LES EXIGENCES DE LA DEMOCRATIE

C’est pourquoi, l’homme, dans son intelligence, s’appropria une technique de management universel appelée démocratie. La démocratie signifie se soumettre à la volonté de la majorité pour la gestion de son territoire et un retour permanent et périodique à ces exigences que constitue le choix libre des gestionnaires des affaires de la nation par la libre expression des populations. La soumission à cette règle ne peut être que l’apanage des gens d’une civilité accrue et élevée. Avec cette démocratie, disparaissent les méthodes inhumaines de domination par la tromperie, l’illusion et la calomnie intellectuelle. Gorbatchev en a fait les frais dans un passé récent dans l’ex URSS, sonnant le glas d’un système mensonger, humiliant et de délation, où un groupe d’individus se donne des qualités irréelles et agonisantes, pensant dominer tout un peuple par une simple concertation entre quatre murs.
Le Comité de suivie des récentes assises de la minorité oppositionnelle en sont une véritable illustration.
Cependant, il serait important de rappeler le parcours tant obscur des ténors de ces concertations, nous conduisant au mythe de la caverne de Platon.
Oui ! Le mythe de la caverne qui les a rendu céciles, seulement, à l’issue de neuf (9) bonnes années passées dans l’opposition, miroitant l’irréel virtuel pour en faire une image réelle, mais, fausse. Des faussaires de la société à la recherche d’une identité virtuelle, véritables caciques aux méthodes ensevelies par le temps, n’en finissant pas de se régaler de rêves, pensant aux périodes passées de plus de quarante (40) années de festin. Oui ! Ils oublient l’histoire de l’humanité, où, seuls les hommes de vertus ont su se mouvoir à travers le temps, marquant d’une encre indélébile leur passage à travers ce monde.
Une étude rétrospective de l’histoire récente du Sénégal, nous permet d’en citer les duos Ngalandou/Blaise Diagne, Senghor/Lamine Guéye, Senghor/Mamadou DIA, etc…, qui ont incarné les valeurs sociétales profondes et ont su par leur génie, conduire leur peuple à l’émancipation et à la reconnaissance de l’homme noir.
Mais, que dira-t-on des va-t’en guerre, dont les seuls et uniques objectifs et ambitions constituent à prendre le pouvoir, qui, à tout démolir sur leur passage, y compris les institutions de la République, pour y construire un quatre murs parlementaire qui choisira le Président de la République en lieu et place du peuple. Quelle dégression !
Il devient dès lors impérial, de connaître le vrai visage et la face cachée des ténors de ces assises, de l’artisan dont l’ascension passe par répression sanguinaire de la jeunesse, survenue dans l’enceinte de l’actuel Mausolée Seydou Nourou Tall, alors terrain vague, en passant par l’artiste Ministre d’Etat, artisan du départ de Hydro Québec de la Sénélec, au mystérieux Ministre d’Etat pour les licences de pêche, etc. Oui ! Nous n’épargneront aucun gifleur du peuple et devenir martyr ou héro. Notre peuple sait bien ce que sont la démocratie, son intérêt, que faire ? et le pourquoi ?
Il ne se laissera jamais divertir et détourner de son objet par les marchands d’illusion.
El Hadj Idrissa Traoré (Secrétaire Général National Du Parti D’actions salutaires pour le travail, l’émergence des forces africaines : Pastef-Afrique)