L’audit révèle entre autres des marchés de gré à gré portant sur plusieurs milliards de francs Cfa, des opérations de retrait d’argent en dehors du circuit normal, des anomalies significatives au niveau des charges de la Lonase, des dépassements budgétaires, une inexplicable hausse de la dette de l’ordre de 13,7 milliards de francs Cfa ou encore des dépenses d’investissement de plus de 10 milliards que la société a effectué en 2010 en violation totale des règles et dispositions du Code des marchés publics.
En somme, l’audit de Mamadou Barry constitue un implacable réquisitoire contre Baïla Wane pour plusieurs raisons. Il y a, par exemple, un flou total dans un marché de construction de 309 kiosques pour une valeur de 378.220.000 Francs Cfa. Chez Baila Wane donc, la valeur d’un kiosque par unité est de 1,18 millions de francs Cfa.
Il y a aussi cette grosse nébuleuse autour de 9,4 milliards de francs Cfa pour l’acquisition de matériels électronique et de kits solaires. Même si Baïla Wane a fait miroiter des avantages incertains dans les documents présentés aux auditeurs, il ressort qu’en réalité, tout l’argent a permis d’arroser un marché gré à gré et sans autorisation du Conseil d’administration de la Lonase. Dans la même veine, il y a un fournisseur fictif de kits solaires arrosé à hauteur de 520 millions alors que l’enquête a permis de se rendre compte que ce fournisseur n’existe même pas à l’adresse indiqué dans ses transactions avec Baïla Wane.
Au demeurant, il y a aussi ce montant de 1.183.946.000 francs Cfa décaissé pour la construction de bâtiments de siège au Cices. Mais les auditeurs se sont rendu compte que le montant indiqué par la Lonase dépasse largement la réalité des travaux effectués sur place au Cices.
Abdou Latif Coulibaly qui avait écrit un livre sur le pillage organisé à la Lonase sous Baïla Wane doit se tordre de rire, lui qui fut traduit en justice pour avoir justement dénoncé cette délinquance financière mise à jour par le Cabinet Mamadou Barry.
Seninfos.com, avec L’AS quotidien
En somme, l’audit de Mamadou Barry constitue un implacable réquisitoire contre Baïla Wane pour plusieurs raisons. Il y a, par exemple, un flou total dans un marché de construction de 309 kiosques pour une valeur de 378.220.000 Francs Cfa. Chez Baila Wane donc, la valeur d’un kiosque par unité est de 1,18 millions de francs Cfa.
Il y a aussi cette grosse nébuleuse autour de 9,4 milliards de francs Cfa pour l’acquisition de matériels électronique et de kits solaires. Même si Baïla Wane a fait miroiter des avantages incertains dans les documents présentés aux auditeurs, il ressort qu’en réalité, tout l’argent a permis d’arroser un marché gré à gré et sans autorisation du Conseil d’administration de la Lonase. Dans la même veine, il y a un fournisseur fictif de kits solaires arrosé à hauteur de 520 millions alors que l’enquête a permis de se rendre compte que ce fournisseur n’existe même pas à l’adresse indiqué dans ses transactions avec Baïla Wane.
Au demeurant, il y a aussi ce montant de 1.183.946.000 francs Cfa décaissé pour la construction de bâtiments de siège au Cices. Mais les auditeurs se sont rendu compte que le montant indiqué par la Lonase dépasse largement la réalité des travaux effectués sur place au Cices.
Abdou Latif Coulibaly qui avait écrit un livre sur le pillage organisé à la Lonase sous Baïla Wane doit se tordre de rire, lui qui fut traduit en justice pour avoir justement dénoncé cette délinquance financière mise à jour par le Cabinet Mamadou Barry.
Seninfos.com, avec L’AS quotidien
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