L’enregistrement ressemble à un compte-rendu du bain de foule manqué de Rufisque. Diouma Dieng Diakhaté a déjà gagné une élection. L’exercice d’écoute de sa campagne devient une délectation devant ses tuniques. Que les yeux y aillent si les oreilles sifflent sous la musique d’une réparatrice d’apparence tombée en politique ! Elle n’est pas, exclusivement, la candidate des dames. Bien sûr, elle a embrayé sur la compassion au premier jour de sa campagne, en rendant visite aux employées de maison… sans emploi et aux chômeurs. Elle a la pensée d’une mère pour ses enfants. Elle assume son âge et en finit avec la boutade sur ses 32 ans éternels. Maintenant, elle a l’âge d’une dame qui pouponne de larges franges de la population (les jeunes) et veut servir de mur de lamentations à ses sœurs. Elle fréquente le M23 sans prendre le souper, tous les soirs, avec cette association d’intérêt politique à responsabilité brinquebalante.
Sa sœur jumelle en politique, désormais, s’appelle Amsatou Sow Sidibé. Elle n’est pas la candidate des femmes. Elle est le porte-voix de tous les Sénégalais. Hélas, elle n’échappe pas au destin de la voix émotive à l’heure d’aborder la question sociale. Elle fait mine de trembloter comme une feuille sous la bourrasque. Elle n’est pas connue du grand public auprès duquel elle cherche quelques applaudissements. Et elle se présente : « Je suis Mme Amsatou Sow Sidibé… » Elle se veut bonne sénégalaise en oubliant qu’il y a un maître à la maison, qui a accepté qu’elle veuille incarner l’autorité suprême au Sénégal. Ses étudiants devront s’accommoder de cette nouvelle chaire quotidienne. Cinq minutes tous les jours ! Elle est aussi dans l’échappée solitaire. Bennoo Siggil Senegaal n’a jamais été le chapiteau politique sous lequel il attend le premier jour d’une nouvelle alternance. Elle a trouvé refuge dans la dissidence conceptuelle et idéologique : Bennoo Alternative 2012. Sans avoir pris part à l’échauffement pré-électoral, Abdou Latif Coulibaly raflera la mise, au dernier tour de piste. Il rend une bonne copie au comité de sélection. Amsatou Sow Sidibé choisit d’y aller quand même ! La suite lui donne raison car, désargenté, Latif Coulibaly dépose armes et bagages chez Niasse. Elle sifflote l’air du temps, l’hymne au départ de Wade, sans faire du M23 le seul viatique de son action publique. Elle emprunte les sentiers de l’émancipation politique non sans dire que les urgences sont dans les inondations, le coût de la vie, le chômage des jeunes, la condition féminine…
Le Pays
Sa sœur jumelle en politique, désormais, s’appelle Amsatou Sow Sidibé. Elle n’est pas la candidate des femmes. Elle est le porte-voix de tous les Sénégalais. Hélas, elle n’échappe pas au destin de la voix émotive à l’heure d’aborder la question sociale. Elle fait mine de trembloter comme une feuille sous la bourrasque. Elle n’est pas connue du grand public auprès duquel elle cherche quelques applaudissements. Et elle se présente : « Je suis Mme Amsatou Sow Sidibé… » Elle se veut bonne sénégalaise en oubliant qu’il y a un maître à la maison, qui a accepté qu’elle veuille incarner l’autorité suprême au Sénégal. Ses étudiants devront s’accommoder de cette nouvelle chaire quotidienne. Cinq minutes tous les jours ! Elle est aussi dans l’échappée solitaire. Bennoo Siggil Senegaal n’a jamais été le chapiteau politique sous lequel il attend le premier jour d’une nouvelle alternance. Elle a trouvé refuge dans la dissidence conceptuelle et idéologique : Bennoo Alternative 2012. Sans avoir pris part à l’échauffement pré-électoral, Abdou Latif Coulibaly raflera la mise, au dernier tour de piste. Il rend une bonne copie au comité de sélection. Amsatou Sow Sidibé choisit d’y aller quand même ! La suite lui donne raison car, désargenté, Latif Coulibaly dépose armes et bagages chez Niasse. Elle sifflote l’air du temps, l’hymne au départ de Wade, sans faire du M23 le seul viatique de son action publique. Elle emprunte les sentiers de l’émancipation politique non sans dire que les urgences sont dans les inondations, le coût de la vie, le chômage des jeunes, la condition féminine…
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