Pour son premier discours de campagne, Karim Wade n’a pas séduit. De son message livré devant une salle pleine à craquer et totalement acquise à sa cause, on ne retiendra que trois éléments : un reproche fait à « certains dirigeants » et deux promesses. En effet, le leader de la Génération du concret dira : « Dans notre pays, si nous avons un reproche à faire à certains dirigeants, c’est qu’ils ont perdu toute capacité d’écoute et d’action ». Et c’est parce que nos dirigeants ne sont plus capables d’écouter les populations à la base que Karim Wade « entend rectifier le tir ». Ainsi, il promet de mettre en place, dès aujourd’hui, une initiative qu’il appelle « forums locaux et municipaux ». Et c’est Amadou Moctar Mbow et Cie qui devront demander des droits d’auteur, car la trouvaille du leader de la Gc rappelle curieusement les « assises nationales ». Ce qui est d’autant plus vrai que les objectifs sont quasi identiques. A en croire Karim, il s’agira pour les populations, à travers ces « forums », de faire connaître leurs préoccupations et de faire des « propositions concrètes ». Ce qui permettra d’établir des « cahiers de charges » quartier par quartier. Ces cahiers de charges vont conduire à leur tour, selon toujours le shéma de Karim, à la définition de « politiques d’actions » en fonction des réalités de chaque quartier. Au demeurant, Karim dit inscrire son action politique dans le triptyque suivant : écouter, analyser et parler ensuite. En outre dans son opération de charme, le leader de la Génération du Concret promet des financements aux femmes. Arborant d’emblée les habits du futur maire de Dakar, il dira : « nous de la Génération du concret, avons décidé de lancer, immédiatement après les élections, un mouvement qui s’appellera Génération finance, et qui ambitionne d’être le fer de lance de nos activités de micro-crédit et d’assistance aux femmes de Dakar et de tout le pays ».
Amadou Tidiane Wone et Awa Ndiaye, « griots » de Karim
Kiné Lam, Mbaye Pékh et les autres griots qui étaient hier au Cices ont certainement eu la surprise de leur vie, devant Amadou Tidiane Wone. L’ancien ministre de la Culture qui n’a rien à envier à Pape « Thioppett » s’est lancé dans un « taassu » d’enfer à la gloire de Karim Wade. « Bëssou jambour dou bëss. Karim, bëss-bi dou bëssou kènn, bëss-bi sa bëssa » (Karim, tu peux te réjouir, ce jour est le tien). Un « taassou » que Tidiane Wone entonnera pendant un bon moment, alors que l’assistance assurait les chœurs, le tout dans un concert des sifflets et des tambours. Moins dithyrambique que l’ancien ministre de la Culture emporté par sa mémorable oraison funèbre lors du naufrage du « Joola », Awa Ndiaye n’en sera pas moins élogieuse à l’endroit du fils du président de la République . « Tu es notre Obama. Tu es celui qui nous fera renaître ; tu es celui qui va rebâtir le Sénégal… » Bref, les qualificatifs n’ont pas manqué pour le ministre de la Femme.
Innocence Ntap : « Kou la bagne, Yalla nga dé »
Soulignant « l’ambition » du président du Conseil de surveillance de l’Anoci pour son pays, contrairement aux autres fils de président qui se « se cloîtraient » chez eux ou voyageaient partout à travers le monde pour « dilapider leurs fortunes », Awa Ndiaye remercie le fils du président Wade « d’avoir eu le courage de s’engager » en politique. A la suite de Awa Ndiaye, Innocence Ntap abondera dans le même sens, allant même jusqu’à souhaiter la mort à toute personne qui ne porterait pas le patron de la Génération du concret dans son cœur. « Kou la bagne, Yalla nga dé (Que toute personne qui te hais meure !), assènera-t-elle à trois reprises. Dans un discours à la tonalité xénophobe, elle s’en est violemment prise aux Diaz (Jean Paul et son fils Barthélemy) qu’elle traite de « Portugais » qui n’ont pas le droit à la parole au Sénégal.
Mbaye THIANDOUM l'AS
Amadou Tidiane Wone et Awa Ndiaye, « griots » de Karim
Kiné Lam, Mbaye Pékh et les autres griots qui étaient hier au Cices ont certainement eu la surprise de leur vie, devant Amadou Tidiane Wone. L’ancien ministre de la Culture qui n’a rien à envier à Pape « Thioppett » s’est lancé dans un « taassu » d’enfer à la gloire de Karim Wade. « Bëssou jambour dou bëss. Karim, bëss-bi dou bëssou kènn, bëss-bi sa bëssa » (Karim, tu peux te réjouir, ce jour est le tien). Un « taassou » que Tidiane Wone entonnera pendant un bon moment, alors que l’assistance assurait les chœurs, le tout dans un concert des sifflets et des tambours. Moins dithyrambique que l’ancien ministre de la Culture emporté par sa mémorable oraison funèbre lors du naufrage du « Joola », Awa Ndiaye n’en sera pas moins élogieuse à l’endroit du fils du président de la République . « Tu es notre Obama. Tu es celui qui nous fera renaître ; tu es celui qui va rebâtir le Sénégal… » Bref, les qualificatifs n’ont pas manqué pour le ministre de la Femme.
Innocence Ntap : « Kou la bagne, Yalla nga dé »
Soulignant « l’ambition » du président du Conseil de surveillance de l’Anoci pour son pays, contrairement aux autres fils de président qui se « se cloîtraient » chez eux ou voyageaient partout à travers le monde pour « dilapider leurs fortunes », Awa Ndiaye remercie le fils du président Wade « d’avoir eu le courage de s’engager » en politique. A la suite de Awa Ndiaye, Innocence Ntap abondera dans le même sens, allant même jusqu’à souhaiter la mort à toute personne qui ne porterait pas le patron de la Génération du concret dans son cœur. « Kou la bagne, Yalla nga dé (Que toute personne qui te hais meure !), assènera-t-elle à trois reprises. Dans un discours à la tonalité xénophobe, elle s’en est violemment prise aux Diaz (Jean Paul et son fils Barthélemy) qu’elle traite de « Portugais » qui n’ont pas le droit à la parole au Sénégal.
Mbaye THIANDOUM l'AS