La France a engagé samedi une vingtaine d'avions de combat - dont des Rafale et des Mirage - et un avion de surveillance Awacs dans l'opération militaire au-dessus de la Libye, a-t-on appris samedi de source militaire française.
"D'ores et déjà, nos avions empêchent les attaques aériennes sur la ville de Benghazi. D'ores et déjà, d'autres avions français sont prêts à intervenir contre des blindés qui menaceraient des civils désarmés", a-t-on déclaré.
Les Rafale ont décollé en début d'après-midi de la base de Saint-Dizier (Haute-Marne), où ils sont habituellement stationnés, a-t-on ajouté.
Selon la même source, ces "missions de reconnaissance" doivent durer toute l'après-midi de samedi et les Rafale n'ont rencontré aucune difficulté après plusieurs heures de survol du territoire libyen.
Les Rafale engagés sont armés "en configuration défense aérienne", a-t-on précisé de source militaire.
Les appareils survolent "l'ensemble du territoire", a-t-on souligné, dont la région de Benghazi (est), bastion des insurgés, où les forces loyales à Kadhafi tiraient samedi à l'arme lourde contre des quartiers proches de la ville.
Les Rafale sont conçus pour des missions de bombardement, de reconnaissance et de défense aérienne. Ils peuvent être équipés de bombes guidées laser pour d'éventuelles frappes aériennes.
La Libye est située pour les avions de chasse à moins de trois heures de vol du territoire français. Les Rafale doivent être ravitaillés en vol, probablement à la fois à l'aller et au retour, pour ce type de mission.
L'aviation française dispose d'environ 40 Rafale, dont certains ont été prépositionnés sur la base de Solenzara, en Corse, où devrait être rapidement concentrés l'essentiel des appareils qui participeront aux opérations au dessus de la Libye. Les forces françaises sont dotées d'une centaine d'avions de chasse et peuvent aussi mobiliser des Mirage 2000 pour ce type de mission.
Des mouvements d'avions ont par ailleurs été notés dans plusieurs bases aériennes du nord et du sud de l'Italie samedi à l'approche du probable déclenchement de frappes aériennes contre le régime de Mouammar Kadhafi, ont constaté des photographes de l'AFP.
Selon l'agence italienne Ansa, trois AWACS sont prêts à décoller de Trapani (ouest de la Sicile) où ont été également rassemblés les Tornado ECR italiens habituellement basés à Piacenza (nord) et spécialisés dans la destruction de défenses antimissile et de radars, ainsi que les Tornado IDS d'attaque de Ghedi (nord) et les chasseurs Eurofighter de Grosseto (centre).
En outre, six F-16 danois sont arrivés à la base de Sigonella (sud-est de la Sicile), tandis que le préfet de Pordenone (Vénétie, nord) a annoncé l'arrivée prochaine d'avions américains à la base d'Aviano, toujours selon Ansa.
Les forces britanniques ont indiqué pour leur part qu'elles participeront aux opérations en Libye avec des avions de combat Tornado et Eurofighter.
© Source : France2
"D'ores et déjà, nos avions empêchent les attaques aériennes sur la ville de Benghazi. D'ores et déjà, d'autres avions français sont prêts à intervenir contre des blindés qui menaceraient des civils désarmés", a-t-on déclaré.
Les Rafale ont décollé en début d'après-midi de la base de Saint-Dizier (Haute-Marne), où ils sont habituellement stationnés, a-t-on ajouté.
Selon la même source, ces "missions de reconnaissance" doivent durer toute l'après-midi de samedi et les Rafale n'ont rencontré aucune difficulté après plusieurs heures de survol du territoire libyen.
Les Rafale engagés sont armés "en configuration défense aérienne", a-t-on précisé de source militaire.
Les appareils survolent "l'ensemble du territoire", a-t-on souligné, dont la région de Benghazi (est), bastion des insurgés, où les forces loyales à Kadhafi tiraient samedi à l'arme lourde contre des quartiers proches de la ville.
Les Rafale sont conçus pour des missions de bombardement, de reconnaissance et de défense aérienne. Ils peuvent être équipés de bombes guidées laser pour d'éventuelles frappes aériennes.
La Libye est située pour les avions de chasse à moins de trois heures de vol du territoire français. Les Rafale doivent être ravitaillés en vol, probablement à la fois à l'aller et au retour, pour ce type de mission.
L'aviation française dispose d'environ 40 Rafale, dont certains ont été prépositionnés sur la base de Solenzara, en Corse, où devrait être rapidement concentrés l'essentiel des appareils qui participeront aux opérations au dessus de la Libye. Les forces françaises sont dotées d'une centaine d'avions de chasse et peuvent aussi mobiliser des Mirage 2000 pour ce type de mission.
Des mouvements d'avions ont par ailleurs été notés dans plusieurs bases aériennes du nord et du sud de l'Italie samedi à l'approche du probable déclenchement de frappes aériennes contre le régime de Mouammar Kadhafi, ont constaté des photographes de l'AFP.
Selon l'agence italienne Ansa, trois AWACS sont prêts à décoller de Trapani (ouest de la Sicile) où ont été également rassemblés les Tornado ECR italiens habituellement basés à Piacenza (nord) et spécialisés dans la destruction de défenses antimissile et de radars, ainsi que les Tornado IDS d'attaque de Ghedi (nord) et les chasseurs Eurofighter de Grosseto (centre).
En outre, six F-16 danois sont arrivés à la base de Sigonella (sud-est de la Sicile), tandis que le préfet de Pordenone (Vénétie, nord) a annoncé l'arrivée prochaine d'avions américains à la base d'Aviano, toujours selon Ansa.
Les forces britanniques ont indiqué pour leur part qu'elles participeront aux opérations en Libye avec des avions de combat Tornado et Eurofighter.
© Source : France2