L'organisation du combat de lutte qui va opposer Modou Lô (écurie Rock énergie) à Balla Gaye 2 (Ecole de lutte Balla Gaye), le 21 mars prochain, au stade Demba Diop, est-elle devenue une affaire d'Etat ? Cette question mérite d'être posée. Car, depuis un certain temps, les forces de sécurité publique multiplient des actes de nature à éviter tout dérapage le jour de ce combat classé à haut risque.
Selon nos sources, il est demandé au promoteur Luc Nicolaï de fournir des informations relatives aux dispositions sécuritaires à mettre en place. «Le Cng a été saisi par les autorités pour organiser une réunion d'urgence sur la sécurité. À son tour, le Cng a pris l'attache du promoteur pour en savoir plus sur les dispositions prises dans ce sens. Pour faciliter le travail des uns et des autres, il a même été préconisé une rencontre entre toutes les parties prenantes. Parce que si les réponses satisfaisantes ne sont pas fournies aux autorités concernant la sécurité, il est fort probable que le stade ne soit pas mis à la disposition du promoteur. C'est une condition sine qua none pour que le combat soit organisé à Demba Diop. Au cas contraire, ne sera pris aucun risque d'exposer la vie des amateurs, à quelques jours de l'ouverture des festivités marquant la célébration des 50 ans d'indépendance du Sénégal. La police détient certaines informations après le fiasco de la présentation des lutteurs à Mbour», renseigne-t-on.
Joint au téléphone, le promoteur se veut plus rassurant. «Nous sommes conscients de ce qui nous attend. Depuis que nous avons réussi à décrocher cette affiche de rêve, on ne cesse de redoubler de vigilance. La preuve, lorsque nous avons constaté que les conditions n'étaient pas réunies, nous avons, en toute responsabilité, décidé d'annuler la signature de contrat de Mbour. C'est parce que nous voulons être toujours en phase avec l'État. Certes, nous sommes des privés qui organisent sur la base d'un contrat de cession avec le Cng, mais nous savons aussi que nous assurons un service public. C'est pourquoi, au lieu d'engager des privés pour assurer la sécurité de nos manifestations, nous sollicitions le concours de l'État qui nous affecte ses forces de l'ordre. Nous travaillons donc sous le contrôle des autorités qui nous exigent même une assurance prenant en compte les personnes et les biens qui seront présents le jour du combat. C'est donc bien normal qu'on nous exige des garanties sur la sécurité. C'est même un rappel», indique le patron de Luc Nicolaï & Co.
Sur la saisine du Cng, le promoteur confirme et se dit être prêt à se mettre à la disposition de l'équipe du Dr Aliou Sarr. «Nous avons été informés de la tenue d'une rencontre avec le Cng et la sécurité. Nous allons y déférer, car cela y va de notre intérêt. Nous avons besoin des conseils de tout le monde pour relever le défi de l'organisation. Tout notre staff sera mobilisé pour échanger avec nos collaborateurs du Cng et de la police et rassurer les autorités sur notre capacité à faire face à tous nos engagements. D'ailleurs, cette rencontre ne sera pas quelque chose de nouveau pour nous. La saison dernière, c'est nous qui avions même pris l'initiative de convoquer une réunion de ce genre lors de la préparation du combat Baboye-Lac 2. Tout s'est bien passé ce jour-là et les forces de l'ordre étaient satisfaites des réponses fournies», indique Luc Nicolaï.
Selon nos sources, il est demandé au promoteur Luc Nicolaï de fournir des informations relatives aux dispositions sécuritaires à mettre en place. «Le Cng a été saisi par les autorités pour organiser une réunion d'urgence sur la sécurité. À son tour, le Cng a pris l'attache du promoteur pour en savoir plus sur les dispositions prises dans ce sens. Pour faciliter le travail des uns et des autres, il a même été préconisé une rencontre entre toutes les parties prenantes. Parce que si les réponses satisfaisantes ne sont pas fournies aux autorités concernant la sécurité, il est fort probable que le stade ne soit pas mis à la disposition du promoteur. C'est une condition sine qua none pour que le combat soit organisé à Demba Diop. Au cas contraire, ne sera pris aucun risque d'exposer la vie des amateurs, à quelques jours de l'ouverture des festivités marquant la célébration des 50 ans d'indépendance du Sénégal. La police détient certaines informations après le fiasco de la présentation des lutteurs à Mbour», renseigne-t-on.
Joint au téléphone, le promoteur se veut plus rassurant. «Nous sommes conscients de ce qui nous attend. Depuis que nous avons réussi à décrocher cette affiche de rêve, on ne cesse de redoubler de vigilance. La preuve, lorsque nous avons constaté que les conditions n'étaient pas réunies, nous avons, en toute responsabilité, décidé d'annuler la signature de contrat de Mbour. C'est parce que nous voulons être toujours en phase avec l'État. Certes, nous sommes des privés qui organisent sur la base d'un contrat de cession avec le Cng, mais nous savons aussi que nous assurons un service public. C'est pourquoi, au lieu d'engager des privés pour assurer la sécurité de nos manifestations, nous sollicitions le concours de l'État qui nous affecte ses forces de l'ordre. Nous travaillons donc sous le contrôle des autorités qui nous exigent même une assurance prenant en compte les personnes et les biens qui seront présents le jour du combat. C'est donc bien normal qu'on nous exige des garanties sur la sécurité. C'est même un rappel», indique le patron de Luc Nicolaï & Co.
Sur la saisine du Cng, le promoteur confirme et se dit être prêt à se mettre à la disposition de l'équipe du Dr Aliou Sarr. «Nous avons été informés de la tenue d'une rencontre avec le Cng et la sécurité. Nous allons y déférer, car cela y va de notre intérêt. Nous avons besoin des conseils de tout le monde pour relever le défi de l'organisation. Tout notre staff sera mobilisé pour échanger avec nos collaborateurs du Cng et de la police et rassurer les autorités sur notre capacité à faire face à tous nos engagements. D'ailleurs, cette rencontre ne sera pas quelque chose de nouveau pour nous. La saison dernière, c'est nous qui avions même pris l'initiative de convoquer une réunion de ce genre lors de la préparation du combat Baboye-Lac 2. Tout s'est bien passé ce jour-là et les forces de l'ordre étaient satisfaites des réponses fournies», indique Luc Nicolaï.