Le renflouement du système bancaire international, l’abaissement des taux directeurs des banques centrales, la recapitalisation des banques par l’Etat…, telles sont entre autres les mesures prises par les pays Occidentaux pour faire face à la crise financière. Mais, de l’avis du professeur Moustapha Kassé, ces solutions sont loin de régler la situation. Et ce plan, selon l’économiste, est un échec dans la mesure où il soulève le problème de l’incapacité de la relance de la consommation intérieure ainsi que de l’accentuation des déficits budgétaires. En effet, le Pr Kassé, estime qu’avec la relance de la consommation, le contribuable va subir une forte pression fiscale. C’est pourquoi, dira-t-il, « il faut s’attendre au pire car le plus difficile est devant nous ». « La crise financière entraînant la crise économique mondiale, va déboucher inéluctablement sur une crise sociale et même politique », alerte le conférencier, qui toutefois a esquissé des solutions.
Il s’agit d’une part, des réformes profondes du modèle de la gouvernance mondiale avec la modernisation de toutes les institutions de régulation. Allusion faite au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale, qui selon M. Kassé doivent changer leur mode de gestion et de gouvernance, surtout vis-à-vis des pays sous développés.
D’autre part, le professeur, plaide pour l’instauration d’une véritable démocratie mondiale. Il s’agira, de dégager des règles garantissant la participation de tous à la gestion des affaires du monde et l’accès de tous aux biens publics mondiaux. Et justement, l’Afrique doit y jouer sa partition et ne pas rester les bras croisés comme si elle n’était pas concernée par la crise financière actuelle. Fustigeant les discours tendant à rassurant le continent sur les conséquences de la crise, le conférencier dira que l’Afrique est concerné au premier chef. « L’investissement étranger, l’aide extérieure, les importations connaîtront de fortes baisses », souligne-t-il.
source nettali
Il s’agit d’une part, des réformes profondes du modèle de la gouvernance mondiale avec la modernisation de toutes les institutions de régulation. Allusion faite au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale, qui selon M. Kassé doivent changer leur mode de gestion et de gouvernance, surtout vis-à-vis des pays sous développés.
D’autre part, le professeur, plaide pour l’instauration d’une véritable démocratie mondiale. Il s’agira, de dégager des règles garantissant la participation de tous à la gestion des affaires du monde et l’accès de tous aux biens publics mondiaux. Et justement, l’Afrique doit y jouer sa partition et ne pas rester les bras croisés comme si elle n’était pas concernée par la crise financière actuelle. Fustigeant les discours tendant à rassurant le continent sur les conséquences de la crise, le conférencier dira que l’Afrique est concerné au premier chef. « L’investissement étranger, l’aide extérieure, les importations connaîtront de fortes baisses », souligne-t-il.
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