
Pour l’ancien député libéral, l’argument avancé par les tenants du report et qui consiste à demander au calendrier électoral de s’accommoder de la cadence des réformes manque totalement de sérieux. Abdou Sané pense qu’il appartient aux décideurs d’accommoder toute initiative au calendrier électoral. Autrement, dit-il, on peut «élire quelqu’un pour 5 ans et puisqu’il a initié d’importantes initiatives, il décide lui-même de prolonger son mandat pour 5 autres années, au nom de l’efficacité de ses reformes». Un argumentaire qu’il trouve ridicule. «Respectons le calendrier électoral», plaide l’ex-vice président du Groupe parlementaire des libéraux pour qui le respect du calendrier électoral est aussi un signe de bonne gouvernance et un moyen de garantir la paix et la stabilité de nos Etats. Il souhaite que cesse cette «image ridicule de l’Africain qui s’agrippe au pouvoir par d’autres subterfuges dégradants et sources de tension sociale».