12 heures de débats entre le Cncs et le Cnf arbitrées par l’Etat et la Fifa ont débouché sur un résultat qui n’est pas pour arranger les choses dans un futur proche. Suivant à la lettre et à une majorité écrasante le mot d’ordre du Cncs, les représentants de clubs ont rejeté par 194 voix défavorables contre 106 favorables les statuts et le code électoral soumis à leur appréciation.
Face à ce résultat sans appel, le président du Cnf, Mamadou Diagna Ndiaye, s’est engagé de « rendre compte à la Fifa et à l’Etat sénégalais de la volonté exprimée par la majorité des clubs qui ont démocratiquement voté contre la modification des textes ».
Comment en est-on arrivé là ?
Tout est parti de Thiès où Cheikhou Aïdara dirigeant du Club olympique thiessois (Cot), avec le soutien d’abord d’un certain nombre de clubs, a organisé une « petite fronde » qui a vite fait de gagner plusieurs autres structures. La manière dont la sélection a été faite n’est pas objective, selon les équipes frondeuses. Il est notamment reproché au Cnf d’avoir confectionné ces textes de 84 articles en les « taillant sur mesures pour préparer leur élection à la présidence de la future fédération sénégalaise de football ».
Ces accusations sont naturellement rejetées par Mamadou Diagna Ndiaye et Compagnie. Le patron du Cnoss ironise même en rappelant : « A l’installation de la Fsf, je vais partir. Je suis le président de toutes les fédérations sportives sénégalaises ». Une façon de dire qu’il n’est pas intéressé par le poste de président de la Fsf. « Nous avons suivi à la lettre les prescriptions. Rien n’a été fait contre l’Etat ou contre les clubs », dira le chargé de la réforme du Cnf, Me Augustin Senghor.
Mais le président de l’Us Gorée précise tout de même, « en ma qualité de président de club, personne ne peut m’empêcher de postuler à la présidence de la fédération si je réponds aux critères ».
L’article 34 qui prévoit la réduction du nombre des membres du Comité exécutif de la fédération qui passe de 33 à 19 membres dans les nouveaux textes conformément aux recommandations de la Fifa n’est pas non plus pour plaire aux clubs frondeurs. Les circonstances de l’installation de la ligue professionnelle et le choix de son président à quelques jours de l’Assemblée générale ont aussi posé problème, selon Bounama Dieye, ancien membre de la Fsf.
Pour rappel, le Cnf a récemment décidé, après un processus très controversé, de lancer une Ligue professionnelle de football avec trente clubs de première et de deuxième division. L’instance de gestion du football international, la Fifa avait à l’occasion apporté des amendements, puis adopté les textes que la structure d’exception (Cnf) devait soumettre aux clubs en assemblée générale extraordinaire pour validation. Ces textes organisent notamment le fonctionnement de la fédération suivant des statuts réaménagés en conformité avec les statuts standard de la Fifa et l’avènement du football professionnel.
Maintien de la date de démarrage du championnat
Le championnat professionnel démarre tout de même comme prévu le 24 avril, rappelle le Cnf, l’instance dirigeante du football dont le mandat prend également fin le 5 mai prochain.
Suite au rejet des textes lors de cette Assemblée Générale houleuse, le président du Cnf a estimé que c’est au tour de l’Etat du Sénégal et de la Fifa de prendre leur responsabilité maintenant. Le ministère des Sports semble bien en être conscient dans la mesure où Ahmet Dieng, directeur de la Haute Compétition a précisé sur les ondes de Walf Tv ce dimanche que « l’association des structures privées n’est qu’un compromis, mais c’est l’Etat qui définit la politique sportive ».
Vivement que cet énième bras de fer dans le football Sénégal prenne fin, puisque comme l’a si bien dit Tidiane Kassé Directeur de publication de Walf Sports, « ce blocage nous ramène à deux pas en arrière ».
nettali
Face à ce résultat sans appel, le président du Cnf, Mamadou Diagna Ndiaye, s’est engagé de « rendre compte à la Fifa et à l’Etat sénégalais de la volonté exprimée par la majorité des clubs qui ont démocratiquement voté contre la modification des textes ».
Comment en est-on arrivé là ?
Tout est parti de Thiès où Cheikhou Aïdara dirigeant du Club olympique thiessois (Cot), avec le soutien d’abord d’un certain nombre de clubs, a organisé une « petite fronde » qui a vite fait de gagner plusieurs autres structures. La manière dont la sélection a été faite n’est pas objective, selon les équipes frondeuses. Il est notamment reproché au Cnf d’avoir confectionné ces textes de 84 articles en les « taillant sur mesures pour préparer leur élection à la présidence de la future fédération sénégalaise de football ».
Ces accusations sont naturellement rejetées par Mamadou Diagna Ndiaye et Compagnie. Le patron du Cnoss ironise même en rappelant : « A l’installation de la Fsf, je vais partir. Je suis le président de toutes les fédérations sportives sénégalaises ». Une façon de dire qu’il n’est pas intéressé par le poste de président de la Fsf. « Nous avons suivi à la lettre les prescriptions. Rien n’a été fait contre l’Etat ou contre les clubs », dira le chargé de la réforme du Cnf, Me Augustin Senghor.
Mais le président de l’Us Gorée précise tout de même, « en ma qualité de président de club, personne ne peut m’empêcher de postuler à la présidence de la fédération si je réponds aux critères ».
L’article 34 qui prévoit la réduction du nombre des membres du Comité exécutif de la fédération qui passe de 33 à 19 membres dans les nouveaux textes conformément aux recommandations de la Fifa n’est pas non plus pour plaire aux clubs frondeurs. Les circonstances de l’installation de la ligue professionnelle et le choix de son président à quelques jours de l’Assemblée générale ont aussi posé problème, selon Bounama Dieye, ancien membre de la Fsf.
Pour rappel, le Cnf a récemment décidé, après un processus très controversé, de lancer une Ligue professionnelle de football avec trente clubs de première et de deuxième division. L’instance de gestion du football international, la Fifa avait à l’occasion apporté des amendements, puis adopté les textes que la structure d’exception (Cnf) devait soumettre aux clubs en assemblée générale extraordinaire pour validation. Ces textes organisent notamment le fonctionnement de la fédération suivant des statuts réaménagés en conformité avec les statuts standard de la Fifa et l’avènement du football professionnel.
Maintien de la date de démarrage du championnat
Le championnat professionnel démarre tout de même comme prévu le 24 avril, rappelle le Cnf, l’instance dirigeante du football dont le mandat prend également fin le 5 mai prochain.
Suite au rejet des textes lors de cette Assemblée Générale houleuse, le président du Cnf a estimé que c’est au tour de l’Etat du Sénégal et de la Fifa de prendre leur responsabilité maintenant. Le ministère des Sports semble bien en être conscient dans la mesure où Ahmet Dieng, directeur de la Haute Compétition a précisé sur les ondes de Walf Tv ce dimanche que « l’association des structures privées n’est qu’un compromis, mais c’est l’Etat qui définit la politique sportive ».
Vivement que cet énième bras de fer dans le football Sénégal prenne fin, puisque comme l’a si bien dit Tidiane Kassé Directeur de publication de Walf Sports, « ce blocage nous ramène à deux pas en arrière ».
nettali