La commission 5 des Assises nationales, chargée des questions sociétales qui procédait à la restitution de ses conclusions, lors de la plénière tenue aux Martyrs de L’Ouganda, n’a pas manqué de souligner que « la perte des repères, l’angoisse devant des lendemains incertains sont parmi les états d’esprit les plus largement partagés par les Sénégalais du temps présent. Le mal a pris une ampleur et une acuité telle, qu’il s’impose l’ardente et l’urgence nécessité que notre société, dans son ensemble s’atèle sans faux-fuyants ni retard à la recherche de ses causes ainsi que des remèdes qu’il faut y apporter ». Après analyse du système familial, il a été noté par la commission que beaucoup de nos valeurs nous échappent avec la modernisation que nous adoptons. Il s’y ajoute l’affaiblissement de la famille en des cellules. Pour remédier à ce phénomène, la commission conduite par Cheikh Amidou Kane a déclaré : « il faut refonder la famille pour lui redonner autorité et pouvoir dans l’éducation de base et l’insertion sociale de l’individu. A cet effet, il faut organiser chaque année une semaine nationale de la citoyenneté, de la solidarité »
Quelle destination pour notre pirogue ?
« Quelle destination pour notre pirogue ? » C’est la question que s’est posée les membres de la commission qui avancent : « le Sénégal est à genoux concernant les valeurs sociétales et il faut travailler à la base. L’école et la famille sont les cadres idéaux à s’investir ». Aujourd’hui la réflexion sur les valeurs est fondamentalement dans le développement et l’émergence d’un pays. Ce qui fera d’ailleurs dire à la Commission : « faute de cette mobilisation et de cette remise en cause radicale de nos fondamentaux, aucun segment de notre communauté ne sera épargné par les conséquences qui pourraient découler de notre irresponsable et commune décision ».
Quant aux différentes contributions de citoyens, l’on peut retenir l’appel au retour à la source. « Les jeunes ne maîtrisent plus la tradition. Ils sont animés par des slogans qui nous éloignement de nos valeurs ancestrales » ; « le Sénégalais doit être humble. Il doit se défaire des tares et c’est ainsi qu’on pourra bâtir un Sénégal uni et meilleur ».
Face à la révolte des populations, faut-il croiser les bras ?
En effet, les tenants des Assises nationales ont exposé les problèmes qui se posent dans notre société. Pour eux, le Sénégal traverse une période de crise économique, mais aussi sociale. Chose qui a engendré des tensions au sein de la société. A cette occasion, plusieurs manifestations ont été tenues pour dénoncer la situation vécue. La population à travers une marche s’est opposée à la cherté de la vie, la hausse des prix de denrées de première nécessité, la double facturation de la Senelec. Les syndicalistes dans la mouvance, n’ont pas été en reste dans ce combat. Ils ont battu le macadam dans tous les secteurs de la vie sociale, perturbant du coup le système éducatif, mais aussi de santé. Cette période de fortes turbulences a amené les partis de l’opposition réunis au sein du Front Sigguil Sénégal, à initier des Assises nationales pour une sortie de crise.
Une affaire de tous les citoyens
Des Assises nationales, comme leur nom l’indique, n’appartiennent ni au Front Siggil Sénégal, ni à l’opposition au sens large, ni à la Société civile, mais à tous les fils du pays, sans distinction de parti, de sexe, de catégorie sociale etc. Il est vrai que le parti démocratique sénégalais (pds) a refusé, en tant qu’entité, de participer à la réflexion, même si des militants libéraux et d’autres partis de la mouvance présidentiels ont individuellement participé aux travaux au niveau des régions et départements. Pour les tenants des Assises nationales, « il ne s’agit pas au cours des consultations citoyennes de jeter la pierre aux équipes dirigeantes actuelles, il s’agit plus fondamentalement de procéder à notre examen de conscience et à notre autocritique, élites et peuple, sur la manière dont nous nous sommes acquittés de la tâche de nous conduire et de nous gouverner depuis un demi-siècle ».
Après six mois de consultations citoyennes dans les régions et départements du Sénégal, les Assises Nationales sont passées à la phase de restitution des conclusions.
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source sud quotidien
Quelle destination pour notre pirogue ?
« Quelle destination pour notre pirogue ? » C’est la question que s’est posée les membres de la commission qui avancent : « le Sénégal est à genoux concernant les valeurs sociétales et il faut travailler à la base. L’école et la famille sont les cadres idéaux à s’investir ». Aujourd’hui la réflexion sur les valeurs est fondamentalement dans le développement et l’émergence d’un pays. Ce qui fera d’ailleurs dire à la Commission : « faute de cette mobilisation et de cette remise en cause radicale de nos fondamentaux, aucun segment de notre communauté ne sera épargné par les conséquences qui pourraient découler de notre irresponsable et commune décision ».
Quant aux différentes contributions de citoyens, l’on peut retenir l’appel au retour à la source. « Les jeunes ne maîtrisent plus la tradition. Ils sont animés par des slogans qui nous éloignement de nos valeurs ancestrales » ; « le Sénégalais doit être humble. Il doit se défaire des tares et c’est ainsi qu’on pourra bâtir un Sénégal uni et meilleur ».
Face à la révolte des populations, faut-il croiser les bras ?
En effet, les tenants des Assises nationales ont exposé les problèmes qui se posent dans notre société. Pour eux, le Sénégal traverse une période de crise économique, mais aussi sociale. Chose qui a engendré des tensions au sein de la société. A cette occasion, plusieurs manifestations ont été tenues pour dénoncer la situation vécue. La population à travers une marche s’est opposée à la cherté de la vie, la hausse des prix de denrées de première nécessité, la double facturation de la Senelec. Les syndicalistes dans la mouvance, n’ont pas été en reste dans ce combat. Ils ont battu le macadam dans tous les secteurs de la vie sociale, perturbant du coup le système éducatif, mais aussi de santé. Cette période de fortes turbulences a amené les partis de l’opposition réunis au sein du Front Sigguil Sénégal, à initier des Assises nationales pour une sortie de crise.
Une affaire de tous les citoyens
Des Assises nationales, comme leur nom l’indique, n’appartiennent ni au Front Siggil Sénégal, ni à l’opposition au sens large, ni à la Société civile, mais à tous les fils du pays, sans distinction de parti, de sexe, de catégorie sociale etc. Il est vrai que le parti démocratique sénégalais (pds) a refusé, en tant qu’entité, de participer à la réflexion, même si des militants libéraux et d’autres partis de la mouvance présidentiels ont individuellement participé aux travaux au niveau des régions et départements. Pour les tenants des Assises nationales, « il ne s’agit pas au cours des consultations citoyennes de jeter la pierre aux équipes dirigeantes actuelles, il s’agit plus fondamentalement de procéder à notre examen de conscience et à notre autocritique, élites et peuple, sur la manière dont nous nous sommes acquittés de la tâche de nous conduire et de nous gouverner depuis un demi-siècle ».
Après six mois de consultations citoyennes dans les régions et départements du Sénégal, les Assises Nationales sont passées à la phase de restitution des conclusions.
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source sud quotidien