Le destin de notre chère nation reste suspendu à la décision tant attendue du conseil constitutionnel. Je partage les inquiétudes du peuple qui redoute, à juste raison d’ailleurs le syndrome Ivoirien. Aujourd’hui tous les constitutionnalistes de ce pays excepté vous monsieur le Professeur sont d’avis que la candidature de Wade est inconstitutionnelle et antidémocratique.
Votre opinion sur cette question extrêmement sensible est attendue d’autant plus que vous êtes très respectés par vos pairs. Vous n’avez pas le droit de vous refugier derrière ce manteau de médiateur de la république pour fuir ce débat. Se taire devant un tel enjeu serait être complice de tout ce qui pourrait se passer au lendemain du 25 janvier.
Monsieur le Professeur vous ne devez pas faire honte à votre profession. Vous avez toujours défendu la liberté d’esprit. Ce WADE ne peut donc en aucune manière « séquestrer votre pensée » sur la recevabilité de sa candidature. Le devoir moral vous interpelle, et une page de l’histoire politique est entrain de s’écrire sans vous.
Que vaut ce poste de médiateur devant l’intérêt supérieur de la nation ? De grâce démissionner et adresser vous au sénégalais. Vous pouvez par la même occasion soulager notre fameux conseil constitutionnel. Vous leur donnerez un coup de pouce inestimable et les libérerez d’une patate très chaude.
J’ai une forte conviction que votre conscience vous interpelle et vous persécute à tout bout de champ. Ressaisissez vous, revenez à la raison, et rompez le silence, dites le droit constitutionnel. Vos collègues sénégalais ont parlé, expliqué et démontré. Le peuple a soif de votre vérité et attend votre version.
Il est présentement de votre responsabilité, d’éclairer la lanterne des sénégalais y compris ceux qui sont atteints par une cécité intellectuelle frauduleusement volontaire. Cela n’enlèvera en rien votre mérite à contribuer à la stabilité politique tout en étant dans l’attelage du parti au pouvoir. Vous avez une grande opportunité de régler une partie de cette équation qu’est la recevabilité de la candidature de Wade.
Monsieur le Professeur, prenez date avec l’histoire et Dites nous enfin la vérité.
Eric Bernard Ndour
Analyste de crédits
ericndour@gmail.com
Votre opinion sur cette question extrêmement sensible est attendue d’autant plus que vous êtes très respectés par vos pairs. Vous n’avez pas le droit de vous refugier derrière ce manteau de médiateur de la république pour fuir ce débat. Se taire devant un tel enjeu serait être complice de tout ce qui pourrait se passer au lendemain du 25 janvier.
Monsieur le Professeur vous ne devez pas faire honte à votre profession. Vous avez toujours défendu la liberté d’esprit. Ce WADE ne peut donc en aucune manière « séquestrer votre pensée » sur la recevabilité de sa candidature. Le devoir moral vous interpelle, et une page de l’histoire politique est entrain de s’écrire sans vous.
Que vaut ce poste de médiateur devant l’intérêt supérieur de la nation ? De grâce démissionner et adresser vous au sénégalais. Vous pouvez par la même occasion soulager notre fameux conseil constitutionnel. Vous leur donnerez un coup de pouce inestimable et les libérerez d’une patate très chaude.
J’ai une forte conviction que votre conscience vous interpelle et vous persécute à tout bout de champ. Ressaisissez vous, revenez à la raison, et rompez le silence, dites le droit constitutionnel. Vos collègues sénégalais ont parlé, expliqué et démontré. Le peuple a soif de votre vérité et attend votre version.
Il est présentement de votre responsabilité, d’éclairer la lanterne des sénégalais y compris ceux qui sont atteints par une cécité intellectuelle frauduleusement volontaire. Cela n’enlèvera en rien votre mérite à contribuer à la stabilité politique tout en étant dans l’attelage du parti au pouvoir. Vous avez une grande opportunité de régler une partie de cette équation qu’est la recevabilité de la candidature de Wade.
Monsieur le Professeur, prenez date avec l’histoire et Dites nous enfin la vérité.
Eric Bernard Ndour
Analyste de crédits
ericndour@gmail.com