C’est un somptueux cadeau de fin de saison que les deux promoteurs, Luc Nicolaï et Gaston Mbengue, offrent aux amateurs de lutte, avec au programme deux affiches assez relevées et qui sentent le soufre : Yékini-Baboye et Bathie Séras-Zoss. Deux confrontations d’autant plus attendues qu’elles dégagent une forte odeur de revanche pour le chef de file de l’écurie Al Pular, et le lutteur des Parcelles Assainies, qui vont jouer leur va-tout, afin d’éviter un autre revers.
Yékini-Balla Bèye 2 : La der de la der
Ce sont deux protagonistes qui se connaissent assez bien pour s’être rencontrés déjà deux fois, avec deux succès consécutifs pour Yékini (1er janvier 2002 et 10 juin 2007). Une performance que Balla Bèye 2 veut effacer. Et l’occasion se présente pour la dernière fois pour Baboye, car le Roi des arènes ayant déclaré que ce serait son dernier combat avec le chef de file de l’écurie Al Pular. Du coup, on mesure l’enjeu de ce combat-revanche avec «l’Ouragan» de Pikine qui entend déboulonner le «Baobab» sérère. Et Baboye, au vu de la tournure de leur dernière confrontation en juin 2007, a des raisons légitimes d’y croire, pour avoir sérieusement bousculé le patron de l’écurie Ndakaru. Et par rapport à un tel challenge, Balla Bèye 2 peut bomber le torse pour avoir, en mars dernier, freiné l’ascension d’un certain Gris Bordeaux, l’espoir de Fass. On devine du coup, le sentiment de confiance qui devrait habiter le lutteur Al Pular.
Mais en face, il aura à affaire à celui qui, en 16 combats, a remporté 15 victoires, devant des «monstres» comme Tyson et Bombardier, et pour un seul match nul, contre le Fassois Tapha Guèye. Celui qui est l’un des lutteurs les plus complets de l’arène, tant au plan physique, technique et au niveau de la lutte pure, avec en plus de grosses qualités de bagarreur (Tyson ne dira pas le contraire). Cela fait beaucoup pour quelqu’un comme Baboye qui a montré ses limites sur le plan technique et de la lutte pure. Mais attention, c’est un tout autre visage que «l’Ouragan» de Pikine nous avait servi contre Gris Bordeaux. Comme pour dire qu’avec un téméraire comme Baboye qui mise beaucoup sur sa vivacité, on n’est jamais sûr de rien. Yékini est averti.
Bathie Séras-Zoss : Celui qui sera plus fort mentalement…
C’est un combat qui risque de se jouer surtout dans la tête. En clair, celui qui sera fort mentalement aura plus de chance de l’emporter. Une analyse puisée dans la manière de fonctionner des deux protagonistes, qui passent tout leur temps à se défier. La cérémonie de signature de leur contrat aux Parcelles Assainies est une preuve que leur confrontation va plus se jouer au plan psychologique. Et à ce jeu, Bathie Séras semble être plus à l’aise. D’ailleurs, le lutteur de Guinaw Rail, qui avait battu par K.O. son adversaire du jour (le 8 avril 2007), en est tellement conscient que toute sa stratégie d’avant-combat repose la provocation. Nos deux consultants, Lac de Guiers et Boy Bambara (voir Quotidien d’hier), l’ont si bien compris pour avoir déclaré que «Zoss a peur de Bathie Seras». C’est donc au Parcellois de prouver qu’il a des ressources mentales à même de prendre sa revanche. Ce qui est tout à fait possible, si on sait que les deux «amis» ont sensiblement la même corpulence, la même taille et le même poids. Des éléments qui font que leur corps-à-corps doit être logiquement équilibré. C’est sûrement ce qu’a compris Bathie Séras, qui veut d’abord gagner le combat hors de l’arène. Zoss va-t-il se laisser piéger à nouveau ? Réponse cet après-midi.
hdiandy@lequotidien.sn
Yékini-Balla Bèye 2 : La der de la der
Ce sont deux protagonistes qui se connaissent assez bien pour s’être rencontrés déjà deux fois, avec deux succès consécutifs pour Yékini (1er janvier 2002 et 10 juin 2007). Une performance que Balla Bèye 2 veut effacer. Et l’occasion se présente pour la dernière fois pour Baboye, car le Roi des arènes ayant déclaré que ce serait son dernier combat avec le chef de file de l’écurie Al Pular. Du coup, on mesure l’enjeu de ce combat-revanche avec «l’Ouragan» de Pikine qui entend déboulonner le «Baobab» sérère. Et Baboye, au vu de la tournure de leur dernière confrontation en juin 2007, a des raisons légitimes d’y croire, pour avoir sérieusement bousculé le patron de l’écurie Ndakaru. Et par rapport à un tel challenge, Balla Bèye 2 peut bomber le torse pour avoir, en mars dernier, freiné l’ascension d’un certain Gris Bordeaux, l’espoir de Fass. On devine du coup, le sentiment de confiance qui devrait habiter le lutteur Al Pular.
Mais en face, il aura à affaire à celui qui, en 16 combats, a remporté 15 victoires, devant des «monstres» comme Tyson et Bombardier, et pour un seul match nul, contre le Fassois Tapha Guèye. Celui qui est l’un des lutteurs les plus complets de l’arène, tant au plan physique, technique et au niveau de la lutte pure, avec en plus de grosses qualités de bagarreur (Tyson ne dira pas le contraire). Cela fait beaucoup pour quelqu’un comme Baboye qui a montré ses limites sur le plan technique et de la lutte pure. Mais attention, c’est un tout autre visage que «l’Ouragan» de Pikine nous avait servi contre Gris Bordeaux. Comme pour dire qu’avec un téméraire comme Baboye qui mise beaucoup sur sa vivacité, on n’est jamais sûr de rien. Yékini est averti.
Bathie Séras-Zoss : Celui qui sera plus fort mentalement…
C’est un combat qui risque de se jouer surtout dans la tête. En clair, celui qui sera fort mentalement aura plus de chance de l’emporter. Une analyse puisée dans la manière de fonctionner des deux protagonistes, qui passent tout leur temps à se défier. La cérémonie de signature de leur contrat aux Parcelles Assainies est une preuve que leur confrontation va plus se jouer au plan psychologique. Et à ce jeu, Bathie Séras semble être plus à l’aise. D’ailleurs, le lutteur de Guinaw Rail, qui avait battu par K.O. son adversaire du jour (le 8 avril 2007), en est tellement conscient que toute sa stratégie d’avant-combat repose la provocation. Nos deux consultants, Lac de Guiers et Boy Bambara (voir Quotidien d’hier), l’ont si bien compris pour avoir déclaré que «Zoss a peur de Bathie Seras». C’est donc au Parcellois de prouver qu’il a des ressources mentales à même de prendre sa revanche. Ce qui est tout à fait possible, si on sait que les deux «amis» ont sensiblement la même corpulence, la même taille et le même poids. Des éléments qui font que leur corps-à-corps doit être logiquement équilibré. C’est sûrement ce qu’a compris Bathie Séras, qui veut d’abord gagner le combat hors de l’arène. Zoss va-t-il se laisser piéger à nouveau ? Réponse cet après-midi.
hdiandy@lequotidien.sn