C’est un Lamine Ndiaye nerveux, défensif, évasif sur certaines questions, trivial dans son propos et trémolo dans la voix qui a fait face à la presse hier, lundi 6 octobre, à l’hôtel Méridien Président. D’emblée, le sélectionneur national est monté sur ses chevaux. « Je n’accepte pas certains commentaires qui consistent à dire qu’il y a un lobbying sur la sélection de la liste », tonne-t-il, dans son propos introductif. Et comme pour couper court à toute éventuelle question sur la non-sélection de certains joueurs qui carburent en club, il ajoute : « Je ne change pas une défense parce qu’elle encaisse des buts. Je ne change pas une attaque qui ne marque pas », martèle-t-il devant des journalistes médusés par ses propos.
Et de poursuivre : « Je sais ce que je fais. Je suis cohérent dans ma démarche. J’ai entamé les éliminatoires avec un groupe et je compte terminer avec ce groupe. Choisir c’est éliminer. Maintenant les gens peuvent ne pas être d’accord. C’est leur problème. Je reconnais que je suis têtu ».
Interpellé sur ses critères de sélection, Lamine Ndiaye répond : « les critères humains sont importants. Mais je ne néglige pas les critères sportifs. Toutefois, je n’entrerais pas dans les détails. J’ai fais mon choix et il ne faut pas faire de jugement maintenant. Attendons le soir du 11 octobre pour voir si j’avais raison ou pas ».
Sur la clé du match, Lamine Ndiaye soutient que : « Face à la Gambie, il ne faut beaucoup de concentrations ». « C’est ce qui nous a manqué face contre l’Algérie, admet-il. Or, c’est le match le plus facile que nous avons joué. Malheureusement, nous n’avons pas fait attention à ces petites choses qui font basculer les rencontres. Nous allons beaucoup en parler cette semaine ».
A la question de savoir s’il compte poursuivre avec ce même groupe en cas de qualification pour le prochain tour, le sélectionneur national répond presque par la négative. « Nous ne sommes pas idiots. Nous ne sommes pas bêtes non plus. Une évaluation sera faite. Et on verra après », soutient-il.
Revenant sur les errements défensifs constatés au sein de l’équipe nationale notamment face au Libéria et à l’Algérie, Lamine Ndiaye récuse le manque de conditions physiques brandi par les observateurs et autres techniciens. « Nous avons eu un coup de trompe entre la 52e et la 63e minute face à l’Algérie. Ce n’était pas un problème physique, parce que nous avons bien fini le match ». Il y a eu plutôt un « manque d’attention, un manque de rigueur ».
Sur cette même rubrique, Lamine Ndiaye estime qu’il ne faut pas incriminer le couloir gauche considéré par certains comme le « maillon faible » de la défense sénégalaise. « Le deuxième but algérien, déclare-t-il, est venu de la droite ». Pour y remédier, le sélectionneur national soutient que son « groupe doit continuer à jouer ensemble afin d’obtenir les résultats escomptés ». « Il ne faut pas avoir de préjugés sur le côté gauche. C’est toute l’équipe », tranche-t-il. Avant de s’empresser d’ajouter : « nous avons manqué d’un aboyeur (sic) ».
Et de poursuivre : « Je sais ce que je fais. Je suis cohérent dans ma démarche. J’ai entamé les éliminatoires avec un groupe et je compte terminer avec ce groupe. Choisir c’est éliminer. Maintenant les gens peuvent ne pas être d’accord. C’est leur problème. Je reconnais que je suis têtu ».
Interpellé sur ses critères de sélection, Lamine Ndiaye répond : « les critères humains sont importants. Mais je ne néglige pas les critères sportifs. Toutefois, je n’entrerais pas dans les détails. J’ai fais mon choix et il ne faut pas faire de jugement maintenant. Attendons le soir du 11 octobre pour voir si j’avais raison ou pas ».
Sur la clé du match, Lamine Ndiaye soutient que : « Face à la Gambie, il ne faut beaucoup de concentrations ». « C’est ce qui nous a manqué face contre l’Algérie, admet-il. Or, c’est le match le plus facile que nous avons joué. Malheureusement, nous n’avons pas fait attention à ces petites choses qui font basculer les rencontres. Nous allons beaucoup en parler cette semaine ».
A la question de savoir s’il compte poursuivre avec ce même groupe en cas de qualification pour le prochain tour, le sélectionneur national répond presque par la négative. « Nous ne sommes pas idiots. Nous ne sommes pas bêtes non plus. Une évaluation sera faite. Et on verra après », soutient-il.
Revenant sur les errements défensifs constatés au sein de l’équipe nationale notamment face au Libéria et à l’Algérie, Lamine Ndiaye récuse le manque de conditions physiques brandi par les observateurs et autres techniciens. « Nous avons eu un coup de trompe entre la 52e et la 63e minute face à l’Algérie. Ce n’était pas un problème physique, parce que nous avons bien fini le match ». Il y a eu plutôt un « manque d’attention, un manque de rigueur ».
Sur cette même rubrique, Lamine Ndiaye estime qu’il ne faut pas incriminer le couloir gauche considéré par certains comme le « maillon faible » de la défense sénégalaise. « Le deuxième but algérien, déclare-t-il, est venu de la droite ». Pour y remédier, le sélectionneur national soutient que son « groupe doit continuer à jouer ensemble afin d’obtenir les résultats escomptés ». « Il ne faut pas avoir de préjugés sur le côté gauche. C’est toute l’équipe », tranche-t-il. Avant de s’empresser d’ajouter : « nous avons manqué d’un aboyeur (sic) ».