Le manifeste lancé, dernièrement, par l’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a trouvé un écho favorable dans le cœur de bon nombre de Sénégalais. Car, on a beau aimer un compagnon, mais s’il est malade ou devient fou, on ne peut qu’essayer de le soigner ; mais pas le suivre dans ses délires. S’il décède, on ne peut que l’enterrer. C’est la déchéance qui semble avoir séparé le président Wade, qui disait qu’il est le meilleur ministres des Affaires étrangères de tout le continent de Cheikh Tidiane Gadio.
On se souvient que ce dernier avait préféré s’écarter du fils du président Wade, Karim, parce que n’étant pas en phase avec les actions que celui-ci posait, en tant que président de l’Anoci. Aujourd’hui les faits semblent donner raison à Gadio, parce que le nom du fils du président revient dans tous les scandales financiers, qui s’amoncellent sur notre territoire national : surfacturations, tentative de chantage contre Millicom cellular, perception, illégale, de 20 milliards dans la ventre de la licence à Sudatel, réception d’une aide, illégale, de 476 millions de l’Agence de régulation des télécommunications et postes au profit de l’Anoci, etc.
Bien des ministres limogés ont préféré faire les courbettes au président Wade et à son fils. Mais, après neuf ans de compagnonnage avec Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Gadio a choisi d’être du côté des Sénégalais.
Il est en pole position, aussi, pour avoir des entrées partout à travers le monde. Le Sénégal a besoin d’hommes d’État au carnet d’adresses bien fourni. De même la jonction qu’il a établie avec l’entrepreneur Bara Tall pourrait lui fédérer des travailleurs, celle avec le marabout Mansour Sy Djamil lui ouvrir les portes du monde rural et de guides religieux. Il s’y ajoute qu’il est l’un des rares ministres de Wade à avoir entretenu des rapports courtois avec l’opposition et bon nombre de personnalités du parti au pouvoir et de souteneurs du président Wade.
Gadio est bien parti. Mais, il lui faudra rester sur ses gardes avec ceux qu’il a quittés, pour arriver à bon port. Car, de sources proches de la présidence, des investigations seraient en cours, pour tenter de lui « coller un motif ». On se souvient que le président Wade avait fait emprisonner son ancien Premier ministre Idrissa Seck, avant d’avouer qu’il a été « induit en erreur ». Il tentera de faire accuser le successeur de celui-ci, Macky Sall, de blanchiment d’argent. Des dossiers compromettants seront-ils trouvés contre l’ancien ministre ? Pour l’heure, les affidés de Wade le traitent de tous les noms d’oiseaux, comme pour dire qu’ils n’ont rien trouvé contre cet ancien ministre, que beaucoup disent présidentiable ; « ne serait-ce que pour une phase de transition ». Gadio, le Yayi Boni sénégalais ? la présidentielle de 2012 le dira.
On se souvient que ce dernier avait préféré s’écarter du fils du président Wade, Karim, parce que n’étant pas en phase avec les actions que celui-ci posait, en tant que président de l’Anoci. Aujourd’hui les faits semblent donner raison à Gadio, parce que le nom du fils du président revient dans tous les scandales financiers, qui s’amoncellent sur notre territoire national : surfacturations, tentative de chantage contre Millicom cellular, perception, illégale, de 20 milliards dans la ventre de la licence à Sudatel, réception d’une aide, illégale, de 476 millions de l’Agence de régulation des télécommunications et postes au profit de l’Anoci, etc.
Bien des ministres limogés ont préféré faire les courbettes au président Wade et à son fils. Mais, après neuf ans de compagnonnage avec Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Gadio a choisi d’être du côté des Sénégalais.
Il est en pole position, aussi, pour avoir des entrées partout à travers le monde. Le Sénégal a besoin d’hommes d’État au carnet d’adresses bien fourni. De même la jonction qu’il a établie avec l’entrepreneur Bara Tall pourrait lui fédérer des travailleurs, celle avec le marabout Mansour Sy Djamil lui ouvrir les portes du monde rural et de guides religieux. Il s’y ajoute qu’il est l’un des rares ministres de Wade à avoir entretenu des rapports courtois avec l’opposition et bon nombre de personnalités du parti au pouvoir et de souteneurs du président Wade.
Gadio est bien parti. Mais, il lui faudra rester sur ses gardes avec ceux qu’il a quittés, pour arriver à bon port. Car, de sources proches de la présidence, des investigations seraient en cours, pour tenter de lui « coller un motif ». On se souvient que le président Wade avait fait emprisonner son ancien Premier ministre Idrissa Seck, avant d’avouer qu’il a été « induit en erreur ». Il tentera de faire accuser le successeur de celui-ci, Macky Sall, de blanchiment d’argent. Des dossiers compromettants seront-ils trouvés contre l’ancien ministre ? Pour l’heure, les affidés de Wade le traitent de tous les noms d’oiseaux, comme pour dire qu’ils n’ont rien trouvé contre cet ancien ministre, que beaucoup disent présidentiable ; « ne serait-ce que pour une phase de transition ». Gadio, le Yayi Boni sénégalais ? la présidentielle de 2012 le dira.