« L’économie sénégalaise ne va pas bien », a déclaré Mansour Kama qui fonde son diagnostic sur la structuration de notre économie qui selon lui, repose sur un paradoxe.
« Si on en juge à l’indicateur du taux de croissance, l’on constate qu’il est faible car il est de 2,6 % en fin 2011 », argue-t-il.
Concernant les raisons de cette mauvaise performance, le président de la Cnes l’explique par la faiblesse de la productivité, puisque dit- il « plus de 50% de la population est rurale et que la contribution dans le Produit international Brut (Pib) n’est que 16 % pendant que vous avez les services combinés par le secteur secondaire qui contribuent presque à 44 % de la population active ».
Malgré cette situation alarmante, Mansour Kama estime que la tendance peut être renversée. « Si nous voulons changer les choses, il faut s’attaquer d’une part au secteur agricole en le rendant plus modernisé », pense-t-il tout en soutenant qu’il faut booster la mécanisation dans des conditions qui devraient permettre aux paysans d’y accéder sans avoir à payer des prix trop forts » et régler les questions de gouvernance de ce secteur
D’autre part, le président de la Cnes prône la gouvernance. « Le deuxième péché, c’est la gouvernance économique car l’Etat doit être le premier client qui doit booster l’offre à travers sa commande. (…) Nous sommes dans une économie à relancer à travers la consommation pour cela il faut reprendre l’économie par l’offre, s’attaquer à la question de la fiscalité », a jouté le membre du patronat sénégalais.
« Il faut que l’Etat devienne un Etat entrepreneur sans concurrencer le privé mais dans l’approche conceptuelle »
SOURCE:NETTALI.NET
« Si on en juge à l’indicateur du taux de croissance, l’on constate qu’il est faible car il est de 2,6 % en fin 2011 », argue-t-il.
Concernant les raisons de cette mauvaise performance, le président de la Cnes l’explique par la faiblesse de la productivité, puisque dit- il « plus de 50% de la population est rurale et que la contribution dans le Produit international Brut (Pib) n’est que 16 % pendant que vous avez les services combinés par le secteur secondaire qui contribuent presque à 44 % de la population active ».
Malgré cette situation alarmante, Mansour Kama estime que la tendance peut être renversée. « Si nous voulons changer les choses, il faut s’attaquer d’une part au secteur agricole en le rendant plus modernisé », pense-t-il tout en soutenant qu’il faut booster la mécanisation dans des conditions qui devraient permettre aux paysans d’y accéder sans avoir à payer des prix trop forts » et régler les questions de gouvernance de ce secteur
D’autre part, le président de la Cnes prône la gouvernance. « Le deuxième péché, c’est la gouvernance économique car l’Etat doit être le premier client qui doit booster l’offre à travers sa commande. (…) Nous sommes dans une économie à relancer à travers la consommation pour cela il faut reprendre l’économie par l’offre, s’attaquer à la question de la fiscalité », a jouté le membre du patronat sénégalais.
« Il faut que l’Etat devienne un Etat entrepreneur sans concurrencer le privé mais dans l’approche conceptuelle »
SOURCE:NETTALI.NET