L'imam Ndao et ses "complices" placés sous mandat de dépôt avec un chapelet de chefs d'accusation : Association de malfaiteurs, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux...

Considéré comme le cerveau de la bande, le président de la Ligue des imams et prédicateurs de Kaolack, Alioune Ndao, est inculpé pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, acte de terrorisme par menace et complot, apologie du terrorisme, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes en bande organisée, complicité. Dans sa livraison de ce jeudi, le journal L'As révélait que les Renseignements généraux ont établi des "connections réelles" entre Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et l’Imam Alioune Ndao. Lors de son interpellation rocambolesque, les éléments de la Section de recherches ont trouvé dans sa chambre deux téléphones satellitaires et un fax. Du matériel assez suspect s’ajoutant au train de vie de l’imam ainsi que ses connections fréquentes sur Internet avec des personnes suspectées de lien avec des groupes terroristes particulièrement Aqmi.

S’agissant de son "frère", imam Mamadou Sall de Rufisque, les deux femmes Coumba Niang et Marième Sow ainsi que Saliou Ndiaye, en plus du chef de complicité qui leur est imputé avec le principal accusé (Alioune Ndao), ils sont aussi poursuivis pour association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux et complicité. Le nommé Daouda Dieng, arrêté en même temps qu’eux, a, lui, été relaxé.