogo comme leur leader, ont lancé leur offensive, mercredi 21 mars, pour protester contre la gestion par le gouvernement de la rébellion dans le nord du pays. Ils ont ensuite attaqué le Palais présidentiel pour déloger le président démocratiquement élu.
"La rébellion n'a aucune justification, compte tenu de l'existence au Mali d'institutions démocratiques qui offrent un cadre pour s'exprimer librement et examiner toute revendication légitime", note M. Ping. "La Commission réaffirme le principe de tolérance zéro de l'Afrique envers tout changement anticonstitutionnelle de gouvernement et son rejet total de toute prise du pouvoir par la force", souligne-t-il, invitant les mutins à mettre immédiatement fin à leur action et à se soumettre à la légalité constitutionnelle.
Le CPS va probablement exclure les responsables du coup d'Etat et suspendre le Mali des instances de l'UA, refusant ainsi à la junte toute forme de légitimité et le soutien diplomatique dont ils ont tant besoin.
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