La Bourse régionale des valeurs mobilières de l’UEMOA a repris ses activités ce 1er mars 2011. «Toutes les conditions techniques ont été réunies et vérifiées », indique un communiqué du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financier, daté du 28 février. La décision a été prise comme l’indique cette autorité «après avoir examiné les moyens mis en œuvre par la Bourse régionale des valeurs mobilières et le Dépositaire Central / Banque de Règlement (DC/BR) ». La BRVM est opérationnelle depuis son site de repli du Mali. «Toutes les opérations Boursières du marché financier de l’UEMOA seront désormais réalisées temporairement et ce jusqu’à nouvel ordre à partir de ce site dans des conditions de sécurité et d’intégrité pour les émetteurs et les investisseurs », poursuit le communiqué. Le Conseil régional assurera la protection des épargnants à travers la surveillance quotidienne des transactions boursières.
Pour rappel, les locaux de la BRVM à Abidjan avaient été contraints à la fermeture après des intimidations de la part des forces pro-Gbagbo qui ont investi les lieux. Environ 40 titres sont cotés à la BRVM dont la Sonatel, valeur phare, et filiale du groupe Orange, reste le principal marqueur auprès des investisseurs étrangers. Le choix du Mali au détriment de Dakar et de Lomé est à la fois technique et politique, susurre-t-on dans les milieux autorités. Après avoir perdu la Banque Africaine de développement (BAD) en 2002, la Côte d’Ivoire où une dizaine de banques ont baissé les rideaux ces deux dernières semaines voit aujourd’hui une nouvelle délocalisation provisoire.
politicosn.com
Pour rappel, les locaux de la BRVM à Abidjan avaient été contraints à la fermeture après des intimidations de la part des forces pro-Gbagbo qui ont investi les lieux. Environ 40 titres sont cotés à la BRVM dont la Sonatel, valeur phare, et filiale du groupe Orange, reste le principal marqueur auprès des investisseurs étrangers. Le choix du Mali au détriment de Dakar et de Lomé est à la fois technique et politique, susurre-t-on dans les milieux autorités. Après avoir perdu la Banque Africaine de développement (BAD) en 2002, la Côte d’Ivoire où une dizaine de banques ont baissé les rideaux ces deux dernières semaines voit aujourd’hui une nouvelle délocalisation provisoire.
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