C’est en tout cas la crainte exprimée par des pays comme la Chine, l’Inde, l’Iran, le Brésil et qui ont senti la nécessité de faire évoluer la notion d’ordre public (fiction juridique de nature utilitaire destinée à garantir la stabilité et la tranquillité publiques). Par conséquence ces pays ont été amené à prendre des mesures de rationnement de l’Internet afin d’éviter toute œuvre de subversion de leurs jeunesses majoritairement sous éduquées. La régulation de l’internet possède la vertu de soustraire cet ordre public virtuel du no man’s land de la légalité en le soumettant au contrôle régalien de l’Etat comme cela se fait depuis toujours en Occident. Des brigades composées d’élites spécialisées sont formées pour sévir sur la Toile afin d’empêcher, par exemple, l’action inconsciente de pseudo révolutionnaires non éveillés ou pas tellement au fait de la confrontation des intérêts géostratégiques, financiers, économiques et politiques des Etats. C’est la nature puérile de la composante humaine de ces révolutions qui nous laissent perplexes et rendent plausibles cette vision des choses!
On pourrait tout aussi nous poser la question de savoir si nous n’étions pas, simplement, les témoins privilégiés d’un monde qui titube et qui tombe, précipité par la témérité légendaire de l’élément central qui, dans toute culture et dans toute civilisation, se positionne comme le vecteur par excellence de l’« espoir » de tous : je veux nommer la « Jeunesse »
Bien que le terrain politique s’y prêtait amplement déjà à cause du caractère plus qu’aliénant des dogmes politiques de ces régimes dictatoriaux, il faut, quand même, bien admettre que livrés à eux-seuls, l’exploit et le gigantisme de l’œuvre accomplis par les jeunesses arabes en une parenthèse temporelle aussi brève n’auraient pas été possible. Il a bien fallu, non sans peine bien souvent, requérir l’aide d’un substratum capable de recueillir les idéaux révolutionnaires, grâce à des mécanismes synthétiques de mise en commun des analyses et des expériences personnelles et bénéficiant d’une vitesse de propagations vertigineuse dont seuls sont capables de l’assurer ces nouveaux procédés médiatiques dans un continuum spatio-temporel sans bornes. La jeunesse arabe ne s’y est pas trompée. Elle a très vite compris ce que pouvaient représenter, pour la défense de sa cause, ces nouveaux réseaux sociaux que sont Facebook, Twitter et autres. Ce qui prouve que cette jeunesse, bien que privée de liberté, n’était pas pour autant dépourvue ni de volonté, ni d’initiative ni même d’inspiration! Bien au contraire, très entreprenante, elle n’a pas hésité une seule fois à saisir cette « offre » au vol pour se débarrasser de la classe politique fossilisée en responsabilité depuis la genèse de l’Etat moderne sur ces territoires. Dans ces contrées, réputées pour l’aridité et le désert de leurs espaces publics, l’hostilité à l’expression ou à l’émergence de toute liberté ou idée politiques nouvelles était la coutume locale la plus partagée.
Il est par conséquent compréhensible que ces jeunes révolutionnaires aient décidé de s’accrocher à ces « nouveaux outils » à la manière d’un naufragé perdu en haute mer s’agrippant à une bouée de sauvetage comme seul espoir de survie. Ce fut une aubaine insoupçonnée de disposer et d’accéder à ces nouveaux procédés techniques dont les propriétés essentielles sont de multiplier le temps de manière illimitée en offrant des services, des méthodes d’organisations et de communications innovants qui, en plus de faire l’impasse sur le temps et l’espace comme nous l’avons dit, offrent des espaces de liberté, de collaborations, de coordination, de coopérations efficaces et sécurisées. Une jeunesse si longuement sevrée de liberté ne pouvait mieux espérer : Li ‘d’u murr, mburaké la !
Mais que savons-nous de ces réseaux ? Qu’en est-il de la moralité de leurs initiateurs ? Poser cette question c’est aborder le problème du « probable » !
Sans rentrer dans des détails superflus je dirais simplement que des sites comme Facebook sont estimés à plus de 15milliards de Dollars cela vous donne déjà un aperçu de ce que sont capables drainer ces nouvelles formes de banques de données statistiques comme informations de toutes natures vue la configuration de leurs plateformes ou pages avec des applications en matières de géolocalisation, de planning, de fichage individuel, de données biométriques, de traçabilité financière ou socialisante etc.
D’autre part nous savons par exemple que Facebook à été montré du doigt dans plusieurs cas de licenciements abusifs de travailleurs, de condamnations d’usagers pour avoir exprimés leurs opinions imprudemment sur ce réseau. On ne peut donc préjuger de rien surtout pas en bien !
N’excluons pas la possibilité d’une récupération de ces réseaux par des organes comme la CIA ou le Pentagone américain ou toute autre organisation, tout autre organisme ou service intéressé et disposé à payer le prix.
Voilà l’inquiétude légitime de tous les observateurs politiques car nous savons que du temps des parents de ces jeunes révoltés arabes, les impérialistes occidentaux, pour assurer l’atteinte de leurs objectifs et conduire leurs intérêts à bon port c’est à dire perpétuer la domination politique des pays qu’ils ciblaient, devaient fournir à la fois la « voiture et le chauffeur » avec bien souvent le risque d’essuyer des pertes assez importantes en matériels et en vies humaines. Désormais avec « la rationalisation de l’impérialisme », qui passe par le recours à ces nouveaux réseaux de socialisations, l’Occident parvient au même résultat en faisant des économies en matériels et en vies humaines. Reconnaissons que c’est quand même assez prodigieux !
Le téléguidage occidental n’est pas encore révolu ce sont ses méthodes qui se sont modernisées en se perfectionnant et en se rationalisant.
Si ces suppositions étaient confirmées cela signifierait malheureusement que nous ne sommes toujours pas sortis de l’auberge impérialiste !
M’backé N’diaye Bruxelles
Baker070703@yahoo.fr
mbackendiaye@gmail.com
http://mbackendiaye.blogspot.com
On pourrait tout aussi nous poser la question de savoir si nous n’étions pas, simplement, les témoins privilégiés d’un monde qui titube et qui tombe, précipité par la témérité légendaire de l’élément central qui, dans toute culture et dans toute civilisation, se positionne comme le vecteur par excellence de l’« espoir » de tous : je veux nommer la « Jeunesse »
Bien que le terrain politique s’y prêtait amplement déjà à cause du caractère plus qu’aliénant des dogmes politiques de ces régimes dictatoriaux, il faut, quand même, bien admettre que livrés à eux-seuls, l’exploit et le gigantisme de l’œuvre accomplis par les jeunesses arabes en une parenthèse temporelle aussi brève n’auraient pas été possible. Il a bien fallu, non sans peine bien souvent, requérir l’aide d’un substratum capable de recueillir les idéaux révolutionnaires, grâce à des mécanismes synthétiques de mise en commun des analyses et des expériences personnelles et bénéficiant d’une vitesse de propagations vertigineuse dont seuls sont capables de l’assurer ces nouveaux procédés médiatiques dans un continuum spatio-temporel sans bornes. La jeunesse arabe ne s’y est pas trompée. Elle a très vite compris ce que pouvaient représenter, pour la défense de sa cause, ces nouveaux réseaux sociaux que sont Facebook, Twitter et autres. Ce qui prouve que cette jeunesse, bien que privée de liberté, n’était pas pour autant dépourvue ni de volonté, ni d’initiative ni même d’inspiration! Bien au contraire, très entreprenante, elle n’a pas hésité une seule fois à saisir cette « offre » au vol pour se débarrasser de la classe politique fossilisée en responsabilité depuis la genèse de l’Etat moderne sur ces territoires. Dans ces contrées, réputées pour l’aridité et le désert de leurs espaces publics, l’hostilité à l’expression ou à l’émergence de toute liberté ou idée politiques nouvelles était la coutume locale la plus partagée.
Il est par conséquent compréhensible que ces jeunes révolutionnaires aient décidé de s’accrocher à ces « nouveaux outils » à la manière d’un naufragé perdu en haute mer s’agrippant à une bouée de sauvetage comme seul espoir de survie. Ce fut une aubaine insoupçonnée de disposer et d’accéder à ces nouveaux procédés techniques dont les propriétés essentielles sont de multiplier le temps de manière illimitée en offrant des services, des méthodes d’organisations et de communications innovants qui, en plus de faire l’impasse sur le temps et l’espace comme nous l’avons dit, offrent des espaces de liberté, de collaborations, de coordination, de coopérations efficaces et sécurisées. Une jeunesse si longuement sevrée de liberté ne pouvait mieux espérer : Li ‘d’u murr, mburaké la !
Mais que savons-nous de ces réseaux ? Qu’en est-il de la moralité de leurs initiateurs ? Poser cette question c’est aborder le problème du « probable » !
Sans rentrer dans des détails superflus je dirais simplement que des sites comme Facebook sont estimés à plus de 15milliards de Dollars cela vous donne déjà un aperçu de ce que sont capables drainer ces nouvelles formes de banques de données statistiques comme informations de toutes natures vue la configuration de leurs plateformes ou pages avec des applications en matières de géolocalisation, de planning, de fichage individuel, de données biométriques, de traçabilité financière ou socialisante etc.
D’autre part nous savons par exemple que Facebook à été montré du doigt dans plusieurs cas de licenciements abusifs de travailleurs, de condamnations d’usagers pour avoir exprimés leurs opinions imprudemment sur ce réseau. On ne peut donc préjuger de rien surtout pas en bien !
N’excluons pas la possibilité d’une récupération de ces réseaux par des organes comme la CIA ou le Pentagone américain ou toute autre organisation, tout autre organisme ou service intéressé et disposé à payer le prix.
Voilà l’inquiétude légitime de tous les observateurs politiques car nous savons que du temps des parents de ces jeunes révoltés arabes, les impérialistes occidentaux, pour assurer l’atteinte de leurs objectifs et conduire leurs intérêts à bon port c’est à dire perpétuer la domination politique des pays qu’ils ciblaient, devaient fournir à la fois la « voiture et le chauffeur » avec bien souvent le risque d’essuyer des pertes assez importantes en matériels et en vies humaines. Désormais avec « la rationalisation de l’impérialisme », qui passe par le recours à ces nouveaux réseaux de socialisations, l’Occident parvient au même résultat en faisant des économies en matériels et en vies humaines. Reconnaissons que c’est quand même assez prodigieux !
Le téléguidage occidental n’est pas encore révolu ce sont ses méthodes qui se sont modernisées en se perfectionnant et en se rationalisant.
Si ces suppositions étaient confirmées cela signifierait malheureusement que nous ne sommes toujours pas sortis de l’auberge impérialiste !
M’backé N’diaye Bruxelles
Baker070703@yahoo.fr
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