‘’L’Union européenne constate avec préoccupation qu’une telle révision de la Constitution conduirait, dans un délai très court, à un changement profond des règles de l’élection présidentielle, et cela seulement huit mois avant le scrutin prévu pour le 26 février 2012’’, a dit Mme Ashton qui aussi vice-présidente de la Commission.
Cette révision, poursuit la même déclaration ‘’pourrait aussi entraîner un risque de contestation de la légitimité des résultats de l’élection’’.
A cet effet, note Mme Ashton, l’UE ‘’suit attentivement le processus électoral au Sénégal et, en particulier, le projet de loi constitutionnelle adopté en Conseil des ministres le jeudi 16 juin 2011’’.
Le projet de loi qui est examiné par l’assemblée nationale ‘’contient des dispositions qui pourraient exclure la possibilité d’une élection à deux tours si le candidat arrivé en tête obtenait plus de 25% des voix’’.
Les députés examinent, en séance plénière, le projet instaurant une élection sur ticket du président et du vice-président de la République du Sénégal, sur fond de tensions à Dakar et à l’intérieur du pays.
Toutefois, un amendement a été introduit pour maintenir l’article 33 tel qu’il est écrit dans la constitution. Il s’agit du maintien de plus de 50% des suffrages pour remporter la présidentielle.
Dans son communiqué, l’UE exprime son souci que ‘’les règles constitutionnelles qui régissent les élections présidentielles soient définies dans l’esprit de consensus national qui a toujours prévalu au Sénégal en vue d’assurer des élections libres et transparentes reflétant le choix de la majorité des électeurs et assurant une légitimité démocratique incontestable au futur Président de la République’’.
Mais aussi, l’Union européenne invite ‘’les autorités (sénégalaises) à maintenir cette approche consensuelle et (l’UE) continuera à soutenir le processus électoral, ainsi qu’un dialogue dans un climat apaisé entre Sénégalais de toutes les parties et coalitions’’.
SD/SAB
Cette révision, poursuit la même déclaration ‘’pourrait aussi entraîner un risque de contestation de la légitimité des résultats de l’élection’’.
A cet effet, note Mme Ashton, l’UE ‘’suit attentivement le processus électoral au Sénégal et, en particulier, le projet de loi constitutionnelle adopté en Conseil des ministres le jeudi 16 juin 2011’’.
Le projet de loi qui est examiné par l’assemblée nationale ‘’contient des dispositions qui pourraient exclure la possibilité d’une élection à deux tours si le candidat arrivé en tête obtenait plus de 25% des voix’’.
Les députés examinent, en séance plénière, le projet instaurant une élection sur ticket du président et du vice-président de la République du Sénégal, sur fond de tensions à Dakar et à l’intérieur du pays.
Toutefois, un amendement a été introduit pour maintenir l’article 33 tel qu’il est écrit dans la constitution. Il s’agit du maintien de plus de 50% des suffrages pour remporter la présidentielle.
Dans son communiqué, l’UE exprime son souci que ‘’les règles constitutionnelles qui régissent les élections présidentielles soient définies dans l’esprit de consensus national qui a toujours prévalu au Sénégal en vue d’assurer des élections libres et transparentes reflétant le choix de la majorité des électeurs et assurant une légitimité démocratique incontestable au futur Président de la République’’.
Mais aussi, l’Union européenne invite ‘’les autorités (sénégalaises) à maintenir cette approche consensuelle et (l’UE) continuera à soutenir le processus électoral, ainsi qu’un dialogue dans un climat apaisé entre Sénégalais de toutes les parties et coalitions’’.
SD/SAB