Toutes les chaises installées sous les deux chapiteaux, sont occupées. Le contexte de la crise sanitaire n’a point découragé les parents et amis à faire le déplacement, pour un dernier hommage au Pr Ibrahima Pierre Ndiaye, décédé hier à l’âge de 78 ans. Certains se tiennent debout sous l’ombre des arbres qui forment le décor dans cet endroit.
D’autres ont bravé le chaud soleil qui s’est pointé à l’horizon. Nous sommes à la morgue de l’hôpital Fann. Le lieu grouille de monde. Un beau monde qui s’y est convergé pour prendre part à la levée du corps du célèbre neurologue Ibrahima Pierre Ndiaye, décédé à l’âge de 78 ans. Universitaires, académiciens, parents, proches, collègues, collaborateurs, amis, filles et fils, autorités religieuses et coutumières ont tous répondu présent pour rendre un dernier hommage au défunt qui a donné à la médecine sénégalaise ses lettres de noblesse.
Les témoignages sont unanimes. Le défunt était, d’après les témoignages, un professionnel, une référence dans le monde de la médecine, un altruiste hors pair. Il a formé beaucoup de personnes qui, aujourd’hui, sont devenus des chefs de file en Afrique. Il a africanisé l’université de Dakar. Il enseigné le bon comportement à avoir devant le malade et dans la vie courante.
« J’ai toujours admiré Ibrahima Pierre Ndiaye grâce à son professionnalisme, sa rigueur et sa disponibilité. Il était un médecin qui était en garde 24/24. Il était un ami fidèle, un homme intègre, un homme désintéressé qui a toujours son pays et qui ne s’est jamais servi. Il a sacrifié sa vie pour préserver celles des autres. Il restera un immortel parce que son nom sera gravé en lettres d’or au service de neurologie », a témoigné le professeur Daouda Ba qui, pendant des années, a côtoyé le défunt.
Saliou Faye Daff a abondé dans le même sens. Pour lui, c’est un homme multidimensionnel qui est parti. « Cette icône, le professeur Pierre Ndiaye venait au travail à 6h du matin. Entre 6h du matin et 8h, il donnait gratuitement des consultations à des cas sociaux. Après, il leur remettait de l’argent pour le transport et leurs offrait des médicaments. Le professeur Ibrahima Pierre Ndiaye, après sa retraite, avait dit au directeur de l’hopital que les mardis, il venait à l’hopital, il consulte pour l’hopital et on met l’argent dans les caisses de l’hopital. Nous sommes orphelins mais nous allons toujours essayer de faire émerger », témoigne-t-il.
Venu représenter le ministre de la Santé et de l’Action sociale a cette cérémonie, Alphonse Ousmane Thiaw, directeur de cabinet dudit ministère soutient que c’est un homme d’une compétence incommensurable qui est parti. « C’est le Sénégal qui a perdu un de ses plus valeureux fils. Aujourd’hui, c’est un grand homme que nous avons perdu. Un homme qui a marqué le système de santé dans sa filière mais aussi un homme qui a marqué tout le système africain. Nous retenons de lui un homme engagé, un homme dévoué dans le service et dans l’accompagnement des patients. C’est tout le système de santé qui est en deuil », indique-t-il.
Le défunt repose désormais au cimetière musulman de Yoff. Il a été conduit à sa dernière demeure par les hommes dans une longue file hétéroclite de voitures officielles ou particulières.
D’autres ont bravé le chaud soleil qui s’est pointé à l’horizon. Nous sommes à la morgue de l’hôpital Fann. Le lieu grouille de monde. Un beau monde qui s’y est convergé pour prendre part à la levée du corps du célèbre neurologue Ibrahima Pierre Ndiaye, décédé à l’âge de 78 ans. Universitaires, académiciens, parents, proches, collègues, collaborateurs, amis, filles et fils, autorités religieuses et coutumières ont tous répondu présent pour rendre un dernier hommage au défunt qui a donné à la médecine sénégalaise ses lettres de noblesse.
Les témoignages sont unanimes. Le défunt était, d’après les témoignages, un professionnel, une référence dans le monde de la médecine, un altruiste hors pair. Il a formé beaucoup de personnes qui, aujourd’hui, sont devenus des chefs de file en Afrique. Il a africanisé l’université de Dakar. Il enseigné le bon comportement à avoir devant le malade et dans la vie courante.
« J’ai toujours admiré Ibrahima Pierre Ndiaye grâce à son professionnalisme, sa rigueur et sa disponibilité. Il était un médecin qui était en garde 24/24. Il était un ami fidèle, un homme intègre, un homme désintéressé qui a toujours son pays et qui ne s’est jamais servi. Il a sacrifié sa vie pour préserver celles des autres. Il restera un immortel parce que son nom sera gravé en lettres d’or au service de neurologie », a témoigné le professeur Daouda Ba qui, pendant des années, a côtoyé le défunt.
Saliou Faye Daff a abondé dans le même sens. Pour lui, c’est un homme multidimensionnel qui est parti. « Cette icône, le professeur Pierre Ndiaye venait au travail à 6h du matin. Entre 6h du matin et 8h, il donnait gratuitement des consultations à des cas sociaux. Après, il leur remettait de l’argent pour le transport et leurs offrait des médicaments. Le professeur Ibrahima Pierre Ndiaye, après sa retraite, avait dit au directeur de l’hopital que les mardis, il venait à l’hopital, il consulte pour l’hopital et on met l’argent dans les caisses de l’hopital. Nous sommes orphelins mais nous allons toujours essayer de faire émerger », témoigne-t-il.
Venu représenter le ministre de la Santé et de l’Action sociale a cette cérémonie, Alphonse Ousmane Thiaw, directeur de cabinet dudit ministère soutient que c’est un homme d’une compétence incommensurable qui est parti. « C’est le Sénégal qui a perdu un de ses plus valeureux fils. Aujourd’hui, c’est un grand homme que nous avons perdu. Un homme qui a marqué le système de santé dans sa filière mais aussi un homme qui a marqué tout le système africain. Nous retenons de lui un homme engagé, un homme dévoué dans le service et dans l’accompagnement des patients. C’est tout le système de santé qui est en deuil », indique-t-il.
Le défunt repose désormais au cimetière musulman de Yoff. Il a été conduit à sa dernière demeure par les hommes dans une longue file hétéroclite de voitures officielles ou particulières.
Source : https://www.jotaay.net/LEVEE-DU-CORPS-DE-Pr-NDIAYE...