"Pour le moment, on ne peut rien dire sur la procédure. Mais nous réclamons justice. Il faut que justice soit faite. Nous attendons les conclusions du juge d’instruction. Pour le moment, ce que nous avons vu ne nous satisfait pas. Parce qu’une personne a été inculpée pour homicide volontaire avec usage d’arme à feu, mais par la suite, on lui accorde la liberté provisoire. Aujourd’hui il est député à l’assemblée nationale et fait la bamboula ", se désole-t-il avant de s’en prendre aux organisations des droits de l’homme. "Elles se sont exprimées sur beaucoup de crime. Mais pour ce qui concerne le cas de Ndiaga Diouf, l’omerta totale. Elles connaissent la vérité, mais ne veulent rien dire. Depuis que son nom (Barthélemy Dias) a été cité sur la liste des potentiels députés, elles devaient réagir et elles ne l’ont pas fait. Je me demande comment elles voient cette Assemblée nationale".
Parlant de son neveu Ndiaga Diouf, Thiam dira : "C’était l’aîné de la famille. Il a laissé un grand vide. Mais le plus dur, c’est que son meurtrier, qui a reconnu publiquement le crime, vaque tranquillement à ses occupations. Je me demande dans quel pays nous sommes ; c’est difficile. Nous supportons stoïquement dans la tristesse et la désolation. Nous ressentons de la douleur et de l’amertume à chaque fois qu’on voit à la télé le meurtrier de notre fils aîné. On dirait qu’il y a des mains puissantes derrière le dossier du meurtre de Ndiaga Diouf".
Parlant de son neveu Ndiaga Diouf, Thiam dira : "C’était l’aîné de la famille. Il a laissé un grand vide. Mais le plus dur, c’est que son meurtrier, qui a reconnu publiquement le crime, vaque tranquillement à ses occupations. Je me demande dans quel pays nous sommes ; c’est difficile. Nous supportons stoïquement dans la tristesse et la désolation. Nous ressentons de la douleur et de l’amertume à chaque fois qu’on voit à la télé le meurtrier de notre fils aîné. On dirait qu’il y a des mains puissantes derrière le dossier du meurtre de Ndiaga Diouf".